Appui, pertinence et ressourcesPour parler profession vous invite à écrire des lettres et des articles sur des domaines d'intérêt pour la profession. Nous nous réservons le droit d'abréger vos textes. Pour être publiée, une lettre doit être signée et comporter le numéro de téléphone de jour de son auteur. Envoyez votre texte à : La rédaction, Pour parler profession, 121, rue Bloor Est, Toronto ON M4W 3M5; courriel : revue@oct.ca. |
Soutien aux enseignantsLe projet de l'Ordre d'établir un programme d'insertion professionnelle de deux ans au coût de 40 millions de dollars (décembre 2003) est de bon aloi. Personnellement, j'ai eu besoin de quelqu'un pour me montrer les rouages de la profession. Sans un directeur d'école compréhensif et encourageant, j'aurais tout simplement échoué. J'étendrais ce programme à tous les enseignants, nouveaux comme chevronnés. On les motiverait ainsi à atteindre leur plein potentiel et on éviterait les dangers d'épuisement professionnel en leur donnant le temps de parfaire leur éducation et de s'autoévaluer. Les élèves en bénéficieraient aussi largement. Je suis retournée en classe après un congé d'études
avec un amour renouvelé de l'apprentissage et de l'enseignement.
Le perfectionnement professionnel est crucial et j'encourage l'Ordre à
voir plus loin dans son programme. Incluons toutes les personnes qui enseignent.
Sareh Wodlinger enseigne l'anglais langue seconde au Kennedy Language Centre du conseil scolaire de Toronto. Panique et pertinenceDans son article (décembre 2003), Leanne Miller, cite un responsable des compétences linguistiques au conseil scolaire de Limestone qui affirme que certains élèves paniquent lorsqu'ils subissent un test d'importance. Il faut préciser que tout ce qui se rapporte au Test provincial de compétences linguistiques (TPCL) - la façon dont il est administré, l'importance que lui donne l'administration scolaire, les règles draconiennes qui le régissent, le format traditionnel - tout est conçu pour semer la panique. Elle cite l'enseignant du conseil de Limestone au sujet de la réussite du cours de compétences linguistiques (pour les jeunes qui ont échoué au test - les ratés, comme ils le ressentent sûrement) : «On oublie Shakespeare et les romans ils lisent sur des sujets pertinents ». Cette citation démontre parfaitement le type de société que ce test veut créer : une société où Shakespeare et les romans sont inutiles. Eh bien, pas dans ma classe! Peter Giaschi a enseigné l'anglais et enseigne maintenant l'art dramatique au conseil scolaire d'Hastings-Prince Edward. Compétences linguistiques dans l'ère postmoderneQuel dommage que Leanne Miller n'ait pas remis en question les principes fondamentaux des compétences linguistiques (décembre 2003). Le concept même de compétences linguistiques de l'OQRE et du TPCL est axé sur la langue et la culture anglophone et se limite à l'écrit. Si nous voulons former des citoyens responsables, nous devons intégrer différents modes de communication, points de vue et textes multilingues. Ce test n'assure en rien que les élèves répondront aux exigences linguistiques du monde postmoderne. Heather Lotherington est professeure agrégée d'éducation multilingue à la Faculté d'éducation de l'Université York. Technique d'orthographeLorsque j'enseignais au secondaire, j'avais recours à un outil bien simple pour enseigner l'orthographe. J'enlevais un point par faute jusqu'à concurrence du total accordé au devoir en question, soit 10 points ou moins (j'enlevais un point par faute d'orthographe, peu importe le nombre de fois qu'elle revenait). Les élèves pouvaient vérifier un mot dans leurs manuels, dans le dictionnaire sur mon bureau, ou en me le demandant, tout simplement. Je compilais le nombre de points perdus et leur permettais de se racheter en accordant deux points par devoir sans faute. Ils adoraient ça quand ils obtenaient 12 sur 10. En quelques semaines, les élèves avaient racheté leurs erreurs et continuaient de présenter des devoirs sans faute. Je ne tenais jamais compte de l'orthographe dans les tests, seulement les devoirs. J'ai utilisé cette méthode pendant des années, jusqu'à ce qu'un directeur m'ordonne d'arrêter. Robert J. Sweet a enseigné au palier secondaire pendant 26 ans au conseil scolaire d'Halton. Ressources sur les artsQuel bonheur de lire «L'imagination prend son élan» (décembre 2003). J'aimerais ajouter deux ressources à la liste : l'International Network of Performing and Visual Arts Schools (internationalNA@aol.com ou www.artsschoolsnetwork.org) et l'Ontario Association of Specialty Program Schools (nita.azuaga@cbs.gov.on.ca ou www.specialtyschools.on.ca). Catherine M. Thompson, actuellement en congé, a été présidente de l'International Network of Performing and Visual Arts Schools et enseigne les arts au conseil scolaire de Niagara. |