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Articles de fond

L’école dans les livres

Ce que lisent nos élèves en dit long sur la façon dont ils nous perçoivent.

Regards d’enfants

de David Booth  

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Les enseignantes et enseignants de ma vie

de Francis Chalifour  

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200 000 membres

Le cap des 200 000 est passé.

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Les évanouissements

Ce que vous apprendrez sur la mort subite par arythmie pourrait sauver une vie.

de Rosemarie Bahr  

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Entre rêve et réalité

L’école secondaire hante encore les nuits d’un quinquagénaire.

de Linwood Barclay  

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200 000 membres

L’ordre professionnel qui compte le plus grand nombre de membres au Canada vient encore de s’agrandir. Le 8 novembre dernier, nous dépassions les 200 000 membres pour atteindre 200 408 à la fin de 2005.

 

Crystal Kechego était l’un des quelque 13 000 postulants à l’Ordre en 2005, année où l’on a observé la plus grande croissance depuis 1997. On était alors passés de zéro à 165 000 membres entre le 20 mai 1997, jour d’ouverture, et décembre.

Deux facteurs sont essentiellement responsables de cette croissance depuis 1997 : de plus en plus de demandes d’inscription et un taux de renouvellement plus élevé que prévu, puisque de nombreux retraités restent membres en règle pour enseigner à temps partiel.

Toutefois, en 2005, plus de 4 500 personnes de plus que les six années précédentes ont demandé l’autorisation d’enseigner en Ontario. La montée des demandes est en partie alimentée par un nombre important de postulants formés à l’extérieur de la province (4 388 en 2005 comparativement à 2 438 en 1999).

Crystal Kechego était surprise de recevoir notre appel pour la féliciter d’être notre 200 000e membre.

Un chemin différent

Mme Kechego a d’abord été aide-enseignante à l’école élémentaire Wiiji Nimbawiyaang de la Première Nation Chippewa of the Thames, à l’ouest de London.

Quand elle a appris que l’Université Brock avait un programme visant à encourager les Autochtones à devenir enseignants et qu’il serait offert par le conseil scolaire de la Première Nation Chippewa of the Thames, Mme Kechego était travailleuse sociale en milieu scolaire et l’un des sept conseillers scolaires élus au sein de Chippewa of the Thames.

Bien qu’elle ait contribué pendant longtemps au monde de l’éducation de plus d’une façon, Mme Kechego n’était pas complètement certaine de vouloir devenir enseignante.

Comme le programme lui plaisait, elle s’est inscrite et a reçu son diplôme en 2005. Ce n’est que lors de son premier stage à l’école élémentaire North Meadows de Strathroy qu’elle a pris conscience qu’elle voulait vraiment enseigner.

«Se trouver devant sa propre classe est réellement une sensation différente», confie-t-elle. Elle sait très bien ce qui l’a accrochée. «J’adore voir dans les yeux d’un élève qu’il a compris parce que je l’ai aidé.»

(photo)

Crystal Kechego prévoit finir son B.A. en études autochtones à l’Université Western avant de se lancer dans la profession.

Mme Kechego espère pouvoir utiliser ses qualifications en enseignement aux cycles primaire et moyen à temps plein en 2007.

«Je veux obtenir mon B.A. en études autochtones à l’Université Western avant de commencer à enseigner, dit-elle. J’en suis à ma troisième année et je veux d’abord terminer ce diplôme.»

Comme la plupart des enseignants, Mme Kechego ne peut concevoir qu’elle puisse cesser d’apprendre un jour, que ce soit en classe ou ailleurs.

«Je pense que j’aimerais enseigner dans la région de North Bay pendant quelques années, avoue-t-elle. Je pourrais participer à la vie communautaire en tant qu’enseignante et apprendre en même temps. Je tiens à améliorer mon ojibway et vivre dans une communauté du nord serait l’occasion rêvée.»

Toutefois, le déménagement devra attendre et elle ne veut pas être loin de chez elle trop longtemps. La réserve de Chippewa possède une école de 150 à 200 élèves, du jardin d’enfants à la 8e année. Les élèves du secondaire prennent l’autobus pour se rendre à l’école à London.

Inspirée par John Ryan

Mme Kechego elle-même a fréquenté l’école secondaire Saunders de London et affirme que l’enseignant qui a eu le plus d’influence dans sa vie est M. Ryan, son enseignant d’études autochtones.

En fait, elle dit s’attendre à enseigner elle-même les études autochtones au secondaire un jour.

«L’influence que John Ryan a eue dans la vie de Crystal Kechego, sa carrière actuelle et ses ambitions professionnelles, souligne bien que la génération d’enseignantes et d’enseignants qui quittent la profession a inspiré nos nouveaux membres, confirme la présidente de l’Ordre, Marilyn Laframboise. Je suis constamment impressionnée par le nombre de recrues qui ont choisi l’enseignement grâce à une enseignante ou à un enseignant qui leur a montré qu’elles pouvaient faire une différence dans la vie des enfants.»

Le registrateur de l’Ordre, Doug Wilson, dit que le 200 000e membre représente un jalon pour la profession. «Nous sommes de loin l’organisme d’autoréglementation le plus grand au pays. C’est donc un réel défi d’offrir un service de première classe à tous nos membres, et ce, peu importe où ils vivent en Ontario. Félicitations à Crystal et à tous nos nouveaux membres de 2005.»