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Septembre annonce la rentrée scolaire et l’espoir que nos cours sauront susciter inspiration et enthousiasme chez nos élèves. Le conseil tentera, quant à lui, d’élaborer son nouveau budget en septembre avec enthousiasme et inspiration. Cet exercice signale la fin des activités du présent conseil et les préparatifs à l’arrivée du nouveau conseil, qui sera élu au printemps 2009. À ce jour, l’Ordre accuse un déficit d’environ six dollars par membre en 2008. Loin de moi l’idée d’être alarmiste. Nous avons puisé la somme manquante dans le fonds pour la stabilisation de la cotisation. Toutefois, depuis que nous avons établi la cotisation à 104 $, le nombre de membres et d’employés n’a cessé de croître. En juin, le conseil a approuvé de nouveaux postes à la Division des enquêtes et des audiences. Le nombre de cas à traiter s’approchait du point de rupture. Nous avions surtout besoin d’aide en français, tant pour les règlements à l’amiable que pour les audiences. La charge de travail de l’Unité d’agrément a également augmenté. En 2009, l’Ordre prévoit examiner la demande d’agrément de dix facultés d’éducation. Le personnel de l’Ordre et les conseillers devront consacrer de nombreuses heures à former les équipes, à préparer les consultations, à recueillir des renseignements, à analyser des rapports et à rendre des décisions.
Nous avons bien réussi à diminuer les coûts du processus d’inscription pour les personnes formées à l’étranger. Mais ce n’est pas suffisant. Le gouvernement ontarien a monté la barre en matière de critères d’inscription pour toutes les professions. Le gouvernement fédéral nous oblige aussi à concilier les normes en matière de mobilité de la main-d’œuvre. Nous devons répondre à ces exigences, ce qui signifie que le conseil, avec la participation de l’Unité de recherche et politique, devra élaborer de nombreux règlements. En 1997, nous avons négocié un bail à long terme à prix très avantageux dans un emplacement privilégié : près du Ministère et de nos partenaires, et facilement accessible par transport en commun. Ce bail prendra fin en 2012, et nous devons nous préparer à payer au moins le double si nous restons à la même adresse. Nous n’avons pas encore arrêté notre choix, mais nous penchons vers l’achat d’un immeuble, car cette solution serait équitable pour nos membres et stabiliserait les frais à long terme. Les membres de notre personnel continuent de travailler sans relâche. Nombre d’entre eux sont avec nous depuis le début et se trouvent maintenant au dernier échelon de leur grille salariale; nous devons, à titre d’employeur, établir notre budget en conséquence. La hausse de la cotisation n’est pas une cause populaire! Toutefois, la cotisation s’est maintenue à 104 $ pendant six des huit dernières années, exception faite des années de mise en place de l’ancien Programme de perfectionnement professionnel. Le programme a été annulé, mais l’inflation a poursuivi de plus belle. Si l’on tient compte de l’inflation, une cotisation de 104 $ en 2002 équivaudrait à au moins 120 $ en 2009.
Le débat sur le budget s’annonce animé cette année. De tous les professionnels ontariens, les pédagogues sont ceux qui paient la cotisation la moins élevée, et de loin. Même si elle augmentait, notre cotisation serait encore la plus basse. La décision repose sur l’ensemble du conseil et je n’ai le droit de voter qu’une seule fois. Par contre, j’ai la chance unique de pouvoir vous en parler ici. Je n’ai donc aucune raison de taire mes intentions. En quelques mots, il est de plus en plus évident qu’une augmentation de la cotisation est fondée. Et je vais appuyer cette initiative en toute connaissance de cause. |