Mandat

Cette chronique donne aux membres des renseignements sur certains aspects des responsabilités de l’Ordre à titre d’organisme d’autoréglementation et explique comment il s’en acquitte.

Services aux membres – inspection de documents

Chaque année, le  personnel de l’Ordre inspecte plus de 200 000 documents liés aux demandes d’inscription.  

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Liz Papadopoulos, EAO, présidente du conseil

Chaque année, le personnel de l’Ordre inspecte plus de 200 000 documents liés aux demandes d’inscription. Environ 12 000 subissent un examen approfondi.

Une étude a révélé qu’aux États-Unis, plus de deux millions de personnes se sont procuré un faux diplôme en 2008. D’autres études soutiennent que plus de la moitié des c.v. renferment de faux renseignements.

C’est pourquoi le Service des dossiers et le Service d’évaluation de l’Ordre ont adopté des normes très strictes concernant les preuves de compétences.

«L’Ordre a le mandat de protéger le public et donc de veiller à ce que tous les membres agréés possèdent les connaissances, les compétences et l’expérience requises, explique Liz Papadopoulos, EAO, présidente du conseil. Rares sont les postulants qui nous soumettent de faux documents, mais il faut être vigilant.

«Nous tenons à nous assurer que les nouveaux enseignants méritent la confiance des élèves, des parents et de leurs collègues.»

Iona Mitchell, chef de l’Unité du service des dossiers, est chargée de valider plus de 1 000 documents par jour. «Nous agréons environ 12 500 nouveaux enseignants chaque année et la vaste majorité des dossiers ne pose aucun problème. De plus, nous améliorons constamment nos procédures pour faciliter l’agrément des postulants qualifiés.» 

L’élément clé de l’évaluation du dossier est l’obtention du relevé de notes officiel des diplômés, lequel doit provenir directement de l’établissement, et non du postulant.

Mme Mitchell et son équipe de 24 personnes ne jettent jamais une enveloppe. «Les enveloppes contiennent des données importantes», dit-elle.

Les employés de l’Ordre cherchent des signes qu’un document est officiel, comme le sceau et le cachet de l’établissement et une date d’oblitération récente. Ils vérifient si le document a bien été envoyé de la ville où se trouve l’établissement.

Presque toutes les enveloppes sont jugées accep­tables à ce stade. Même celles qui soulèvent des questions finissent par s’avérer satisfaisantes. «Nous avons constaté que l’établissement d’un pays en particulier envoie son courrier par l’entremise du pays voisin parce qu’il est situé près de la frontière et que la guerre civile perturbe le service postal», explique Mme Mitchell.

L’unité de Mme Mitchell possède des échantillons de documents officiels de la plupart des établissements, dont la signature des personnes responsables. Elle peut même vérifier les polices de caractère. Elle surveille d’autres indices de falsification de documents, comme l’utilisation de liquide correcteur, le niveau de langue et les fautes de frappe.

L’Ordre vérifie aléatoirement certains documents et en renvoie quelques-uns aux établissements émetteurs chaque année afin qu’ils confirment leur authenticité.

Une fois les documents vérifiés, les dossiers des postulants formés en dehors de l’Ontario sont acheminés au Service d’évaluation, où Hanca Chang, EAO, chef de l’unité, et son équipe de 14 personnes évaluent les qualifications des postulants.

Ces deux unités ont scruté des docu­ments de quelque 100 pays.

Elles vérifient si le postulant a suivi le nombre requis d’heures de formation en classe et les cours exigés sur les fondements de l’éducation et en didactique. Le programme comprenait-il le stage supervisé requis? Le postulant possède-t-il les compétences linguistiques requises?

Environ 90 p. 100 des postulantes et postulants sont agréés. Ceux dont la demande est rejetée reçoivent des directives détaillées pour répondre aux conditions. «Nous voulons favoriser l’intégration des pédagogues formés à l’étranger dans le système scolaire ontarien, souligne Mme Chang, mais nous devons avoir la certitude qu’ils possèdent bien les qualifications requises.»#n

 

 

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  Chaque année, le  personnel de l’Ordre inspecte plus de 200 000 documents liés aux demandes d’inscription.  

Liz Papadopoulos, EAO, présidente du conseil