Exceller dans plusieurs domaines
Le conseil de l’Ordre est sensible aux inquiétudes de nos membres à la recherche d’un emploi.
de Liz Papadopoulos, EAO
Qu’est-ce que ces personnes ont en commun : Jim Curran, EAO, reporter de la circulation à CBC; Dominic Giroux, EAO, recteur d’université; et Lorna Novosel, EAO, orthophoniste? Le domaine dans lequel elles travaillent diffère, mais elles ont toutes des antécédents en enseignement, une de leurs passions. Et elles sont toutes membres de l’Ordre. Nous vous les avons présentées dans l’article «Des carrières hors classe» du numéro de septembre.
Ce ne sont pas tous les membres de l’Ordre qui enseignent. Nombre d’entre eux poursuivent d’autres carrières, mais ils entretiennent toujours des rapports étroits avec la profession enseignante.
Ces membres transposent les habiletés acquises grâce à l’enseignement – entregent, communication, formation et animation – à d’autres domaines, et influencent ainsi positivement les gens qu’ils côtoient.
De même, toute personne qui choisit l’enseignement comme seconde carrière apporte une foule de compétences et d’expériences dans la salle de classe. Les enseignantes et enseignants agréés de l’Ontario (EAO) qui utilisent leurs compétences et connaissances dans le secteur privé, par exemple, peuvent mener des carrières enrichissantes.
Mais qu’avons-nous en commun dans notre for intérieur?
Un grand sens de l’éthique au travail, un dynamisme indomptable, d’excellentes compétences en organisation, le don d’inspirer les autres à exceller… et des nerfs d’acier!
Notre profession nous permet d’acquérir les connaissances et compétences nécessaires pour réussir dans maints domaines, que ce soit en journalisme ou en analyse de politiques et de recherches, ou encore en formation du personnel et en gestion de voyages pédagogiques.
Nous avons la capacité de bien communiquer à l’oral comme à l’écrit, de bien gérer notre temps, de penser logiquement et de trouver des solutions non conventionnelles aux problèmes les plus divers.
Nous travaillons et cherchons toujours à comprendre les gens avec qui nous travaillons.
Sans oublier que nous sommes passés maîtres dans l’art d’apaiser les tensions.
Ces membres transposent les habiletés acquises grâce à l’enseignement.
Toutefois, si nombre de nos membres mènent des carrières fascinantes hors de la salle de classe, d’autres, en revanche, ont de la difficulté à trouver un emploi.
Selon les résultats de notre étude sur la transition à l’enseignement, un nombre croissant d’enseignantes et d’enseignants anglophones sont sous-employés. Présentement, environ 7 000 enseignants de plus entrent dans la profession chaque année qu’il n’y a de départs à la retraite.
En outre, l’étude révèle que les nouveaux pédagogues de partout dans la province comptent de plus en plus sur la suppléance pour entamer leur carrière.
La situation est encore plus difficile pour les personnes formées à l’étranger qui désirent commencer ou poursuivre leur carrière en enseignement.
Ces personnes nous communiquent parfois leurs inquiétudes. Elles sont qualifiées, déterminées à obtenir ce premier poste et enthousiastes à l’idée d’utiliser leurs compétences et connaissances dans les écoles de l’Ontario.
Bien que les processus d’embauche de nos membre ne fassent pas partie du mandat de l’Ordre, nous comprenons leurs inquiétudes car ils doivent évoluer dans un marché de l’emploi difficile.
Le conseil tient compte de leurs points de vue et de leurs besoins dans ses prises de décision et ses discussions avec les leaders du monde de l’éducation, les décideurs politiques et les membres du public.