Quatre enseignants perdent leur carte de compétence lors des
premières audiences de l’Ordre
Quatre enseignants ont perdu leur carte de
compétence à la suite des premières audiences disciplinaires que l’Ordre a tenues
les 8 et 9 avril. Un autre enseignant, dont l’audience a été ajournée, a accepté
de démissionner et de revenir à l’Ordre en juillet pour terminer son audience.
Il s’agissait des premières audiences tenues à l’Ordre des enseignantes et
des enseignants de l’Ontario. C’était en effet la première fois que des
audiences disciplinaires pour la profession enseignante se déroulaient en public. La Loi
sur l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario exige que les
audiences soient publiques afin de s’assurer que l’Ordre protège
l’intérêt du public. Il se peut qu’une partie d’une audience se déroule
à huis clos afin de protéger de jeunes témoins.
Le panel de discipline a révoqué la carte de compétence de Peter Kuhn en raison de
sa condamnation au criminel pour avoir tenté de verser un pot-de-vin à un représentant
du ministère de l’Éducation et de la Formation. Kuhn, de Kitchener, n’a pas
assisté à l’audience et n’était pas représenté.
Le panel a également retiré la carte de compétence de Narcisse Kuneman, de
Geraldton, criminel dangereux actuellement en prison en raison de plus de 30 accusations
d’agression sexuelle qui ont eu lieu sur une période de 27 ans. Kuneman n’a pas
assisté à l’audience.
Ian L. Mosley d’Ottawa a vu sa carte de compétence révoquée en raison
d’abus sexuel d’une élève, accusation pour laquelle il a été reconnu
coupable et condamné à la prison. Mosley n’a pas assisté à l’audience.
David C. Morgan du comté de Bruce a également perdu sa carte de compétence en raison
de l’agression sexuelle de deux élèves. Il n’était pas sur place et
n’était pas représenté.
Buryl L. Wilson de London a accepté de démissionner de l’Ordre et de ne pas
enseigner au Canada ou à l’étranger pendant qu’il prépare l’appel de sa
condamnation criminelle en raison d’agression sexuelle. Wilson se présentera devant
le panel de discipline à nouveau le 13 juillet.
Ces cinq enseignants ne peuvent désormais plus enseigner dans les écoles financées
par les fonds publics en Ontario.
La décision écrite et les faits entourant ces cas paraîtront dans le prochain numéro de Pour parler profession.
Agrément
des premières facultés d’éducation par l’Ordre
La profession enseignante ontarienne a
franchi une nouvelle étape en matière de formation à l’enseignement au printemps
quand des panels d’agrément de l’Ordre se sont présentés à deux facultés
d’éducation et à une école des sciences de l’éducation pour mettre en
œuvre le nouveau processus d’agrément initial.
L’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario doit s’assurer
que les programmes de formation à l’enseignement répondent aux critères élaborés
par la profession.
Le processus d’agrément s’est officiellement amorcé en mars quand les
établissements ont remis à l’Ordre la documentation requise. En avril et mai, un
panel d’éducatrices et d’éducateurs a rendu visite à chacun des sites du
projet pilote, soit les universités Laurentienne, Nipissing et Queen’s. L’hiver
prochain, les programmes de quatre autres facultés feront partie du projet pilote et
quatre autres l’année suivante.
L’Ordre a élaboré le Manuel d’agrément initial de la formation initiale à
l’enseignement qui décrit le processus d’agrément des universités. Il a été
diffusé en février et sert de lignes directrices à l’agrément initial se
déroulant au printemps.
Chaque université fournit à l’Ordre de l’information sur ses programmes.
Ces documents couvrent divers volets : historique et développement du programme,
philosophie et cadre conceptuel du programme, renseignements administratifs sur les
étudiantes et étudiants, le corps professoral et les ressources, les critères
d’admission, le curriculum et les exigences d’obtention du diplôme.
Le lien entre théorie et pratique : la clé
Un panel composé de cinq membres a rendu visite à chacune des universités pendant
quatre jours pour vérifier les renseignements et rencontrer les membres du corps
professoral, du corps étudiant, le personnel enseignant associé, les anciennes et
anciens, les conseils scolaires partenaires et autres.
La salle des exposants où, entre autres, les travaux des étudiantes et étudiants
sont exposés pour bien démontrer le lien entre la théorie et la pratique prévu par le
programme constitue l’un des principaux volets de la visite sur le campus.
Chaque panel de cinq personnes se compose de trois membres du conseil de l‘Ordre,
d’une personne nommée par l’établissement visé par l’évaluation, ainsi
que d’un membre de l’Ordre.
En mars, les membres du panel se sont réunis pendant trois jours pour se préparer à
la visite. Chaque panel a été assigné à une université. Ils devaient préparer un
rapport et des recommandations à l’intention du comité d’agrément. Le rapport
du panel a mis en valeur les forces du programme et indiqué les aspects pouvant être
améliorés. Le panel a recommandé l’une des trois décisions suivantes au comité
d’agrément :
• agrément initial accordé
• agrément initial conditionnel
• agrément initial refusé.
Le comité d’agrément étudiera le rapport puis prendra une décision à cet
égard. Sa décision sera transmise au conseil, à l’université et au public.
En juin, tous les partenaires de la première ronde d’agrément et un évaluateur
externe formuleront des suggestions sur les façons d’améliorer le processus
d’agrément. Ce processus sera revu et, si nécessaire, modifié pendant chacune des
trois premières années jusqu’à ce qu’un système soit en place pour mettre en
valeur l’équité, la clarté, l’intégrité et la transparence.
Le rapport du processus initial d’agrément du printemps et ses résultats
paraîtront dans un prochain numéro de Pour parler profession.
Pour plus de renseignements sur l’agrément des programmes de formation initiale
à l’enseignement en Ontario, n’hésitez pas à communiquer avec l’Unité
d’agrément par écrit, par courriel (pad@oct.ca) ou visitez notre
site web à www.oct.ca →Questions professionnelles.
