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Juin 1999

Y a de l’amour dans l’air


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Des sondages d’opinion montrent un taux élevé de respect et de confiance du public pour la profession enseignante.

 de Julie Mason

Les enseignantes et enseignants comptent parmi les professionnels les plus respectés qui méritent le plus notre confiance. C’est ce que révèlent deux enquêtes menées par Angus Reid et Pollara, maisons de sondage d’opinion publique nationale. Ces enquêtes nationales ont permis de mesurer les sentiments des Canadiennes et Canadiens par rapport à diverses professions. Dans les deux cas, les enseignantes et enseignants se classaient parmi les cinq premières.

Dans l’enquête Pollara menée en 1998, les enseignantes et enseignants viennent en quatrième place dans l’indice de confiance du public. Cinquante pour cent des répondants disent avoir grande confiance dans les enseignantes et enseignants et 40 pour cent disent avoir un peu confiance en eux. Seulement huit pour cent des répondants disent ne pas avoir confiance en eux. Les infirmières (à 72 pour cent), les pharmaciens (à 65 pour cent) et les médecins (à 52 pour cent) sont au sommet de cette liste.

Michael Marzolini, président de Pollara, souligne que «l’on fait plus confiance aux professions jugées altruistes qu’à celles où l’on échange de l’argent». Les Canadiennes et Canadiens indiquent qu’ils font confiance à leurs enseignantes et enseignants pour assurer la prestation de l’éducation et pour s’occuper de leurs enfants», ajoute-t-il.

Une enquête menée en 1998 par Angus Reid cherchait à connaître le degré de respect de la population pour diverses professions. À nouveau, les enseignantes et enseignants se classent au quatrième rang après les petits entrepreneurs, les médecins et les policiers. Cinquante-quatre pour cent disent avoir beaucoup de respect pour les enseignantes et enseignants, alors que 36 pour cent disent avoir assez de respect pour eux. Ce degré de respect a augmenté de neuf points à l’échelle nationale pour passer de 45 à 54 depuis une autre enquête Angus Reid réalisée en 1993. John Wright, vice-président principal du Groupe Angus Reid, explique : «Les gens respectent les enseignantes et enseignants parce qu’ils voient l’éducation comme la nourriture de l’esprit.»

Marzolini et Wright s’entendent pour dire que l’expérience personnelle auprès des enseignantes et enseignants aide à maintenir un degré élevé de confiance et de respect. «Nous sommes tous passés par là», ajoute Marzolini. Wright croit que des professions comme l’enseignement sont «très près de la maison et de la famille» et qu’elles continueront à demeurer très importantes au Canada.

Aux États-Unis, les enseignantes et enseignants aussi sont bien perçus du public. En 1998, une enquête réalisée par la firme Harris voulait connaître le prestige rattaché à diverses professions. Les enseignantes et enseignants se sont classés troisième après les médecins et les scientifiques.

Au bas de l’échelle de l’enquête Pollara se trouvaient les marchands d’armes (cinq pour cent), les députés (quatre pour cent), les vendeurs d’automobile (trois pour cent), les dirigeants de compagnies de tabac (trois pour cent) et, en dernier lieu, les vendeurs par téléphone (deux pour cent).

Les résultats de l’enquête Angus Reid indiquent que les professions les moins respectées du public sont les journalistes (15 pour cent), les fonctionnaires fédéraux (13 pour cent), les chefs syndicaux (10 pour cent) et les politiciens (six pour cent).

L’enquête Pollara réalisée par téléphone en mai 1998 se fonde sur 1 200 personnes au Canada, et les résultats sont exacts, avec un écart de 2,9 pour cent 19 fois sur 20. Celle d’Angus Reid se fonde sur 1 500 personnes au Canada et a été réalisée par téléphone en novembre 1998; sa marge d’erreur et de plus ou moins 2,5 pour cent.