Dans lenquête Pollara menée en 1998, les enseignantes et
enseignants viennent en quatrième place dans lindice de confiance du public.
Cinquante pour cent des répondants disent avoir grande confiance dans les enseignantes et
enseignants et 40 pour cent disent avoir un peu confiance en eux. Seulement huit pour cent
des répondants disent ne pas avoir confiance en eux. Les infirmières (à 72 pour cent),
les pharmaciens (à 65 pour cent) et les médecins (à 52 pour cent) sont au sommet de
cette liste.
Michael Marzolini, président de Pollara, souligne que «lon fait
plus confiance aux professions jugées altruistes quà celles où lon échange
de largent». Les Canadiennes et Canadiens indiquent quils font confiance à
leurs enseignantes et enseignants pour assurer la prestation de léducation et pour
soccuper de leurs enfants», ajoute-t-il.
Une enquête menée en 1998 par Angus Reid cherchait à connaître le
degré de respect de la population pour diverses professions. À nouveau, les enseignantes
et enseignants se classent au quatrième rang après les petits entrepreneurs, les
médecins et les policiers. Cinquante-quatre pour cent disent avoir beaucoup de respect
pour les enseignantes et enseignants, alors que 36 pour cent disent avoir assez de respect
pour eux. Ce degré de respect a augmenté de neuf points à léchelle nationale
pour passer de 45 à 54 depuis une autre enquête Angus Reid réalisée en 1993. John
Wright, vice-président principal du Groupe Angus Reid, explique : «Les gens respectent
les enseignantes et enseignants parce quils voient léducation comme la
nourriture de lesprit.»
Marzolini et Wright sentendent pour dire que lexpérience
personnelle auprès des enseignantes et enseignants aide à maintenir un degré élevé de
confiance et de respect. «Nous sommes tous passés par là», ajoute Marzolini. Wright
croit que des professions comme lenseignement sont «très près de la maison et de
la famille» et quelles continueront à demeurer très importantes au Canada.
Aux États-Unis, les enseignantes et enseignants aussi sont bien
perçus du public. En 1998, une enquête réalisée par la firme Harris voulait connaître
le prestige rattaché à diverses professions. Les enseignantes et enseignants se sont
classés troisième après les médecins et les scientifiques.
Au bas de léchelle de lenquête Pollara se trouvaient les
marchands darmes (cinq pour cent), les députés (quatre pour cent), les vendeurs
dautomobile (trois pour cent), les dirigeants de compagnies de tabac (trois pour
cent) et, en dernier lieu, les vendeurs par téléphone (deux pour cent).
Les résultats de lenquête Angus Reid indiquent que les
professions les moins respectées du public sont les journalistes (15 pour cent), les
fonctionnaires fédéraux (13 pour cent), les chefs syndicaux (10 pour cent) et les
politiciens (six pour cent).