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Juin 1999

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How to Grade For Learning

de Ken O’Connor

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 Critique de Rick Chambers

Selon Ken O’Connor, coordonnateur du curriculum au conseil scolaire de district de Toronto, la classe doit compter cinq éléments : la confiance et l’appartenance, un contenu important, un milieu exemplaire, des choix intelligents et des délais suffisants.

Pas étonnant que dans How to Grade for Learning, on constate que la notation est pour lui un point sensible. O’Connor s’intéresse à la réussite des élèves. Il souhaite qu’on leur donne une autre chance de montrer ce dont ils sont capables; il veut les voir tirer des leçons de leurs erreurs et non être punis à cause d’elles; il voudrait que le temps devienne un élément flexible des méthodes d’évaluation, qu’on élimine les courbes normales et toutes les méthodes qui prennent naissance dans les normes. Enfin, il aimerait que la notation serve à mesurer le rendement et non le comportement.

Il ne tolère pas les tests-surprise, ni les autres embuscades; il dénonce les tests qui ne portent pas sur la matière enseignée, l’utilisation de zéros sans discernement, la croyance aveugle envers les moyennes, la notation des premiers efforts et l’utilisation d’autres critères de notation incohérents.

O’Connor explique que la notation des devoirs est d’abord et avant tout une méthode de communication. Les élèves, les parents, les administratrices et administrateurs d’école, les établissements d’enseignement postsecondaire et les employeurs veulent tous recevoir des renseignements clairs sur le rendement des élèves et ils tiennent pour acquis que les notes les reflètent bien. Cependant, O’Connor précise que les méthodes de notation doivent être plus que le tri et la sélection des élèves; les enseignantes et enseignants doivent les utiliser pour le bien de l’apprentissage.

L’écrivain et éducateur américain Robert Marzano a déjà dit que rendre compte aux élèves de leur rendement est la méthode pédagogique la plus importante dont dispose le personnel enseignant. Pourtant, la notation constitue l’élément le plus subjectif de l’enseignement.

Comme la notation est compliquée, subjective, émotive et inévitable, O’Connor rappelle qu’elle a fait l’objet de peu de recherche, qu’il n’existe aucune méthode de notation exemplaire et que si elle est mal exécutée, la notation peut nuire énormément aux élèves et aux enseignants.

O’Connor se range carrément du côté de la notation basée sur des critères de rendement. «Les enseignantes et enseignants utilisent des critères lorsqu’ils fournissent aux élèves une échelle de rendement qui indique clairement ce qui correspond à un travail de qualité.» Pour que les élèves apprennent à s’autoévaluer et à s’améliorer, ils doivent comprendre comment on a déterminé leur note.»

De plus, ils s’aperçoivent qu’en utilisant un système de notation basé sur des critères précis, le rendement des élèves s’améliore et, par conséquent, les notes sont plus élevées. Comme l’indique O’Connor : «Il faut que les enseignantes et enseignants soient prêts à donner aux élèves la note qu’ils méritent en se basant sur des éléments absolus (critères de rendement) plutôt que relatifs (normes).» Puis il ajoute : «Quand les élèves savent d’avance qu’ils seront évalués et, en particulier, s’ils ont participé aux décisions en matière d’évaluation (échelle de rendement), ils sont plus aptes à réussir.»

O’Connor insiste sur le rôle de la communication dans la notation. Pour que celle-ci reflète fidèlement le rendement des élèves, il faut respecter certaines pratiques de base. «Le rendement démontre les connaissances, les compétences et le comportement qui font partie des objectifs d’apprentissage dans un cours ou une unité d’enseignement. Les notes se limitent au rendement personnel et ne servent pas à punir l’absentéisme, un comportement inapproprié ou les retards.»

O’Connor pense que tout le monde mérite une autre chance et il croit que les délais devraient être souples. «Dans le vrai monde, précise-t-il, il arrive rarement qu’on ait une seule chance de bien réussir quelque chose.»

Les évaluations ponctuelles sont désavantageuses pour bien des élèves et leurs résultats ne reflètent pas adéquatement le rendement des élèves. «Les apprenants réfléchis et ceux qui sont plus lents à écrire reçoivent souvent des notes plus faibles que celles qu’ils méritent parce qu’on les oblige à travailler dans un délai inapproprié.»

Toute la vision d'O'Connor se résume en u
ne phrase, énoncée vers la fin du livre : «Les notes ne seront jamais plus que des symboles de rendement.»

Il est inévitable que les parents, les élèves, les employeurs, les administratrices et administrateurs d'école et autres interprètent les notes à outrance.  Raison de plus pour que les notes soient claires et honnêtes.  Si les notes résument le rendement, alors il est important de donner aux élèves beaucoup plus d'occasions de montrer ce qu'ils savent et ce qu'ils ont appris.

How to Grade for Learning, Arlington Heights, Illinois, 1999; ISBN 1-57517-123-6; 27,95 $ US; Skylight Professional Development; 1-800-348-4474; www.skylightedu.com

Rick Chambers a enseigné l'anglais pendant 27 ans et est agent de programme à la Division des questions professionnelles de l'Ordre.

Des magazines d’intérêt pour les membres et quiconque s’intéresse à l’éducation

Critique de Christopher Ball

Vous vous rappelez la promesse d’une société sans papier où nous serions moins bombardés d’information et que les ordinateurs pourraient traiter le tout? Eh bien, il y a plus d’information que jamais et plus de papier sur mon bureau chaque jour, semble-t-il, et moins de temps pour tout lire. Pour demeurer à jour dans votre domaine, vous devez choisir des sources clés qui couvrent l’ensemble d’une manière équilibrée.

Voici un aperçu de périodiques canadiens clés en anglais qui sauront intéresser les membres de l’Ordre. Nous jetterons un coup d’œil à des publications internationales d’intérêt dans un prochain numéro de Pour parler profession. Les titres proposés ici constituent un excellent point de départ.

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Education Canada
Trimestriel, Association canadienne d’éducation, Toronto, 28 $ plus TPS; pour vous abonner, composez le (416) 924-7721

À l’automne 1998, cette publication a été réorganisée et a annoncé son «premier numéro». Les puristes feront remarquer
que peu de premiers numéros commencent au volume 38; en fait, ce titre existe depuis quelque temps déjà. Il avait besoin de se refaire une beauté et il est agréable de voir une publication canadienne bien mise en page.

Ce premier numéro a pour thème la réforme de l’éducation et se penche sur l’évaluation authentique, la participation des parents aux conseils d’école et le choix d’école.

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Education Today
Trois fois l’an, Ontario Public School Boards Association, Toronto, 12 $, (416) 340-2540

Cette publication couvre l’actualité ontarienne parfois absente des périodiques plus importants, donnant ainsi un aperçu utile des questions qui ont une incidence sur les conseils scolaires et les enseignantes et enseignants en Ontario. Ses articles, toutefois, ne se limitent pas à l’Ontario; elle proposait récemment un article sur les problèmes financiers des Territoires du Nord-Ouest et une entrevue avec Carol Shields, auteure du roman The Stone Diaries qui a été primé.

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Green Teacher: education for planet earth
Trimestriel, Green Teacher, Toronto, 23,36 $ plus TPS, (416) 960-1244

Cette publication est toute une réussite locale; des enseignantes et enseignants en assurent la rédaction et le soutien. Green Teacher compte maintenant des rédacteurs régionaux partout au Canada et aux États-Unis, permettant à ce «petit magazine» de très bien couvrir l’actualité environnementale en Amérique du Nord et ailleurs.

Elle regorge de moyens d’intégrer l’éducation environnementale dans le curriculum et constitue une ressource unique sur la question. Elle est inscrite au Répertoire canadien sur l’éducation, à ERIC et au répertoire des périodiques canadiens.

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Orbit: a commentary on the world of education
Trimestriel, Institut d’études pédagogiques de l’Ontario de l’Université de Toronto, Toronto, 38,52 $, (416) 267-2185

Voici un titre incontournable pour qui veut scruter le paysage de l’éducation au Canada. La table des matières d’Orbit renferme des noms familiers comme Hargreaves, Fullan, Leithwood et Earl. Les articles sont toujours opportuns et rédigés par des experts en la matière.

Les articles couvrent la période de la petite enfance jusqu’aux études secondaires et l’obtention du diplôme. Des numéros récents ont abordé certains sujets comme les programmes d’alphabétisation fondés sur la méthode globale ou synthétique – une excellente discussion sur la question pour les experts comme les néophytes – la transparence dans les écoles et le rôle changeant des fédérations d’enseignantes et d’enseignants en Ontario.

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Our Schools Our Selves
Six numéros par année – trois périodiques, trois livres –
Our Schools/Our Selves Education Foundation, Toronto, 38 $, (416) 497-4110, poste 605

Voici un magazine qui ne fait pas semblant et qui demeure la voix active et éclairée de la gauche.  Our schools Our Selves se donne comme nom le magazine des activistes en éducation et il ne déçoit pas.  Pour obtenir un point de vue passionné sur le lobbying à la législature, le processus politique et les priorités des entreprises pour la classe, c'est là qu'il faut s'arrêter.

Chris Ball est bibliothécaire de l'Ordre.

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Legal Handbook For Educators, Fourth Edition
d’Anthony F. Brown

Critique de John Cruickshank

L’introduction ne laisse aucun doute quant au contenu du livre : «cet ouvrage porte sur la loi en matière d’éducation en Ontario».

Tony Brown, l’auteur, a organisé et expliqué les dispositions clés des lois et règlements pertinents pour les rendre plus accessibles et compréhensibles. Les lois et règlements principaux sont mis en valeur grâce à une présentation facile à lire et les articles les plus utiles au quotidien sont décrits en détail.

Plus précisément, huit chapitres portent sur la Loi sur l’éducation : Aller à l’école (assiduité scolaire), Rôles et responsabilités statutaires, Gestion de la profession enseignante (Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario), Éducation de l’enfance en difficulté, Négociation collective entre conseils et enseignants, Négligence et Administration scolaire.

Dans chaque chapitre, l’auteur aborde les divers aspects sous la formule question et réponse, ce qui rend cet ouvrage encore plus utile. Les réponses aux questions sont détaillées et, fait important à souligner, elles renvoient à des articles des lois et règlements pertinents, ce qui guide le lecteur vers des détails supplémentaires, si nécessaire.

Les annexes, faciles à consulter, comprennent les lois et règlements essentiels : cinq Notes politique/programme, le Guide du dossier scolaire de l’Ontario, 13 règlements pris en application de la Loi sur l’éducation, quatre règlements pris en application de la Loi sur l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario, des extraits de la Loi sur l’éducation, de la Loi sur l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario, de la Loi sur la profession enseignante, de règlements pris en application de la Loi sur la profession enseignante, de la Loi sur l’entrée sans autorisation, de la Charte canadienne des droits et libertés, de la Loi sur la procédure de révision judiciaire et de la Loi sur l’exercice des compétences légales.

Ce livre constitue une référence essentielle en matière de droit en éducation. En plus d’être une ressource que tout administrateur scolaire devrait avoir, les renseignements légaux qu’il renferme sont présentés de manière à en faciliter l’accès à quiconque travaille dans le domaine de l’éducation en Ontario. Voilà un ouvrage à jour qui m’a jusqu’ici été des plus utiles.

Legal Handbook for Educators, Fourth Edition, Toronto, 1998; ISBN 0-459-23801-9; 48 $; Carswell Thomson Professional Publishing; (416) 609-3800 ou 1-800-387-5164.

John Cruickshank est surintendant au Conseil scolaire de district de Peel et vice-président du conseil de l’Ordre.