Pour parler professionLa revue de L’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario
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Pour parler profession vous invite à écrire des lettres et des articles sur des domaines d’intérêt pour la profession. Nous nous réservons le droit d’abréger vos textes. Pour être publiée, une lettre doit comporter le numéro de téléphone de jour de son auteur. Envoyez votre texte à : revue@oct.ca ou à la Rédaction, Pour parler profession, 121, rue Bloor Est, Toronto ON  M4W 3M5.

Participation, représentation et autres idéaux

Démocratie participative

Votre article «Le courage d’enseigner en Afghanistan» et le rapport sur l’élection du conseil (décembre 2006) constituaient une juxtaposition intéressante.

Il semble que les 204 592 membres de l’Ordre admissibles au vote ont du mal, eux aussi, à composer avec la démocratie. Avec un taux de participation de 5,54 pour 100, l’Ordre se retrouve en compagnie des dictatures du tiers monde sur le plan de la participation démocratique.

On pouvait voter par une connexion internet protégée. Y a-t-il quelqu’un qui enseigne en Ontario qui n’a pas accès à un ordinateur?

M. Hutchins fait remarquer que «la mort de la démocratie ne résultera probablement pas d’un assassinat par embuscade, mais plutôt d’une lente extinction due à l’apathie, l’indifférence et la sous-alimentation».

Il est temps que l’Ordre fasse preuve d’un leadership décisif et direct, et manifeste sa pertinence dans la vie professionnelle de ses membres.

G. Robin Cooke a enseigné à l’école secondaire Delhi District du Grand Erie DSB.


Représentation visuelle

Chaque numéro de Pour parler profession ajoute à ma frustration. Les membres de la région du Grand Toronto et des environs continuent de faire l’objet d’une attention excessive.

La population enseignante de l’Ontario se trouve dans toutes les régions et provient de diverses cultures. Regardez au-delà du seuil de votre porte, et vous trouverez des pédagogues qui méritent de figurer dans votre revue. Il s’agit de créer une norme d’empathie, de respect, de confiance et d’intégrité entre la revue et la population enseignante de la province. Vous devriez pouvoir utiliser un peu de vos recettes publicitaires de plus d’un million de dollars pour offrir une juste représentation.

Les pédagogues essaient de donner à leurs élèves et à leurs familles une voix dans la salle de classe, en leur permettant notamment de se voir dans leur milieu et dans le matériel scolaire.

Richard Simpson enseigne la 6e année à l’école publique Leslie Park de l’Ottawa-Carleton District School Board.


Donnez-leur une chance

Le rapport sur la Transition à l’enseignement (décembre 2006) nous fait part des difficultés des nouveaux enseignants. Les directions d’école engagent des retraités pour combler des postes de suppléance à long terme. Il s’agit souvent de personnes qui retournent à l’école qu’ils ont quittée.

Ces postes devraient d’abord être offerts aux nouveaux enseignants, qui apprendront et bénéficieront des connaissances de leur entourage. Les retraités peuvent travailler s’ils le veulent, mais devraient être les derniers considérés pour les postes à long terme.

Permettez aux recrues d’enseigner!

Carol Nelson est retraitée depuis 2005 du Toronto DSB. Elle a enseigné pendant 27 ans aux élèves ayant des troubles du développement à Scarborough.


Normes d’exercice

Quelle ironie! L’article «Publication des normes révisées», dans lequel on fait l’éloge des normes d’exercice et de déontologie révisées, est suivi de l’article sur les défis que vivent les enseignantes et enseignants, surtout les nouveaux, qui veulent exercer la profession qu’ils ont choisie.

Est-il éthique d’inciter les étudiants à faire des études en enseignement quand il y a si peu de bons emplois?

Est-il juste de faire croire aux personnes formées à l’étranger et certifiées en Ontario qu’elles trouveront un emploi valorisant dans notre province? Honnêteté, respect, intégrité? À mon avis, non.

Les administrations scolaires respectent-elles les normes d’exercice de la profession quand elles démontrent si peu d’égards pour les nouveaux diplômés? Nous n’oserions jamais déplacer tous les jours un élève d’une classe ou d’une école à l’autre tout en s’attendant à ce qu’il fasse du bon travail et apprenne de façon efficace.

Selon les normes, les membres de l’Ordre font preuve d’engagement envers leurs élèves et encouragent la création de communautés d’apprentissage basées sur la collaboration.

N’avons-nous pas droit au même traitement?

Louise Elkin est retraitée depuis 2004 du Toronto DSB où elle était spécialiste de musique à l’élémentaire et titulaire de classe.


Corrections

Une erreur s’est glissée à la page 61 du numéro de décembre 2006. Jacques Tremblay représente les Conseils de langue française – élémentaire et secondaire, et non pas les Conseils catholiques de langue française comme nous l’avions écrit.