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La parole est À vousLes défis de la suppléancePour nombre de pédagogues en quête d’un poste régulier, la suppléance est souvent la meilleure façon d’acquérir de l’expérience. Ayant moi-même fait de la suppléance pendant plusieurs années en Colombie-Britannique et en Ontario (à titre de nouvel arrivant), j’aimerais donner quelques conseils aux suppléants, surtout à ceux qui viennent d’entrer dans la profession. Ne prenez pas les refus comme une atteinte personnelle. Nous avons tous essuyé des échecs après avoir passé une entrevue. Vu le nombre de pédagogues à la recherche d’un emploi pour le nombre de postes disponibles, vous pourriez très bien être un candidat parmi cent autres. Demandez à la personne qui vous a interviewé quels étaient vos points forts et ce que vous devriez améliorer. Prenez des cours menant à une QA. C’est une bonne façon de se former un réseau et de rencontrer des gens; et le perfectionnement professionnel devrait se trouver en tête de liste. Que vous suiviez le cours en ligne ou en classe, cette nouvelle aptitude vous rendra plus attrayant aux yeux des employeurs. Apprenez à connaître le personnel de soutien. Les réceptionnistes et adjoints administratifs sont les héros méconnus d’une école. Ils peuvent vous donner des renseignements précieux et vous simplifier la tâche à l’école. Montrez-leur du respect et, si vous avez une période libre, offrez-leur de l’aide. Suppléance n’égale pas garde d’enfants. À son retour, l’enseignant sera heureux de constater que le suppléant a fait avancer le programme. Si vous êtes à l’aise, essayez d’enseigner la matière que les élèves étudient plutôt que de les surveiller pendant qu’ils remplissent des questionnaires. (La gestion de classe ne s’en trouvera que simplifiée.) Dites à la personne que vous remplacez que vous seriez heureux d’enseigner une leçon et, s’il est d’accord, demandez à ce qu’un membre de la direction vous observe. N’abandonnez pas. On le répète, mais c’est vrai! Quand j’étais en Colombie-Britannique, j’ai décroché un poste régulier dans une école fantastique après des années de suppléance. Les élèves et le personnel étaient merveilleux. Si vous aimez ce que vous faites, cela se verra et, en fin de compte, vous obtiendrez le poste convoité. Je vous souhaite la meilleure des chances. Siamak Boroomand fait de la suppléance dans six écoles indépendantes du Grand Toronto. Attribution des coûtsOn explique en partie l’augmentation de la cotisation par les frais liés aux enquêtes. A-t-on pensé à attribuer, en tout ou en partie, ces frais aux coupables? Je suis directrice d’école à la retraite, et on me demande toujours de payer la cotisation en entier en raison de la charge administrative (c’est là une tout autre question). Je crois qu’en faisant de la sorte, on contribuerait à maintenir le coût net des enquêtes à des montants raisonnables. Serait-il possible de présenter les frais liés à chaque enquête dans le rapport? Sandy Blackshaw, ancienne directrice d’école à la retraite, fait de la suppléance pour le Lambton Kent District School Board. L’Ontario d’abordJe réagis au mot du registrateur dans le numéro de décembre 2008 («Notre processus d’agrément des pédagogues témoigne de notre vigilance»). Vous allez peut-être me trouver protectionniste et injuste, mais je crois que nous devons voir à ce que les personnes formées en Ontario obtiennent un emploi avant de penser aux autres. Cela irait dans la même veine que d’acheter des produits locaux pour appuyer notre communauté ou, dans la mesure du possible, des produits fabriqués au Canada. J’enseigne en Ontario depuis près de 30 ans, et je crois qu’il est de mon devoir de prendre position pour ceux et celles qui n’ont pas d’influence sur la profession. J’ai enseigné à beaucoup trop de personnes qui n’ont pas pu trouver de travail dans leur propre province. Et leurs impôts ont contribué à mon salaire. L’Ordre devrait sonder ses membres avant de prendre des mesures qui avantagent des pédagogues formés à l’étranger au détriment de ceux du pays. Pour ma part, je serais contre. Ce n’est que justice. Doug Saunders enseigne l’éducation coopérative et l’orientation au choix de carrière de la 10e à la 12e année à l’école secondaire I.E. Weldon de Lindsa Votre opinion nous importe…Écrivez-nous à revue@oeeo.ca. |