Transition à l’enseignement 2009

Le manque de débouchés ne décourage pas les nouveaux pédagogues

de Frank McIntyre

 

Patience et souplesse sont des qualités importantes que les nouveaux pédagogues peuvent apporter dans la salle de classe, et elles s’avèrent cruciales dans la recherche d’un premier emploi en enseignement.


D’après le rapport sur la transition à l’enseignement de 2008, le marché de l’emploi pour les nouvelles enseignantes et les nouveaux enseignants s’est encore rétréci en 2009. La plupart des nouveaux diplômés des facultés d’éducation montrent toutefois qu’ils sont prêts à persévérer dans leur choix de carrière et à patienter des mois, voire des années, pour décrocher un emploi à plein temps en enseignement.

Effectué au printemps 2009, le sondage sur la transition à l’enseignement auprès des diplômés de 2008 et des enseignants formés à l’extérieur de la province, puis agréés en 2008, démontre que la tendance observée depuis quelques années se maintient.

Seulement 31 % des nouveaux venus dans la profession ont déclaré qu’ils occupaient un poste permanent à la fin de leur première année de carrière. Par ailleurs, le taux de sous-emploi s’élève maintenant à 42 %, alors que celui de l’enseignement à temps partiel atteint 38 % et que le pourcentage des nouveaux enseignants qui ne font que de la suppléance se situe à 32 %.    

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Par ailleurs, 17 % des diplômés de 2008 ont dit avoir été incapables, malgré tous leurs efforts, de trouver un emploi en enseignement au cours de l’année suivant l’obtention de leur diplôme. Cela représente une augmentation considé­rable par rapport aux taux de 3 à 6 % observés au cours des quatre dernières années.

Peu de possibilités d’emploi en anglais

Les titulaires d’un diplôme d’enseignement en anglais ­doivent s’armer d’encore plus de patience pour décrocher le poste régulier à plein temps auquel ils aspirent. Parmi les diplômés de 2008 qui sont actifs sur le marché de l’enseignement en 2009, qu’ils détiennent un emploi ou non :

La concurrence est énorme pour les postes d’enseignement en anglais à l’élémentaire.

Il est extrêmement difficile d’obtenir un emploi en enseignement dans un conseil scolaire, et il est presque impossible de se faire inscrire sur la liste de suppléance.

Diplômé de 2008 aux cycles primaire et moyen, sans emploi, région de Toronto

À la fin de leur première année de carrière, la moitié des personnes qualifiées pour enseigner en anglais aux cycles primaire et moyen continuaient à faire de la suppléance à la journée. Seulement une personne sur six (16 %) a décroché un poste en enseignement à plein temps. Près de trois personnes sur cinq (58 %) se sont déclarées sous-employées. Enfin, une personne sur quatre (26 %) n’a pu trouver le moindre emploi en enseignement.

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Les perspectives d’emploi se sont avérées meilleures pour les anglophones pouvant enseigner aux autres cycles. Chez les personnes qualifiées pour enseigner aux cycles moyen et intermédiaire, une sur cinq (21 %) a décroché un emploi permanent, cette proportion s’élevant à une sur trois (32 %) chez les personnes qualifiées pour enseigner aux cycles intermédiaire et supérieur, et à plus de une sur deux (55 %) chez les nouveaux enseignants qualifiés en éducation technologique.

L’obtention d’un emploi en enseignement dès ma première année de carrière a été une expérience positive. On m’a offert différents postes et j’ai accepté celui qui me convenait le mieux.

Enseigne les sciences aux cycles moyen et intermédiaire dans le Sud-Ouest de l’Ontario

J’ai postulé de nombreux emplois et je travaille maintenant à 250 km de l’endroit où j’aimerais vivre.

Enseigne les mathématiques et la musique (poste permanent) dans le Nord-Ouest de l’Ontario

Les taux de suppléance à la journée et de sous-emploi sont également moins élevés chez ces pédagogues que chez ceux des cycles primaire et moyen. Bien qu’il soit à la hausse par rapport aux années précédentes, le chômage involontaire de ces diplômés est moins élevé que chez les personnes qualifiées pour enseigner aux cycles primaire et moyen.

Les enseignantes et enseignants qualifiés en éducation technologique continuent de bénéficier de perspectives d’emploi meilleures dès leur première année de carrière.

J’ai eu la chance de décrocher un poste permanent auprès du conseil scolaire de mon choix tout de suite après avoir obtenu mon diplôme.

Enseigne l’éducation technologique dans la région de Toronto

Même si une minorité d’enseignants décrochent un emploi permanent en anglais la première année de leur carrière, on observe des écarts géographiques.

Les chances d’obtenir un emploi permanent sont plus élevées à Toronto (40 %) et dans le Nord-Ouest (37 %). Cette proportion tombe à une personne sur cinq (22 %) en périphérie de Toronto, tandis qu’elle n’est plus que de 12 % dans le Centre, l’Est et le Sud-Ouest de la province, et de 14 % dans le Nord-Ouest.

Par contre, 68 % des personnes qui ont quitté la province l’année suivant l’obtention de leur diplôme pour enseigner ailleurs ont déclaré avoir décroché un emploi permanent.

J’ai facilement décroché un emploi permanent outre-mer parce que l’on y cherche constamment des enseignants.

Enseigne les mathématiques aux cycles intermédiaire et supérieur à Londres

Les perspectives d’emploi témoignent d’un resserrement graduel du marché depuis quelques années. Le nombre d’emplois permanents est à la baisse pour toutes les qualifications, à l’exception de l’éducation technologique.

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L’enseignement à temps partiel, la suppléance à la journée et le sous-emploi ont connu une hausse dans tous les groupes de qualifications pendant la même période.

Je fais de la suppléance depuis l’obtention de mon diplôme. J’ai décroché un poste de suppléance à long terme et j’espère obtenir un emploi permanent. En faisant de la suppléance auprès de deux conseils scolaires, j’ai été capable de travailler tous les jours.

Suppléante aux cycles intermédiaire et supérieur, qualifiée pour enseigner la géographie et l’éducation physique et la santé, Centre de l’Ontario

Avantage moins marqué de l’enseignement en français

Malgré la vigueur de longue date du marché de l’enseignement en français, les diplômés de 2008 ont fait face à une baisse de la demande. Les nouveaux arrivants dans la profession qui peuvent enseigner en français continuent d’avoir moins de difficultés que les autres à décrocher un emploi, car plus de la moitié avaient un emploi permanent au printemps 2009.

J’ai décroché un premier poste de suppléance à long terme une semaine après avoir terminé ma formation à l’enseignement. Le directeur adjoint avait communiqué avec mon université parce qu’il cherchait quelqu’un pour enseigner la musique.

Suppléante à long terme en musique, diplômée d’un programme de formation à l’enseignement en français, aux cycles intermédiaire et supérieur

J’ai décroché un emploi à plein temps en 2006 alors que j’étais inscrite au B. Éd. alternatif de l’Université Laurentienne et qu’il y avait une pénurie de personnel enseignant francophone qualifié. Je travaille à la même école depuis trois ans.

Enseignante à l’élémentaire ayant un emploi permanent dans un conseil scolaire de langue française, Mississauga

Le taux d’obtention d’un poste permanent pendant la première année a baissé pour la première fois en six ans chez ceux qui peuvent enseigner en français, passant de 72 % l’année précédente à 51 %. Le taux de suppléance à la journée à la fin de l’année est passé de 8 % à 13 %. Malgré cette hausse, ce taux est demeuré trois fois moins élevé que chez ceux qui enseignent en anglais.

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On observe une baisse du taux d’obtention d’un poste dans tous les groupes de personnel enseignant francophone, tels que définis dans le rapport sur la transition à l’enseignement. Chez les diplômés d’un programme en français, 47 % ont déclaré occuper un poste permanent. Ce taux était de 45 % chez les personnes engagées par un conseil scolaire de langue française, et de 51 % chez les nouveaux enseignants du français langue seconde (FLS) occupant un poste dans un conseil scolaire de langue anglaise.

J’enseigne dans une réserve des Premières Nations de la Saskatchewan. J’ai dû déménager pour obtenir un poste. Les possibilités d’emploi pour les nouveaux enseignants sont bien insuffisantes en Ontario.

Diplômée pour enseigner aux cycles primaire et moyen, en français, enseigne à contrat, à plein temps.

Malgré l’affaiblissement de ces taux, seulement une personne ou moins sur cinq de chacun de ces sous-groupes a dit avoir été sous-employée pendant sa première année de carrière (comparativement à environ la moitié des répondants anglophones) et à peine 2 % ont déclaré être involontairement au chômage.

Depuis le début de l’étude sur la transition à l’enseignement, tant le marché des conseils scolaires de langue française que celui du FLS au sein des conseils scolaires de langue anglaise ont rapidement absorbé presque toutes les personnes nouvellement diplômées. Comme les données d’une seule année ne suffisent pas pour définir une tendance, il faudra se reporter aux sondages qui seront effectués en 2010 et en 2011 pour déterminer si le long déclin observé dans le marché de l’enseignement en anglais s’étend maintenant du côté du français.

Le changement considérable du marché de l’enseignement en anglais dans la province est la principale tendance qui se manifeste depuis le début de cette étude de huit ans, et le pourcentage de nouveaux diplômés ayant obtenu un poste régulier pendant leur première année de carrière est passé de 70 % en 2001, à 24 % en 2008.

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Diplômés des collèges frontaliers

Depuis 2001, les collèges américains des États du Maine et de New York ont formé plus de 12 000 enseignantes et enseignants de l’Ontario. Le resserrement du marché de l’emploi en enseignement observé depuis quatre ans dans la province signifie cependant que les titulaires d’un diplôme de l’un de ces collèges ont maintenant moins de chances de trouver un emploi que les titulaires ontariens.

Le sondage de 2009 révèle que les taux de chômage et de sous-emploi sont maintenant très élevés chez les diplômés d’un collège frontalier américain.

Je suis l’une des rares personnes de ma classe à avoir réussi à se faire inscrire sur une liste de suppléance. Ma première année de suppléance a été très enrichissante, mais le nombre limité d’emplois est une source de stress.

Suppléant, diplômé d’un collège frontalier, Toronto

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Chez les diplômés d’un collège américain de 2008 qui occupaient un poste en enseignement, seulement un sur dix a déclaré avoir décroché un poste permanent. Par ailleurs, plus de la moitié (54 %) ont affirmé avoir été sous-employés pendant l’année scolaire 2007-2008, tandis qu’une personne sur trois (36 %) a avoué avoir été incapable de se trouver le moindre emploi un an après l’obtention de son diplôme. Enfin, quelque 90 % de ces personnes ont signalé qu’elles étaient toujours au chômage à la fin de l’année ou qu’elles avaient été sous-employées pendant leur première année professionnelle.

Les titulaires d’un diplôme d’une faculté d’éducation de l’Ontario ont eu trois fois plus de chances de décrocher un emploi à plein temps (33 %), et leur taux de sous-emploi (15 %) s’est avéré deux fois moins élevé que chez les diplômés d’un collège frontalier américain.

Les nouveaux diplômés sont néanmoins déterminés

Combien de temps faut-il aujourd’hui pour trouver un emploi?

Des enseignantes et enseignants choisissent de pour­suivre leur carrière en faisant de la suppléance à la journée, en travaillant à temps partiel ou en acceptant des affectations à long terme. Le nombre d’entre eux qui se disent sous-employés et au chômage constitue le meilleur indice pour mesurer l’effet du marché sur le temps requis pour décrocher un emploi en enseignement.

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Les enseignantes et enseignants comptant cinq ans de carrière ou moins et qui se disent sous-employés et au chômage offrent une réponse à cette question.

En 2009, deux enseignants en première année de carrière sur cinq ont déclaré avoir travaillé autant qu’ils le souhaitaient. Cette proportion était de deux sur trois chez les personnes en deuxième ou en troisième année de carrière, de quatre sur cinq chez celles qui comptaient quatre ans de carrière, et de six sur sept chez celles qui en comptaient cinq.

J’ai eu la chance de décrocher un poste de suppléance immédiatement après avoir obtenu mon diplôme. On nous avait toutefois prévenu de ne pas espérer obtenir de poste permanent avant au moins sept ans.

Suppléante à la journée, qualifiée pour enseigner les mathématiques au secondaire, Sud-Ouest de l’Ontario

Les taux de chômage et de sous-emploi dans le domaine de l’enseignement ont augmenté tous les ans pendant les quatre dernières années de l’étude sur la transition à l’enseignement.

Depuis 2006, le taux cumulatif de chômage et de sous-emploi est passé de 30 à 59 % chez les enseignants en première année de carrière, et de 20 à 38 % chez ceux en deuxième année. Ce taux a également augmenté chez les personnes comptant de trois à cinq années de carrière. Cette tendance bien établie laisse présager que le temps requis pour trouver un emploi permanent pourrait être plus long chez les nouveaux diplômés que chez les répondants au sondage de 2009 qui enseignent depuis deux à cinq ans.

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Malgré les conditions difficiles du marché et les taux élevés de chômage et de sous-emploi en début de carrière, la plupart des nouveaux venus dans la profession semblent déterminés à faire carrière en enseignement.

Près de la moitié des enseignantes et enseignants en première année de carrière en 2009 prévoyaient enseigner l’année suivante, que ce soit en Ontario (87 %) ou à l’extérieur de la province (8 %).

Pendant ma première année d’enseignement, j’ai fait six jours de suppléance. J’espère travailler plus souvent l’an prochain.

Enseignante de FLS sans emploi, Toronto

Quand on demande aux nouveaux venus dans la profession s’ils croient qu’ils seront toujours dans l’enseignement dans cinq ans, plus de 9 sur 10 affirment qu’ils le seront très certainement (76 %) ou probablement (16 %). Certains ne le savent pas, alors que moins de 2 % des répondants ont déclaré qu’ils n’enseigneront plus ou probablement plus dans cinq ans.

Cette première année d’enseignement a été une très grande source de frustration pour moi. J’avais beau me sentir préparée et avoir pleinement confiance en mes aptitudes professionnelles, j’ai été incapable de décrocher un emploi. Je vais quand même tout faire pour atteindre mon objectif, car je suis déterminée à faire carrière en enseignement.

Suppléante à temps partiel aux cycles primaire et moyen, Centre de l’Ontario


Les néo-Canadiens sont les plus touchés par le resserrement du marché.

L’Ontario agrée tous les ans plus de 3 000 enseignantes et enseignants formés à l’étranger, dont un sur quatre est néo-Canadien. Après cette première étape pour faire reconnaître leurs compétences pour enseigner en Ontario, ces personnes font face à des défis de taille pour obtenir un emploi dans leur profession, dans la province.

Depuis le début de cette étude il y a huit ans, on observe un écart considérable, en ce qui concerne les chances de trouver un emploi, entre les personnes formées en Ontario et celles formées à l’extérieur de la province. Les néo-Canadiens sont particulièrement désavantagés. L’écart s’est légèrement réduit pendant l’année scolaire 2008-2009, puisque le taux de succès dans la recherche d’un emploi a continué de baisser pour une cinquième année consécutive chez les recrues formées en Ontario, tandis que les néo-Canadiens continuent d’avoir de la difficulté à poursuivre leur carrière en enseignement dans la province.

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Chez les néo-Canadiens ayant obtenu l’autorisation d’enseigner en Ontario en 2008, plus d’un sur trois ont rapporté n’avoir trouvé aucun emploi en enseignement pendant l’année scolaire 2008-2009. Ce taux de chômage involontaire est plus du double de celui des diplômés d’une faculté de l’Ontario. En plus du taux de sous-emploi plus élevé qu’accusent les enseignantes et enseignants néo-canadiens, seulement 10 % de ceux qui se trouvaient l’an dernier sur le marché de l’enseignement ont déclaré avoir travaillé autant qu’ils l’auraient souhaité.

Très peu d’enseignantes et enseignants néo-canadiens ont décroché un poste permanent dès leur première année d’enseignement en Ontario. Seulement une personne sur dix a réussi à obtenir ce type d’emploi plus sûr pendant l’année scolaire 2008-2009, ce qui constitue un taux de succès trois fois moins élevé que chez les diplômés de l’Ontario.

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Les écoles privées jouent un rôle important dans le recrutement des néo-Canadiens qui commencent leur carrière en Ontario. En effet, plus du quart des personnes occupant un poste en enseignement pendant l’année scolaire 2008-2009 ont déclaré travailler dans le système privé, et les trois quarts ayant un poste permanent ont dit travailler à l’extérieur du réseau des écoles publiques.

Les perspectives d’emploi sont moins bonnes pour les Ontariennes et Ontariens qui ont été formés dans une autre province, aux États-Unis ou ailleurs dans le monde que pour ceux diplômés d’une faculté ontarienne. La situation est la même pour les enseignantes et enseignants venus des autres provinces canadiennes.


Perspectives d’emploi difficiles dans le monde

Le marché de l’emploi qu’envisagent les nouveaux pédagogues se resserre dans de plus en plus de pays de langue anglaise.


Insertion professionnelle réussie

Plus de 18 500 nouvelles enseignantes et nouveaux enseignants ont terminé avec succès le Programme d’insertion professionnelle du nouveau personnel enseignant depuis son introduction en 2005-2006.

Le programme obligatoire pour le nouveau personnel des systèmes financés par les fonds publics comprend trois éléments : une orientation, du mentorat et du perfectionnement professionnel en milieu de travail. Il faut obtenir deux évaluations satisfaisantes pour remplir cette exigence et obtenir la mention sur le certificat de qualification et d’inscription.

Quelque 1 100 personnes ont suivi le programme la première année de sa mise en œuvre. Au cours des deux années suivantes, environ 6 000 autres avaient terminé le programme, et le nombre est passé à 5 435, en 2008-2009.


La profession perd de son intérêt

Les demandes d’admission auprès des facultés d’éducation montent et descendent au gré du marché de l’emploi en enseignement. Après avoir reçu des demandes de quelque 16 000 postulants au cours des trois dernières années, les universités ont vu les demandes d’admission aux programmes consécutifs de formation à l’enseignement tomber à moins de 12 000 en 2009. C’est en 1997 et en 1998 que les demandes d’admission ont atteint leur niveau le plus bas. Le Centre de demande d’admission aux universités de l’Ontario avait alors enregistré moins de 8 000 demandes.

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L’agrément d’Ontariennes et d’Ontariens ayant suivi un programme de formation à l’enseignement dans un collège frontalier américain commence aussi à diminuer. Après avoir atteint 1 750 en 2006, le nombre de diplômés de ces établissements à joindre les rangs de la profession enseignante en Ontario est descendu à 1 350 en 2009.

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Si les demandes d’admission continuent de chuter en Ontario au risque d’atteindre le déclin historique des années 1990 – lorsque le marché de l’enseignement dans la province était aussi très difficile d’accès pour les nouveaux venus – nous verrons diminuer encore davantage le nombre de personnes formées dans les facultés de l’Ontario, les collèges frontaliers et ailleurs dans le monde à recevoir l’agrément pour enseigner dans la province.


L’étude sur la transition à l’enseignement, qui porte sur les nouveaux pédagogues pendant l’année scolaire 2008-2009, examine le taux de succès de l’intégration professionnelle et l’expérience en enseignement des diplômés de 2004 à 2008 ainsi que des personnes ­formées à l’extérieur de la province et qui ont été agréées en 2008. Le nombre de personnes ayant répondu au sondage était de 3 713.

L’étude sur la transition à l’enseignement a été rendue possible grâce à une subvention du ministère de l’Éducation de l’Ontario. Ce rapport ne reflète pas nécessairement les politiques, opinions ou ­exigences du ministère de l’Éducation de l’Ontario.