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Échos de la profession

Pour parler profession vous invite à écrire des lettres et des articles sur des domaines d’intérêt pour la profession. Nous nous réservons le droit d’abréger vos textes. Pour être publiée, une lettre doit être signée et comporter le numéro de téléphone de jour de son auteur. Envoyez votre texte à : La Rédaction, Pour parler profession, 121, rue Bloor Est, Toronto ON M4W 3M5; courriel : revue@oct.ca.

De la diversité des opinions naît la richesse

Diversité?

Parmi les visages souriants des nouveaux diplômés de l’Université Brock en couverture du numéro de juin, il semblait n’y avoir aucune minorité ethnique ni aucune personne avec une invalidité.

Où sont les fameux changements démographiques de la profession enseignante qui est censée refléter la diversité ethnoculturelle des élèves ontariens? Les minorités visibles, les autochtones et les personnes handicapées doivent-ils se contenter d’observer de loin, nourrissant l’espoir d’obtenir un poste à temps plein au moment même où les conseils réduisent leur effectif?

Ken Stone enseigne le français langue seconde au Grand Erie District School Board et est président de la Community Coalition Against Racism à Hamilton.


Enseignante depuis longtemps, j’ai été déçue par la page couverture du mois de juin : où se trouvait donc la diversité? Un seul diplômé sur les 21 n’était pas blanc, et les femmes étaient deux fois plus nombreuses que les hommes. La profession a besoin d’hommes.

Il y a deux ans, j’enseignais la géométrie de 12e année à la RH King Academy. Mes élèves étaient issus de divers milieux ethniques. Sur toute la classe, seuls quatre garçons étaient blancs. Par bonheur, mes élèves n’ont pas vu votre revue; ils en auraient déduit qu’ils n’ont pas leur place à la faculté d’éducation.

Sharyn Devine a enseigné les sciences et les mathématiques, et a été directrice adjointe. Depuis sa retraite, elle travaille comme suppléante au Toronto District School Board.


La cloche a sonné

La pénurie d’enseignants ne sera bel et bien révolue que si les nouvelles recrues restent en poste. Si elles éprouvent des difficultés trop grandes et ne bénéficient pas suffisamment de soutien, elles partiront, entraînant ainsi une nouvelle pénurie.

Je félicite l’Ordre de faire pression sur le ministère de l’Éducation pour la mise en place d’un programme de mentorat. Souhaitons qu’il soit mis en œuvre sous peu.

Y a-t-il du nouveau à ce chapitre?

Andrew Shaw était chef de programme en anglais, littératie et langues au Lambton Kent District School Board. Il enseignera l’anglais au Northern Collegiate à Sarnia cet automne.


Félicitations

Je tiens à vous féliciter pour l’article «Internet au quotidien» (juin 2005). C’est un des plus intéressants et des mieux documentés que j’ai lu dans Pour parler profession. L’internet pourrait révolutionner la profession si les enseignants en maîtrisent le potentiel.

Michael Reist est chef de la section d’anglais à l’école Robert F. Hall du Dufferin-Peel Catholic DSB.


Certification

J’ai reçu mon diplôme du collège Daemen de Buffalo en 2005. Je possède une M.Sc. en éducation de la petite enfance et j’ai satisfait aux exigences pour recevoir l’autorisation d’enseigner en Ontario et dans l’État de New York.

J’ai passé trois examens pour obtenir le certificat d’aptitude pédagogique de New York. Ces examens répondent aux exigences de la loi sur l’éducation de New York en vue d’obtenir l’autorisation d’enseigner. Ils permettent d’évaluer les connaissances et compétences du candidat en arts libéraux et sciences, théorie et pratique de l’enseignement et la matière de spécialité choisie. Ces trois tests sont plus exhaustifs et complexes que ne l’était le test de l’Ontario. Les postulants de New York qui ont l’intention d’enseigner en Ontario doivent également compléter 15 semaines consécutives d’enseignement à temps plein dans un conseil scolaire de l’Ontario, soit davantage que pour les candidats des facultés d’éducation de l’Ontario.

À mon avis, on devrait reconnaître les qualifications de ceux qui ont obtenu l’autorisation d’enseigner en Ontario dans un collège frontalier.

Jennifer Hall est à la recherche d’un poste contractuel aux cycles primaire et moyen dans le sud-est de l’Ontario pour l’an prochain.


Suppléer au manque

Je suis d’accord avec Barry Weisleider : on préfère les enseignants à la retraite quand il est question de suppléance. Mais si la suppléance n’est pas un terrain de formation pour les nouveaux enseignants, comme le soulignait un autre lecteur, alors où se diriger?

Pendant de nombreuses années, j’ai fait de la suppléance durant mes congés, dans l’espoir de décrocher un poste permanent en enseignement. À mon manque d’expérience s’ajoute de la discrimination fondée sur l’âge. J’ai donc décidé de tout abandonner. Heureusement, je peux compter sur une autre carrière.

Sharon Anderson enseigne les études commerciales à Mississauga au Peel DSB.