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Je suis en train de terminer la présente chronique (au grand soulagement de l’Unité des communications) la veille des élections présidentielles américaines et à peine deux semaines après les élections fédérales canadiennes. Nous traversons une période comme nulle autre pour les mordus de politique, dont je fais partie sans réserve. La bonne nouvelle, c’est que cette période n’est pas finie, puisque en ce mois de décembre, le conseil de l’Ordre commence à recevoir les candidatures aux élections du cinquième conseil, qui se tiendront pendant la nouvelle année. En effet, pendant que le reste du continent souffre du sevrage politique et du marasme d’une autre saison froide, les membres de l’Ordre sont à l’orée d’une campagne électorale fort intéressante de cinq semaines au cours de laquelle candidates et candidats feront de leur mieux pour obtenir un siège au cinquième conseil de l’Ordre.
Je trouve dommage que nombre d’entre vous ne ressentez pas le même enthousiasme que moi envers le processus électoral. Moins de 60 pour cent des Canadiennes et Canadiens ont exercé leur droit de vote le 14 octobre dernier, soit un record historique de piètre participation. Pire encore, moins de 10 pour cent des membres de l’Ordre ont voté aux élections de 2006. Un si faible taux de participation serait décourageant si je ne me disais pas que les choses ne peuvent que s’améliorer. Vous avez le choix d’exercer ou non votre droit de vote. Toutefois, ne sous-estimez pas l’importance du conseil. Le conseil, majoritairement composé d’enseignantes et d’enseignants qui travaillent en salle de classe, élabore et approuve des règlements qui régissent la profession. Souvenez-vous que nous sommes votre organisme de réglementation et que c’est vous qui nous choisissez. Songez à ce qui suit :
Tandis que je rédige ma chronique, je me souviens qu’il y a très longtemps, un prêtre venait visiter ma classe de 7e et 8e année pour parler d’engagement dans la communauté.
Il commençait en parlant d’un déjeuner composé d’œufs et de bacon. Il disait que, si la poule avait participé au repas, le porc, lui, s’était engagé dans l’assiette. Pour les prochaines élections, je ne vous demande pas de vous engager, mais bien de participer. |