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AustralieDavantage de pouvoirs pour les pédagoguesÀ la suite d’une Étude gouvernementale, le Victorian Institute of Teachers, l’organisme de réglementation de la profession enseignante de l’État de Victoria, en Australie, aura bientôt le pouvoir de faire enquête sur toutes les allégations de faute professionnelle portées contre les pédagogues. Auparavant, l’institut ne faisait enquête que sur les plaintes graves, telles que l’inconduite sexuelle. «Nous sommes heureux de travailler avec le gouvernement afin de renforcer et d’élargir notre rôle d’organisme de réglementation de la profession enseignante», déclarait Susan Halliday, présidente de l’institut. L’institut fournira aussi un tableau public où figureront le nom de tous les pédagogues, leurs qualifications et les détails de toute mesure disciplinaire engagée contre eux. «Il est crucial que l’institut continue de répondre aux attentes de la communauté et qu’il maintienne des normes élevées de conduite et de compétence dans toute la profession enseignante», a affirmé la ministre de l’Éducation de Victoria, Bronwyn Pike. JournÉes carriÈresAssurer la relève de l’éducation en langue françaiseL’Ordre, en collaboration avec la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO) et les conseils scolaires de langue française, a mis sur pied un projet
provincial intitulé «Journées carrières en éducation» dans le but de combler la pénurie de personnel enseignant francophone. À cette occasion, on tient des activités dans les écoles secondaires pour mieux faire connaître les débouchés professionnels et les exigences scolaires. «Cette initiative, lancée l’an dernier à Ottawa et à Timmins, a connu un beau succès auprès des jeunes, car elle permet de dresser un portrait clair de la profession», affirme Francine Dutrisac, directrice des Services en français, à l’Ordre. Les deux systèmes scolaires linguistiques de l’Ontario accusent toujours une pénurie de pédagogues qualifiés capables d’enseigner en français. Mme Dutrisac poursuit : «Il est important de montrer aux jeunes qu’on a besoin d’eux pour assurer la continuité de l’éducation en français». Les activités sont destinées aux élèves de 11e et de 12e année. En plus de les informer sur l’importance de la profession, on les sensibilise au fonctionnement du système d’éducation, aux répercussions de la pénurie et à certaines solutions destinées à relever les défis, dont la politique d’aménagement linguistique dans le domaine de l’éducation en Ontario. Par le biais d’ateliers, de mises en situation et de jeux, des centaines de jeunes franco-ontariens se familiarisent ainsi avec les divers rôles du personnel enseignant, les multiples aspects du milieu de l’éducation et l’éventail des débouchés. Le but de cette initiative est de combler les besoins en incitant les jeunes à s’inscrire aux programmes de formation à l’enseignement de langue française en Ontario. Dans la province, l’Université d’Ottawa et l’Université Laurentienne offrent cinq de ces programmes, à temps plein et à temps partiel. En octobre, l’équipe d’animation de la FESFO s’est rendue à Cornwall, à Windsor, à Sudbury, à Thunder Bay et à Mississauga. En vue de remédier à la pénurie, l’Ordre continue de participer aux foires de l’emploi en Ontario, au Québec et au Nouveau-Brunswick. Notre étude sur la transition à l’enseignement nous a permis de mieux comprendre le besoin d’engager du personnel qui peut enseigner en français ou le français. Bourse Joseph W. AtkinsonValerie Hathaway-Warner, boursière de 2008La musique, les sports nautiques, le leadership et l’engagement communautaire se croisent depuis toujours dans la vie de Valerie Hathaway-Warner, gagnante de la
sixième bourse Joseph W. Atkinson d’excellence en formation à l’enseignement. «Je n’en reviens pas!», déclare Mme Hathaway-Warner. Originaire de Barrie, elle fait ses études à l’Université York. «Je ne peux contenir ma joie. Je suis très touchée.» Mme Hathaway-Warner se plaît à guider les personnes de tous âges et d’intérêts variés, et aime leur enseigner. Elle a fait office de chargée de cours, d’examinatrice et d’instructrice-monitrice au sein de CanSkate et de divers programmes sur la sécurité nautique, le sauvetage en bateau, le canot et la nage synchronisée. Dans les années 1990, elle a fondé un camp de jour agréé par l’Ontario Camping Association qui permet aux enfants de sa communauté rurale insuffisamment desservie de participer à des programmes récréatifs spécialisés. De 2002 à 2004, elle a coordonné les activités de la patinoire extérieure de son quartier et, pendant trois années consécutives, elle a organisé des activités communautaires au profit de la banque d’alimentation locale. Mais sa vraie passion est de transmettre les joies de la musique aux jeunes. En 2005, elle a lancé un programme jeunesse intitulé All City Stage Band Project grâce auquel des jeunes de petites communautés de la province peuvent jouer de la musique, en dépit de difficultés telles que les problèmes financiers et les troubles d’apprentissage. Le groupe joue dans des festivals et participe à des collectes de fonds pour des organismes caritatifs. Mme Hathaway-Warner a remporté des prix, des certificats de reconnaissance et des bourses d’études, pour la musique et les sports nautiques. D’un point de vue professionnel, elle a œuvré dans les domaines du recouvrement de l’impôt pour une administration municipale, et de l’élaboration de logiciels. Elle a été coordonnatrice de sports nautiques à temps plein pour un programme de natation communautaire qui desservait 8 000 enfants par an. Elle est aujourd’hui PDG de sa propre entreprise, Val Warner and Associates. «C’est l’enseignement qui m’a choisie!» Il n’est pas surprenant d’entendre une telle déclaration d’une personne qui possède autant d’expérience en leadership et d’engagement communautaire. «Partout où j’ai travaillé, une fois que j’avais bien assimilé mes tâches, on me demandait de les enseigner à d’autres», dit-elle. Enseigner est d’ailleurs une histoire de famille : son père, maintenant à la retraite, enseignait à l’élémentaire. Un de ses deux frères enseigne au secondaire et l’autre, herpétologiste, à l’université. Sa mère, pour sa part, est entrepreneure. Mme Hathaway-Warner croit fermement qu’il faut inspirer les élèves pour qu’ils aspirent à atteindre de nouveaux sommets. «Les enfants passent la majeure partie de leur journée avec nous. C’est nous qui avons le plus d’influence sur eux», soutient-elle. Notre boursière dispose de bien peu de temps libre. Elle élève toute seule ses deux enfants, Victoria, 9 ans, et Douglas, 7 ans. Elle est inscrite au programme consécutif de formation à l’enseignement de deux ans à temps partiel de l’Université York. Après avoir obtenu son diplôme, l’année prochaine, elle détiendra la qualification pour enseigner la musique aux cycles moyen et intermédiaire, plus précisément aux élèves de 9e et de 10e année. En 1991, Mme Hathaway-Warner a obtenu un baccalauréat ès beaux-arts spécialisé en interprétation musicale de l’Université York. Elle est percussionniste et a acquis de l’expérience en jazz, en tambours ouest-africains et en composition du XXe siècle. Mme Hathaway-Warner ne se laisse pas démonter quand des difficultés se présentent. En 2000, elle s’est blessée au travail et doit maintenant marcher à l’aide d’une canne. «Je ne souffre pas d’une incapacité; je dirais plutôt que mes capacités sont différentes. Je suis peut-être plus douée que d’autres pour certaines choses. Chacun a ses forces et ses faiblesses.» Selon elle, son expérience parentale lui donne plus d’intuition; elle comprend mieux les défis que doivent relever les familles et peut se montrer plus empathique. «Pour enseigner, il faut du caractère, des nerfs d’acier, un sens de l’humour aiguisé et un sourire sincère qui part du cœur et se reflète dans le regard», affirme Mme Hathaway-Warner. Elle espère avoir bientôt l’occasion d’échanger de tels sourires avec des élèves et des collègues. Visiteurs internationauxDes dÉlÉgations venues du monde entier visitent l’Ordre pour en apprendre davantage sur des sujets liés à l’éducation, dont l’agrément, les qualifications requises pour enseigner et les normes d’exercice. ConsultationsConcours qu’on courtConcours international en sciences et technologieLes élèves du jardin d’enfants à la 12e année peuvent s’inscrire au concours ExploraVision Awards, l’un des plus importants au monde, en sciences et technologie, jusqu’au 28 janvier 2009. Ouvert aux élèves du Canada et des États-Unis, le concours est organisé par la National Science Teachers Association et Toshiba, et encourage des équipes d’élèves à créer des projets scientifiques qui «contribueront à un avenir meilleur». Quatre premières places et quatre deuxièmes places sont accordées. Cette année, on remettra des obligations d’épargne de plus de 240 000 $ aux gagnants. Les écoles gagnantes recevront des ordinateurs portables de marque Toshiba, et divers prix seront décernés aux élèves, aux pédagogues et aux mentors. Les équipes d’élèves qui arrivent en premières places recevront 10 000 $ US en obligations d’épargne, et celles qui se classent deuxièmes, des obligations d’épargne de 5 000 $ US. (Les équipes canadiennes gagnantes recevront des obligations d’épargne canadiennes.) Les huit équipes gagnantes, ainsi que leur famille, leurs pédagogues et leurs mentors, assisteront au gala de remise des prix en juin 2009, à Washington D.C., toutes dépenses payées. Visitez www.exploravision.org ou écrivez à exploravision@nsta.org. PublicitÉ trompeuse au royaume-UniSalaire trop beau pour être vraiL’agence responsable de la formation et du perfectionnement professionnel des nouveaux pédagogues au Royaume-Uni a été accusée de publicité mensongère. L’agence, qui connaît une pénurie de personnel enseignant, a lancé une publicité télévisée alléguant que les jeunes pédagogues pouvaient toucher 34 000 £ par an (soit environ 70 300 $ CAN), dès leur première année dans la profession. Or, la British Advertising Standards Authority (BASA) a affirmé que l’annonce, qui montre une jeune personne et un message à l’effet qu’un nouveau pédagogue qualifié peut gagner 34 000 £ par an, était trompeuse. En réalité, le salaire moyen d’une enseignante ou d’un enseignant débutant qui travaille à l’extérieur de Londres est de 20 133 £ (environ 41 600 $ CAN). L’annonce a été retirée des ondes. Foire des universitÉsÉlÈves de tous les paysJournée nationale du Moi au NousEn octobre dernier, plus de 8 000 élèves leaders de 600 écoles ont rempli le centre Ricoh Coliseum de Toronto à l’occasion de la deuxième journée nationale du Moi au Nous. D’importants conférenciers et artistes, notamment Mia Farrow, Justin Trudeau, Sarah McLachlan et la distribution de la série Degrassi : Nouvelle génération ont pris part à l’événement pour encourager les jeunes de la 7e à la 12e année à changer la vie des autres. On pouvait aussi suivre l’événement en direct à www.ctv.ca/metowe. L’organisme a lancé cette année le défi Adoptez un village, une initiative d’un an qui encourage les jeunes Canadiennes et Canadiens à ramasser des fonds pour la construction d’écoles dans les pays en développement. L’assainissement de l’eau, les soins de santé et le revenu de remplacement figurent également au programme. Le programme Construction d’écoles s’est engagé à bâtir 100 écoles dans six pays : au Kenya, en Équateur, au Sierra Leone, en Inde, au Sri Lanka et en Chine rurale. Deux journées du Moi au Nous se tiendront en 2009 : le 28 septembre à Vancouver et le 15 octobre à Toronto. Les inscriptions débuteront en mars prochain. Pour en savoir plus sur la façon dont vos élèves peuvent adopter un village, visitez le site de l’organisme à : www.enfantsentraide.org. ConcoursLes héros oubliés de la prise de Hong KongQuand on demande quelle est la signification historique du 7 décembre 1941, on vous dira que c’est l’attaque de Pearl Harbour par les Japonais, laquelle a provoqué l’entrée des Américains dans la Seconde guerre mondiale. Mais fait moins connu, le même jour, les Japonais assiégeaient la colonie britannique de Hong Kong, forte de ses 2 000 soldats canadiens. Les Canadiens, qui épaulaient les Britanniques beaucoup plus nombreux, ont bravement permis de contenir l’armée japonaise jusqu’au jour de Noël. Tous les soldats encore vivants au moment du siège furent emprisonnés pendant près de quatre ans, soit jusqu’à la fin de la guerre. En 1998, le gouvernement canadien a finalement dédommagé les anciens combattants de Hong Kong et leur a remis 24 000 $ chacun. Aujourd’hui, la Hong Kong Veterans Commemorative Association lance un concours de rédaction à l’intention des élèves pour les sensibiliser à cet épisode mal connu de l’histoire militaire canadienne. Ce concours comporte deux catégories : 11e et 12e année; 9e et 10e année. Les prix à gagner sont de 75 $ à 200 $. La date limite pour participer est le 7 mai. Pour plus de détails, consultez le site de l’association à www.hkvca.ca. RessourcesPour des services en français…Les pédagogues francophones assoiffés de ressources scolaires seront heureux d’apprendre le lancement, en décembre, de Variations francophones, une toute nouvelle trousse pédagogique née d’une collaboration entre l’Association canadienne des professeurs de langues secondes (ACPLS), TV5 Québec Canada et le comité organisateur du 12e Congrès mondial de la Fédération internationale des professeurs de français. Cette trousse comprend 12 capsules documentaires télévisuelles présentant des Canadiennes et des Canadiens qui discutent de la diversité francophone au pays, de leur choix de vivre en français et de leur contribution à la croissance de la vie culturelle. D’autres documents invitent les élèves à réfléchir et suggèrent des façons d’entamer des discussions sur les manières d’afficher sa francophonie. L’initiative vise à sensibiliser les gens sur la diversité culturelle du monde francophone tout en encourageant les élèves à poursuivre leurs études en français. Des trousses seront disponibles aux ateliers de l’ACPLS (qui se tiendront pendant les conférences provinciales sur la langue) et en ligne, à partir du site web de l’association, à compter de novembre 2008. Pour en savoir plus et obtenir la trousse pédagogique, rendez-vous à : www.caslt.org. ConcoursL’allemand et l’espagnol à l’afficheLes élèves qui parlent allemand ou espagnol de partout dans la province auront encore une fois l’occasion de montrer leur savoir-faire grâce aux organisateurs de l’Ontario Secondary Schools Spanish Contest et de l’Ontario Association of Teachers of German. Les élèves de la 10e à la 12e année qui ont déjà suivi ou qui suivent actuellement un cours d’espagnol peuvent participer à la compétition. Les élèves de niveau débutant, intermédiaire ou avancé, et ceux dont l’espagnol est la langue maternelle participeront dans les sections de compréhension orale, de lecture, de grammaire et de production orale. Les élèves dont l’espagnol est un peu rouillé ont encore du temps pour réviser, car ils ont jusqu’en mars pour s’inscrire au concours qui se tiendra le 7 mai 2009. Pour participer, les concurrents pour qui l’espagnol est la langue maternelle doivent être inscrits à un cours d’espagnol en Ontario ou en avoir suivi un. Les gagnants recevront une plaque et un prix en argent. Après un hiatus de deux ans, une équipe d’enseignantes et d’enseignants ontariens provenant de plusieurs écoles différentes font revivre le concours d’allemand. Les élèves du secondaire sont invités à participer à l’une des trois catégories suivantes :
Les élèves feront trois examens différents en fonction d’un thème commun. Tous les participants à l’échelle provinciale seront récompensés. Parmi les premiers prix, notons un voyage d’études en Allemagne offert par le Goethe-Institut et le consulat d’Allemagne. Les concours régionaux se dérouleront en février 2009 et les finales auront lieu en mai 2009. Pour connaître les détails, visitez les sites www.spanishcontest.ca et www.oatg.org. personnes formÉe À l’ÉtrangerDates importantesDécembre
Janvier
FévrierPour en connaître davantage sur les journées internationales et autres événements, visitez www.un.org ou www.unac.org. |