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      60 ans sur scène  
      Le Festival de théâtre Sears fête ses 60 ans.   
      de Kate Lushington   
         
      Nipissing en Afrique  
      Des stagiaires de Nipissing vont au Kenya.   
      de Leanne Miller   
         
      La profession, on l’adopte  
      Ce que révèle le sondage sur la transition à l’enseignement.   
      de Frank McIntyre   
         
      Donner à tous une chance de réussir ses études  
      Que pense-t-on des PEI?   
       de Véronique Ponce et Gabrielle Barkany   
          
      Récits de guerre  
      Les vétérans donnent vie à l’histoire.   
      de Beatrice Schriever   
         
     |  
     
       
         
           
            La profession, on l’adopte  
            Les nouvelles diplômées et nouveaux diplômés
              des programmes ontariens de formation à l’enseignement
              veulent enseigner. Parmi les quelques personnes qui ne sont plus
              membres de l’Ordre, certaines soulignent qu’elles n’ont
              pas vraiment quitté la profession. 
            de Frank McIntyre  
           |  
          
        
       
         
           
             
              -  enseigne toujours à l’élémentaire
                ou au secondaire 
  
              -  n’enseigne pas, mais retournera certainement ou probablement 
  
              -  n’enseigne pas et ne retournera certainement ou probablement
                pas 
  
              -  n’enseigne pas et incertitude face à un retour 
  
              
           |  
            |  
          
        
      En 2005, seulement 8 % des diplômés de 2001 n’étaient
        plus membres en règle de l’Ordre. Notre enquête sur
        la transition à l’enseignement (2001-2004) révèle
        un très faible taux de départ des nouveaux enseignants
        de la province. Les diplômés des années précédentes
        sont aussi peu nombreux à quitter nos rangs.  
      Cette année, on a téléphoné à des
        anciens membres qui avaient obtenu leur diplôme d’une faculté d’éducation
        de l’Ontario entre 2001 et 2004. Les raisons justifiant les
        départs de la profession de ces 8 % d’enseignantes
        et d’enseignants au cours de leurs quatre premières années
        de travail se sont avérées surprenantes. La majorité n’a
        pas réellement quitté la salle de classe pour toujours.
        Soit on continue d’enseigner, soit on prévoit le faire après
        avoir pris un congé.   
      Des 489 anciens membres interrogés par une maison de sondage
        au nom de l’Ordre, 45 % ont répondu qu’ils enseignaient
        au moment de l’enquête. Presque la moitié des personnes
        qui n’enseignaient pas ont déclaré durant le sondage
        qu’elles n’avaient pas ou probablement pas quitté l’enseignement
        définitivement.   
      La plupart des personnes qui n’enseignent plus ont acquis une
        certaine expérience avant de laisser échoir leur carte
        de compétence. Sur cinq d’entre elles, trois (62 %)
        ont enseigné après avoir obtenu leur autorisation. Une
        sur trois avait obtenu un poste régulier en enseignement et la
        moitié avait fait de la suppléance. Trois personnes sur
        cinq ayant enseigné l’ont fait pendant plus de deux ans
        (21 %) ou pendant un an ou deux (38 %).   
      Pourquoi part-on?  
      Divers facteurs contribuent à l’abandon de la profession.
        La plupart des personnes interrogées semblent motivées
        par divers facteurs : attrait d’un travail intéressant
        et de conditions salariales supérieures, stress ressenti à la
        tête d’une classe et perception que les enseignants sont
        sous-estimés et critiqués. Pour les personnes interrogées,
        la difficulté de trouver un poste permanent est également
        en tête de liste.   
      Partir pour mieux revenir  
      Des 268 personnes qui n’enseignent pas cette année,
        seulement une sur trois dit avoir quitté la profession de façon
        définitive (14,2 %) ou pense que ce départ sera probablement
        définitif (19 %). Près de la moitié considère
        n’avoir pas définitivement quitté l’enseignement
        (27 %) ou n’avoir probablement pas quitté pour de bon
        (19 %). Une personne sur cinq (19 %) est incertaine.   
      Ceux et celles qui veulent reprendre le métier croient qu’ils
        recommenceront à enseigner dans un an (25 %), d’ici
        un à trois ans (24 %), et dans plus de trois ans (26 %),
        tandis que 14 % ne sont pas certains de la date de leur retour en
        classe.   
      Les personnes quittant l’enseignement sont plus enclines à déclarer
        qu’elles ne sont pas faites pour cette profession que celles qui
        pensent y revenir. Elles accordent plus d’importance à leur
        intérêt pour d’autres métiers et à la
        compensation financière disponible. Les personnes qui retourneront
        en classe signalent plutôt qu’elles prennent un congé pour élever
        leurs enfants, pour des raisons personnelles ou familiales, ou pour des
        problèmes de santé. Elles sont moins portées à dire
        que les élèves représentent une difficulté.   
      Ailleurs qu’à l’élémentaire ou au
        secondaire  
      Ceux dont la carte de compétence est échue ont des intérêts
        variés. Un sur sept (16 %) enseigne ailleurs que dans les écoles
        financées par la province. Quinze pour cent travaillent maintenant
        dans un autre domaine lié aux services à la personne, dont
        le travail social ou le counseling. Environ une personne sur 10 (11 %) élève
        des enfants ou poursuit des études.   
      Le profil de ceux qui reviendront à l’enseignement est
        différent : une personne sur trois (34 %) élève
        des enfants, plus d’une sur quatre (27 %) enseigne ailleurs
        que dans les écoles publiques, une sur huit 10 % poursuit
        des études (10 %) ou fait face à des problèmes
        de santé (2 %). Seulement une personne sur quatre (26 %)
        travaille dans un domaine autre que l’enseignement.   
      Préparation et soutien  
      Vingt-cinq pour cent des personnes qui ont quitté la profession
        et 31 % de celles qui y reviendront brossent un tableau positif
        de leur programme de formation à l’enseignement ou indiquent
        qu’il n’y a rien à améliorer. Parmi les suggestions
        de changement les plus populaires dans les deux groupes, notons un stage
        plus long et davantage de formation sur la situation réelle en
        classe. Les recommandations visent surtout la gestion de classe, le programme
        d’études et la planification des leçons.   
      Lorsqu’on a posé des questions sur la satisfaction relative à la
        préparation des enseignants, leur expérience en classe
        et le soutien reçu, les réponses ont grandement varié dans
        les deux groupes.   
      Parmi les personnes qui disent avoir quitté l’enseignement
        pour toujours, le taux de satisfaction quant à la préparation
        et à l’expérience en classe a été faible.
        La plupart ont signalé que leur expérience avait été négative,
        donnant une évaluation insatisfaisante au mentorat, à la
        formation et au soutien professionnel général. Ces personnes
        se sont dites moins satisfaites en ce qui a trait à la formation
        reçue à l’école, aux attentes professionnelles
        et au soutien offert par l’administration scolaire et les collègues
        d’expérience.  
      Méthode  
      En novembre et décembre 2005, une entreprise de recherche par
        sondages a mené une enquête téléphonique auprès
        de personnes ayant obtenu leur diplôme en enseignement depuis 2001
        et qui semblaient avoir quitté la profession. Au départ,
        on a téléphoné à 1 759 diplômés
        de 2001 à 2004 qui sont devenus membres de l’Ordre
        après leurs études et qui, en 2005, n’avaient pas
        renouvelé leur adhésion. Pour certains, le statut de membre
        n’était pas en règle depuis deux ans ou plus.   
      En général, les gens de cette catégorie ne sont
        pas aussi stables du point de vue de la carrière. Certains n’ont
        pas communiqué avec l’Ordre depuis quatre ans et, dans plusieurs
        cas, leur numéro de téléphone n’était
        plus en vigueur. Même après les mises à jour, on
        n’a toujours pas réussi à joindre 902 personnes.
        L’échantillon a donc été réduit à 857 participants.
        Il faut donc éviter de généraliser les résultats,
        car l’échantillon n’est pas nécessairement
        représentatif.   
      En tout, 489 personnes ont répondu au sondage si l’on
        tient compte de celles qui ont refusé de participer et que nous
        n’avons pas réussi à joindre après deux appels.
        Le taux de participation final était de 57 %. Comme l’objectif était
        de communiquer avec des anciens membres ayant quitté la profession,
        nous mettions un terme à l’enquête si le répondant
        nous disait qu’il enseignait dans une école élémentaire
        ou secondaire. Compte tenu du taux de réponse obtenu, nous jugeons
        que les résultats reflètent fidèlement l’opinion
        de la population échantillonnée, sous réserve d’une
        marge d’erreur de 4,5 points de pourcentage, soit un taux
        d’exactitude de 19 sur 20.   
      Les réponses obtenues semblent similaires à celles de
        toutes les personnes ayant obtenu leur diplôme au cours de ces
        années. Six pour cent des répondants avaient obtenu leur
        diplôme d’un programme offert en français. Les diplômés
        du programme aux cycles intermédiaire et supérieur représentaient
        42 % du groupe; ceux des cycles moyen et intermédiaire, 17 %;
        ceux des cycles primaire et moyen, 37 %; et ceux ayant obtenu leur
        diplôme d’enseignement des études technologiques,
        4 %.   
      Comparativement aux membres en règle de l’Ordre, un nombre
        assez élevé de personnes interrogées vivent ailleurs
        qu’en Ontario (22 %) et sont des hommes (31,7 %).   
      L’étude sur la transition à l’enseignement
        est un projet financé par le ministère de l’Éducation
        de l’Ontario.   
        
      Raisons pour avoir quitté l’enseignement   
       
         
          |   |  
           
           
          
         
          | autre emploi plus intéressant |  
          4 |  
          3,50 |  
          
         
          | conditions de travail trop stressantes |  
          4 |  
          3,40 |  
          
         
          | profession sous-évaluée et critiquée |  
          3 |  
          3,34 |  
          
         
          | échec à trouver un poste régulier |  
          3 |  
          3,29 |  
          
         
          | salaire plus élevé dans un autre
            domaine |  
          3 |  
          3,29 |  
          
         
          | échec à trouver un poste dans la
            localité voulue |  
          3 |  
          3,23 |  
          
         
          | échec à trouver le poste voulu |  
          3 |  
          3,18 |  
          
         
          | empiète trop sur la vie privée |  
          3 |  
          3,09 |  
          
         
          | profession ne me convient pas |  
          3 |  
          2,88 |  
          
         
          | enseigne hors de l’élémentaire
            ou du secondaire |  
          2 |  
          2,75 |  
          
         
          | élève mes enfants au domicile  |  
          1 |  
          2,52 |  
          
         
          | difficulté à transiger avec les élèves |  
          2 |  
          2,50 |  
          
         
          | non préparé à la tâche |  
          2 |  
          2,44 |  
          
         
          | autres raisons personnelles, familiales ou problèmes
            de santé |  
          1 |  
          2,22 |  
          
        
      1 = grande insatisfaction ou peu d’appui, 5 = grande
        satisfaction ou bon appui   
        
      Autres types d’activités   
       
         
          |   |  
           
           
          
         
          |   |  
           
           
          
         
          | enseignement à la petite enfance, au postsecondaire,
            aux adultes ou autre milieu non scolaire |  
          16 |  
          27 |  
          
         
          | autres services à la personne |  
          15 |  
          4 |  
          
         
          | autres activités |  
          58 |  
          22 |  
          
         
          | congé de maternité ou élève
            les enfants au domicile |  
          5 |  
          34 |  
          
         
          | problèmes de santé |  
          0 |  
          2 |  
          
         
          | études |  
          6 |  
          10 |  
          
        
        
      Raisons très différentes pour avoir quitté l’enseignement   
       
         
          |   |  
           
           
          
         
          |   |  
           
           
           
           
          
         
          | autre emploi plus intéressant |  
          4 |  
          3,80 |  
          3 |  
          3,08 |  
          
         
          | profession ne me convient pas |  
          4 |  
          3,62 |  
          2 |  
          2,26 |  
          
         
          | salaire plus élevé dans un autre
            domaine |  
          4 |  
          3,36 |  
          3 |  
          3,18 |  
          
         
          | difficulté à transiger avec les élèves |  
          2 |  
          2,73 |  
          2 |  
          2,27 |  
          
         
          | autres raisons personnelles, familiales ou problèmes
            de santé |  
          1 |  
          2,08 |  
          1 |  
          2,32 |  
          
         
          | élève mes enfants au domicile |  
          1 |  
          2,03 |  
          3 |  
          3,03 |  
          
        
      1 = grande insatisfaction ou peu d’appui, 5 = grande
        satisfaction ou bon appui   
        
      Satisfaction ou appui   
       
         
          |   |  
           
           
          
         
          |   |  
           
           
           
           
          
         
          | expérience en enseignement 2 2,54 4 3,62  |  
          2 |  
          2,54 |  
          4 |  
           3,62 |  
          
         
          | formation à l’enseignement 3 3,37 4 3,64  |  
          3 |  
          3,37 |  
          4 |  
          3,64 |  
          
         
          | préparation à la tâche d’enseignement
            3 3,49 4 3,81  |  
          3 |  
          3,49 |  
          4 |  
          3,81 |  
          
         
          | appui professionnel en cours d’emploi 2 2,59 4 3,76  |  
          2 |  
          2,59 |  
          4 |  
          3,76 |  
          
         
          | information sur les attentes de l’école
            et diffusion 3 2,85 4 3,76  |  
          3 |  
          2,85 |  
          4 |  
          3,76 |  
          
         
          | mentorat ou formation 2,5 2,89 4 3,83  |  
          2,5 |  
          2,89 |  
          4 |  
          3,83 |  
          
         
          | ressources pédagogiques offertes 3 2,93 3 3,28  |  
          3 |  
          2,93 |  
          3 |  
          3,28 |  
          
         
          | activités de perfectionnement du conseil
            scolaire 3,5 4,04 3 4,06  |  
          3,5 |  
          4,04 |  
          3 |  
          4,06 |  
          
         
          | appui de la direction 3 2,94 4 3,82  |  
          3 |  
          2,94 |  
          4 |  
          3,82 |  
          
         
          | appui des autres enseignants en général
            3 3,20 4 3,91  |  
          3 |  
          3,20 |  
          4 |  
          3,91 |  
          
        
      1 = grande insatisfaction ou peu d’appui, 5 = grande
        satisfaction ou bon appui   
      Qui sont les enseignants non membres?  
      Le sondage s’adressait à des personnes qui n’enseignaient
        pas pour le moment dans les écoles élémentaires
        ou secondaires de la province. Parmi les 45 % des personnes ayant
        répondu qu’elles enseignaient, nous avons inclus celles
        qui travaillaient pour des écoles non financées par la
        province, ailleurs qu’en Ontario, dans des écoles publiques
        ontariennes mais en fonction de dispositions d’urgence ou d’ententes
        qui ne correspondent pas aux exigences réglementaires.   
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