Bienvenue, soyez des nôtres!
Le conseil de l’Ordre tient ses promesses quand vient le temps d’abolir les barrières auxquelles font face les enseignantes et enseignants formés à l’étranger.
de Liz Papadopoulos, EAO
Félicitations. Applaudissements. Même des larmes de soulagement.
Telles ont été les réactions que nous avons suscitées au cours d’une récente rencontre avec des pédagogues formés à l’étranger lorsque nous avons annoncé que le conseil de l’Ordre avait voté en faveur de l’abolition de l’exigence d’enseigner une année en Ontario pour obtenir un certificat permanent.
Auparvant, les membres de l’Ordre ayant fait leur formation à l’enseignement ailleurs qu’en Ontario, recevaient un certificat temporaire assorti de la condition d’enseigner 194 jours dans des écoles de l’Ontario.
Cette condition pouvait représenter une barrière insurmontable, surtout pour ceux qui devaient accumuler un jour de suppléance à la fois pour y arriver. La situation était encore plus difficile pour les enseignants en milieu rural.
Trouver du travail en enseignement est suffisamment difficile de nos jours sans qu’il y ait des barrières à l’agrément permanent.
Les pédagogues formés ailleurs qu’en Ontario n’ont donc plus besoin de satisfaire à cette exigence.
Lors de sa réunion du 26 mars, le conseil a approuvé la version définitive du nouveau Règlement sur les qualifications requises pour enseigner.
L’Ordre a simplifié son système et fait passer de six à deux le nombre de certificats. Ces nouvelles mesures entrent en vigueur ce printemps.
Le certificat de qualification et d’inscription prouve que vous êtes inscrit à l’Ordre et constitue l’autorisation annuelle d’enseigner en Ontario.
Le fait que l’Ordre délivre maintenant deux certificats au lieu de six simplifie le processus et soulève les barrières auxquelles se heurtaient les postulants, en particulier ceux en provenance d’autres territoires de compétence. Ce système est également plus facile à comprendre pour les enseignants, les parents et les élèves.
Tout nouveau membre reçoit dorénavant un certificat de qualification et d’inscription permanent ou transitoire.
Le certificat permanent est accordé aux membres ayant terminé leur formation à l’enseignement et satisfait aux autres conditions liées à l’inscription.
L’Ordre délivre maintenant deux certificats au lieu de six.
Le certificat transitoire est destiné aux membres qui n’ont pas encore terminé leur formation professionnelle ou qui sont inscrits à un programme en plusieurs parties agréé par l’Ordre.
Le nouveau système permet non seulement à l’Ordre de se conformer à l’accord sur la mobilité de la main-d’œuvre conclu entre les provinces, mais il met également l’accent sur le fait que toute personne titulaire d’un certificat délivré par l’Ordre est qualifiée pour enseigner dans les écoles financées par les fonds publics de l’Ontario.
L’un ou l’autre des certificats permet à son titulaire de présenter immédiatement sa candidature pour des postes en enseignement, qu’il ait ou non à se conformer à d’autres conditions et restrictions.
En vertu des changements récemment apportés par votre conseil, toute personne autorisée à enseigner dans une autre province ou un territoire du Canada recevra l’autorisation d’enseigner en Ontario.
Ces changements tiennent compte des qualifications pour lesquelles nos membres ont travaillé fort.
Dans l’esprit de la mobilité de la main-d’œuvre et de l’Accord sur le commerce intérieur, je m’attends à ce que les autres provinces s’aperçoivent du bien-fondé d’abolir les barrières et qu’elles accueillent les enseignantes et enseignants de l’Ontario, comme nous accueillons ceux en provenance de leur province ou territoire.
La nouvelle version du règlement contient de bonnes nouvelles pour les membres de l’Ordre et comprend des dizaines de nouveaux cours menant à une qualification additionnelle, qui nous permettront de mieux nous préparer à accomplir notre travail dans les salles de classe de demain.
J’aborderai de nouveau la question de ces qualifications additionnelles dans les numéros à venir.