Une qualification additionnelle compte pour quatre crédits | Le comité du perfectionnement professionnel approuve plus de 200 cours | Les fournisseurs assistent nombreux aux séances d’information | Approbation donnée aux activités prisées par le personnel enseignant | Meilleur accès offert aux membres de l’Ordre grâce au nombre accru de fournisseurs | La ministre annonce d’autres changements pour la profession enseignante en 2002 | De Quetteville nommé président du comité du perfectionnement professionnel | Transition à l’enseignement | Le nouveau chef du Service informatique et la nouvelle chef de l'Unité de Recherche et Politique | Décisions des panels de discipline


Approbation donnée aux activités prisées par le personnel enseignant

Pour accroître leurs compétences et leur expérience, les enseignantes et les enseignants semblent sans cesse se lancer dans une activité parascolaire ou une autre, même si ce qu’ils font pourrait ne pas être toujours formellement reconnu. Désormais, un grand nombre de ces activités seront créditées au titre du Programme de perfectionnement professionnel.

Si, depuis la fin de juin dernier, vous avez appris à l’Ambulance Saint-Jean les détails de la manœuvre Heimlich ou encore avez suivi un cours en ligne offert par l’Université d’Athabasca, vous pourriez avoir déjà accumulé un ou plusieurs crédits au titre du Programme de perfectionnement professionnel requis par le gouvernement.

Des dizaines, sinon des centaines, d’autres ateliers et activités de formation, dispensés par des fournisseurs non traditionnels, ont été approuvés ou devraient l’être à cette fin.

Si les noms des fournisseurs visés sont familiers au sein de la profession enseignante, ils ne sont pas immédiatement associés au Programme. Or, tous fournissent une formation susceptible d’être utile en classe et propre à aider les élèves à améliorer leur apprentissage : deux critères clés dans la profession.

L’Ambulance Saint-Jean et l’Université d’Athabasca ont sollicité et obtenu le statut de fournisseur. Des dizaines d’autres les ont suivis dans cette voie, notamment le Lion’s Quest Canada, la Federation of Ontario Naturalists et la Northern Ontario Catholic Curriculum Co-operative.

PROCHAINE ÉTAPE

Puis, les fournisseurs demandent l’approbation de cours particuliers, ce qu’ils font en grand nombre. Certains d’entre eux ont une telle quantité d’activités à leur avis admissibles qu’ils donnent la priorité à celles jouissant d’une grande popularité auprès du personnel enseignant.

Selon Christine Nelson, directrice des affaires publiques à l’Université d’Athabasca, l’université en viendra à demander l’approbation pour ses 550 cours en ligne et à distance. Pour l’instant, elle accorde la priorité aux programmes auxquels s’inscrivent les enseignants ontariens et pour lesquels ils demandent s’il est possible d’obtenir des crédits au titre du PPP.

«À part le programme de maîtrise en éducation à distance, nous sollicitons une approbation pour des cours de chimie, de biologie, d’informatique, soit des cours liés aux matières, a-t-elle poursuivi. Des enseignants s’inscrivent à ces cours et veulent savoir si des crédits sont admissibles.»

La plupart des fournisseurs concernés reçoivent régulièrement des demandes de renseignements de membres de l’Ordre désireux de savoir si des cours qu’ils ont suivis seront crédités.

L’Ambulance Saint-Jean offre un cours de secourisme d’urgence d’un jour et un cours de secourisme général de deux jours. Pour Philip Griffiths, directeur pour l’Ontario de son service des ventes : «Aujourd’hui, une multitude d’enseignantes et d’enseignants suivent ces cours et comme le gouvernement provincial exige maintenant que les élèves du secondaire sachent comment donner les premiers soins, nous avons commencé à donner au personnel enseignant une formation dans ce domaine par l’entremise de certains conseils scolaires.»

«C’est l’une des raisons pour lesquelles nous demanderons que soit approuvé le cours d’instructeur que nous offrons sur une semaine», a indiqué Griffiths.

UN PROGRAMME QUI TOMBE BIEN

Pour sa part, Jim Faught, de la Federation of Ontario Naturalist (FON), estime que le PPP offrira à son organisme plusieurs possibilités de rehausser son action auprès des enseignants.

«Nous étions en voie de concevoir le programme Wildlife in Jeopardy pour la salle de classe et avions consacré beaucoup de temps à le relier au curriculum de l’Ontario en combinant des ressources pédagogiques. Nous avions aussi fait quelques présentations à du personnel enseignant, a expliqué Faught. En entendant parler du programme, nous avons tout de suite conclu qu’il ne pouvait pas tomber mieux.»

Wildlife in Jeopardy est une trousse d’activités et de plans de leçons destinée aux enseignantes et enseignants et aux élèves. Elle porte sur les espèces et habitats en péril et se rattache au curriculum de l’Ontario de la 4e à la 10e année. La FON prépare en outre, en consultation avec certains conseils scolaires, deux autres cours sur les marécages et les forêts à l’intention des classes de l’élémentaire et du secondaire.

Faught a ajouté qu’en plus d’évaluer ce que les enseignantes et enseignants apprennent pendant l’atelier, la FON demandera aux participants d’évaluer le fournisseur «afin que nous puissions mieux nous adapter à leurs besoins».

La FON est également en voie de développer un système en vue d’offrir des cours en ligne et espère être en mesure de le faire cette année. «Nous avons déjà un site web riche en information et le programme en ligne intitulé Ask the Naturalist.»

En outre, la FON offre une bonne partie de son matériel en français et prévoit produire de nombreux autres documents dans les deux langues officielles.

Bon nombre de ces activités ont en commun le fait qu’elles sont dispensées par des enseignantes et enseignants. Beaucoup de fournisseurs espèrent que cette activité d’enseignement sera aussi créditée.

«Le comité du perfectionnement professionnel cherche des moyens de s’assurer que les membres de l’Ordre sont crédités pour les activités significatives de perfectionnement qui répondent aussi aux exigences du PPP, précise Jerry De Quetteville, président du comité. Nous devons encore déterminer le nombre de crédits pouvant être affectés à chaque activité et la façon pour ces activités de répondre aux exigences. Je demeure optimiste quant à nos chances de trouver une solution qui répondra aux besoins des membres.»

Lion’s Quest propose de nombreux ateliers sur les habiletés à la vie quotidienne, dont le plus prisé est Skills for Growing, Skills for Adolescence. Il s’agit d’un cours pratique et interactif qui vise à montrer aux enseignantes et enseignants comment développer chez les jeunes des aptitudes personnelles et sociales.

Joanne McQuiggan, directrice générale, précise que son organisme a fait une demande d’approbation pour l’atelier Skills for Growing, Skills for Adolescence pour les enseignants de la maternelle à la 8e année étant donné la demande élevée pour ce programme.

«D’après nos chiffres, plus de 7 000 enseignantes et enseignants ontariens ont participé à cet atelier au cours des dix dernières années», a précisé Joanne McQuiggan, directrice générale de Lion’s Quest. Habituellement, Lion’s Quest offre entre 12 et 45 ateliers par année en Ontario, et les formateurs sont des enseignantes et enseignants.

La majeure partie d’entre eux enseignent toujours ou sont des administrateurs et effectuent ce travail à temps partiel, a ajouté McQuiggan. Comme nos formateurs suivent un apprentissage assez long, ne devraient-ils pas avoir droit aux crédits du PPP?»

Elle ajoute qu’éventuellement Lion’s Quest espère offrir des possibilités de formation en ligne, soit la voie de l'avenir.

RESSOURCES GRATUITES

«Des organismes comme la Northern Ontario Catholic Curriculum Co-operative (NOCCC) proposent sans frais une variété de ressources pour aider les conseils scolaires à mettre en œuvre le curriculum et à publier des ressources reflétant la foi et la tradition catholiques», a dit Carollynn Desjardins, directrice générale de la NOCCC.

Le matériel est rédigé par des enseignantes et enseignants libérés de leurs tâches d’enseignement. «C’est important, a-t-elle poursuivi, car nous prévoyons demander des crédits au titre du PPP pour cette activité. Un enseignant consacre au moins 50 heures à un projet.»

Certains enseignants catholiques se donnent énormément dans leur diocèse, a ajouté Desjardins, et en feront davantage pour aider à accueillir le pape au Canada en juillet. En outre, ils aident à préparer des enfants à recevoir certains sacrements. Toutes des activités de perfectionnement professionnel qui, l’espère-t-elle, pourront être admissibles à des crédits au titre du PPP.

L’une des premières activités pour lesquelles son organisme a voulu obtenir des crédits du PPP fut la conférence Literacy Now qui se déroulera à North Bay en mars et qui comprendra une séance de formation sur les stratégies d’enseignement.

Desjardins a confié que même des membres du personnel de direction d’école et de surintendance qui ne commenceront le programme qu’en septembre 2002 s’y sont inscrits en dépit du fait qu’ils ne font pas partie de la première cohorte. Ils prendront ainsi une longueur d’avance.

L’octroi de crédits ne sera pas automatique, a-t-elle enchaîné. La NOCCC a instauré un système où chaque enseignante ou enseignant soucieux d’obtenir un crédit du PPP doit le préciser pour que leurs résultats puissent être acheminés à l’Ordre. Tout cela se fera en toute sécurité à partir d’un site web qui préservera le caractère confidentiel des renseignements personnels.


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