Les diplômés des programmes de langue française ne se limitent pas à un type d’employeur La majorité des diplômés de langue française des facultés d’éducation de l’Ontario disent qu’ils prévoient enseigner dans la province. Les conseils scolaires de langue anglaise, les écoles privées et les écoles de l’extérieur de la province livrent toutefois une concurrence féroce aux conseils de langue française de l’Ontario en vue d’attirer ces nouveaux diplômés bilingues. Des 427 diplômés des programmes de langue française en 2001, 40 pour 100 ont participé à la première enquête sur la transition vers l’enseignement menée par l’Ordre au printemps dernier. À l’instar de leurs collègues de langue anglaise, la grande majorité d’entre eux (97,1 pour 100) prévoient poursuivre une carrière en enseignement. Cinq pour cent ont toutefois déclaré qu’ils cherchaient un poste à l’extérieur de la province, même si les trois quarts comptaient revenir en Ontario. Deux pour cent de ceux qui prévoient amorcer leur carrière en Ontario ont déclaré qu’ils attendraient probablement l’année suivante pour commencer à enseigner. Dans l’ensemble, l’enquête a révélé que 90 pour 100 des diplômés des programmes de langue française se lanceraient sur le marché de l’emploi ontarien en 2001. L’enquête a également voulu connaître leurs préférences en ce qui a trait au type de conseil scolaire pour lequel ils espéraient travailler. Près de 70 pour 100 d’entre eux souhaitaient travailler pour un conseil de langue française, 35 pour 100 un conseil catholique, 9 pour 100 un conseil public; 25 pour 100 n’avaient aucune préférence. Les autres, soit 30 pour 100, étaient prêts à enseigner dans différents types de conseil scolaire de langue française et anglaise (20 pour 100) ou préféraient un conseil public de langue anglaise (6 pour 100), un conseil catholique de langue anglaise (3 pour 100) ou une école privée (1 pour 100). À la fin de juin 2001, 51 pour 100 des diplômés de langue française de 2001 avaient déjà décroché un poste en enseignement. Vingt pour cent d’entre eux occupaient un poste dans un conseil de langue anglaise ou une école privée, tandis que 63 pour 100 travaillaient pour un conseil catholique de langue française et 8 pour 100 étaient à l’emploi d’un conseil public de langue française. Neuf pour cent avaient trouvé un poste à l’extérieur de la province. La plupart de ceux qui ont dit avoir décroché un poste en juin avaient signé un contrat probatoire (45,5 pour 100) ou de suppléance à long terme (25 pour 100). Le reste avait été embauché pour faire de la suppléance ou simplement omis de préciser le type de contrat. Peu importe le cycle ou la matière visé, les diplômés des programmes de langue française n’ont pas eu de difficulté à se trouver un emploi. Ceux qui ont été formés pour enseigner aux cycles primaire-moyen ont connu le plus de succès (53 pour 100 d’entre eux avaient décroché un poste en juin), suivis des diplômés formés pour enseigner aux cycles intermédiaire-supérieur (52 pour 100) et de ceux formés pour enseigner aux cycles moyen-intermédiaire (46 pour 100). Ce ne sont pas les emplois qui manquent pour les diplômés de langue française en Ontario et la concurrence entre les différents conseils scolaires est très forte. Non seulement plus de la moitié des diplômés avaient réussi à trouver un emploi plus de deux mois avant le début de l’année scolaire, mais encore, de ceux qui avaient trouvé un emploi, près de 30 pour 100 avaient déjà accepté un poste à l’extérieur de l’Ontario, dans un conseil scolaire de langue anglaise ou dans une école privée. Dans l’ensemble, ces diplômés faisaient montre d’un grand optimisme au moment d’entrer dans la profession. En effet, 90 pour 100 de ceux qui avaient déjà décroché un poste se disaient satisfaits de leur premier emploi en enseignement. De ceux qui n’avaient pas encore trouvé de poste en juin, la majorité était confiante d’y arriver (82,5 pour 100) et peu semblait éprouver de l’incertitude (7,5 pour 100). Seulement 10 pour 100 de ceux qui n’avaient pas trouvé d’emploi à ce moment-là (soit 5 pour 100 du total des diplômés souhaitant enseigner en Ontario immédiatement), affichaient un certain pessimisme face à la possibilité de décrocher un poste dans la province cette année-là. Ces nouveaux enseignants et enseignantes semblent également très ouverts à l’idée d’assumer des rôles de leader au cours de leur carrière. Seulement 32 pour 100 ont déclaré qu’ils n’aspiraient pas à assumer un poste d’administration. Treize pour cent ont déclaré qu’ils ne détesteraient pas être chef de secteur, 36 pour 100 espéraient un jour assumer un poste de direction d’école, 6 pour 100 aspiraient à devenir surintendants et 12 pour 100 souhaitaient jouer divers rôles administratifs au cours de leur carrière. Ce sondage constitue le premier volet d’une enquête de l’Ordre sur la transition vers l’enseignement, enquête qui a obtenu l’appui de la Fédération des enseignantes et des enseignants de l’Ontario et le soutien financier du ministère de l’Éducation. Les facultés d’éducation de la province ont posté le sondage en juin 2001 à environ 6 000 nouveaux diplômés. |
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