Dans son allocution au conseil de l’Ordre le 9 novembre, la ministre Janet Ecker a mis l’accent sur le fait que la profession enseignante connaîtra d’autres changements en précisant que les modifications à la Loi sur l’éducation enfin adoptées mettront en vigueur des normes provinciales d’évaluation du rendement et un test d’entrée à la profession pour les nouveaux enseignants en 2002. «Nous avons consulté nos partenaires en éducation qui nous ont clairement dit ce qui fonctionne et qui fonctionne bien. Cela nous a permis d’élaborer une loi sur les normes d’évaluation du rendement», a dit la ministre. Cette loi permettra d’appliquer «des critères uniformes pour l’évaluation du rendement du personnel enseignant en matière de communication, d’engagement envers les élèves et leur apprentissage, de connaissances essentielles, d’exercice de la profession, de participation à la vie scolaire et à la communauté scolaire, ainsi que de participation au perfectionnement professionnel.» La ministre a annoncé que les modifications à la Loi sur l’éducation visant l’évaluation du rendement seraient mis en œuvre en 2002 d’abord au sein des conseils scolaires «qui sont bien préparés pour procéder à ce type d’évaluation puis dans l’ensemble du système au cours des deux ou trois prochaines années.» Le test d’entrée à la profession pour les nouveaux enseignants sera mis en œuvre au printemps. «On a déjà abattu une somme de travail considérable sur ce projet et je crois qu’il s’agit d’une autre amélioration digne de mention qui nous assurera que les nouveaux diplômés des facultés d’éducation ont les compétences et connaissances requises pour travailler dans une classe.» ÉVALUATION DU RENDEMENT En réponse à une question d’un membre du conseil sur la possibilité de lier les activités professionnelles à l’évaluation de rendement afin que ces activités professionnelles soient déterminées à la suite d’une consultation entre l’enseignante ou l’enseignant et son superviseur, la ministre a affirmé que les exigences actuelles le prévoyaient déjà. «C’est individuellement que chaque enseignante ou enseignant déterminera ses besoins en matière de compétences et de connaissances. D’où cette flexibilité qui permet à chacun d’entre eux de trouver des possibilités qui répondent à ses besoins. La législation sur l’évaluation du rendement prévoit qu’un plan d’apprentissage peut être lié au perfectionnement professionnel. En outre, il en résultera une amélioration de l’apprentissage de l’élève.» ÉVALUATION DES ÉLÈVES La ministre a aussi lié l’évaluation des élèves aux nouvelles exigences professionnelles visant le personnel enseignant en précisant que toute information obtenue d’une nouvelle initiative peut contribuer à «améliorer, renforcer et changer» la façon de faire les choses. «Nous commençons à déceler des tendances positives et des tendances qui nécessitent plus de travail.» La plus récente ronde de tests de 3e année de l’OQRE en lecture, écriture et mathématiques montre des améliorations concrètes, a dit la ministre, «mais nous savons aussi que nous n’avons pas tous atteint nos objectifs, qu’il y a encore du chemin à parcourir pour certains.» «Nous remarquons que des écoles et des conseils scolaires mettent l’accent sur certaines stratégies qui ont une incidence sur leurs résultats. Nous sommes en mesure de dire que si vous procédez d’une telle façon, ça marche; si vous procédez d’une autre façon, ça peut aussi marcher. Il faut donc en arriver à voir ce qui marche le mieux. Et c’est ce que nous faisons.» En examinant les nombreux changements mis de l’avant par son ministère dans la profession enseignante, la ministre a maintenu que «pour les nombreux enseignantes et enseignants qui se sont engagés envers l’apprentissage la vie durant et qui continuent leur formation, ces changements passeront inaperçus. Ils répondent déjà à ces nouvelles exigences, car ils croient en leur importance.» À une autre question d’un membre du conseil sur ce que fera le gouvernement si un grand nombre d’enseignantes et d’enseignants refusent de se conformer à la législation sur le perfectionnement professionnel, la ministre a rappelé au conseil que ces idées circulent au sein de la profession depuis un bon bout de temps déjà. Le rapport de 1995 de la Commission royale sur l’éducation — appuyée par les trois partis politiques — recommandait le perfectionnement professionnel obligatoire et la recertification aux cinq ans. «La nouvelle législation vise exactement ces recommandations. Cela ne signifie pas pour autant que les enseignantes et enseignants ne peuvent déterminer les cours qu’ils veulent suivre. Absolument pas. Ils ont toujours la possibilité de le faire. Cette loi a pour objet d’aider l’ensemble du personnel enseignant à améliorer la qualité de l’enseignement qu’ils dispensent aux élèves. Nulle part il est dit qu’ils ne sont pas des enseignants excellents, merveilleux et dévoués à leur travail. Il est vrai que cette loi a soulevé la colère et l’anxiété. Il est tout naturel pour un individu ou un groupe de connaître une poussée d’anxiété devant de nouvelles exigences.» Pour la première fois, la ministre a confirmé publiquement que le gouvernement provincial versera à l’Ordre des fonds de huit millions de dollars au titre des coûts de transition pour l’établissement du Programme de perfectionnement professionnel. La ministre Ecker a aussi reconnu le travail inestimable accompli par l’Ordre relativement au rapport du juge à la retraite Sydney Robins, Protégeons nos enfants : Examen visant à identifier et à prévenir les cas d’inconduite sexuelle dans les écoles de l’Ontario. Elle a fait remarquer que l’on avait déjà proposé des modifications à la législation concernant l’écart qui existerait dans les exigences de compte rendu, écart soulevé par l’Ordre. La Loi sur l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario prévoit que la ministre rencontre le conseil au moins une fois l’an. La ministre de l’Éducation Janet Ecker s’est adressée aux membres du conseil de l’Ordre le 9 novembre. |
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