Pour parler profession
vous invite à écrire des lettres et des articles sur des domaines dintérêt
pour la profession. Nous nous réservons le droit dabréger une lettre. Pour être
publiée, une lettre doit être signée et donner le numéro de téléphone de jour de son
auteur. Envoyez votre lettre à : Éditeur, Pour parler profession, 121, rue Bloor Est, Toronto ON M4W 3M5; courriel : revue@oct.ca
Les limites de lattestation
Je suis détenteur de la compétence pour enseigner, mais
jexerce une autre fonction et je vis à lextérieur de lOntario.
Cest donc avec intérêt que jai lu la proposition du premier ministre Harris
sur lattestation des qualifications des enseignants dans le numéro de juin.
Jai fait des études en éducation en raison de mon amour de lenseignement,
puis jai reçu lappel de la religion, beaucoup plus fort celui-là. Jai
eu le plaisir de faire de la suppléance avant dêtre affecté à un premier
ministère. Une fois affecté en Saskatchewan, jai décidé de minscrire à
lOrdre et den demeurer membre en règle.
Lenseignement a toujours été une option si jamais on me demandait de servir une
petite paroisse qui ne pourrait se permettre un pasteur à temps plein. Cest même
une option pour nos écoles confessionnelles. Je crains que ceux dentre nous qui
aimeraient conserver la possibilité denseigner naient plus accès à cette
option en raison de la proposition dattestation obligatoire des qualifications. Je
sais aussi quune mise à jour serait des plus utiles si je décidais de revenir à
lenseignement.
Michael Diegel
Le révérend Michael Diegel est pasteur luthérien de la paroisse dArcherwill
en Saskatchewan.
Deux suggestions
La section Lu, vu, écouté nindique pas le groupe
dâge auquel sadresse le matériel revu. Dans la critique de How to Grade for
Learning du numéro de juin, il nétait pas clair si le matériel et les stratégies
mentionnés visaient les élèves du cycle primaire, moyen, intermédiaire ou supérieur.
La même incertitude sappliquait à la critique de Keys to Literacy for Pupils at
Risk. Pourquoi ne pas avoir un code recommandant les cycles visés pour chaque article
critiqué comme le font les maisons dédition dans leur catalogue?
Aussi, jaimerais voir plus darticles sur les
situations scolaires ailleurs au Canada et dans le monde. Larticle sur Singapour
était révélateur.
Hymie Guttman
Hymie Guttman enseigne les médias et langlais à la Sutton District High School
dans la région de York.
Une pénurie? Changez les règles
Si la pénurie denseignants est si grave quon
le dit en Ontario, fera-t-on des pressions sur notre régime de retraite pour quil
change la règle archaïque qui ne nous permet denseigner que pendant 20 jours?
Heather Houston
Heather Houston est à la retraite et enseigne dans les écoles rurales de
Leeds-Grenville.
Les suppléants, ces méconnus
Suggérer que les suppléants ont moins de
responsabilité («Une carrière taillée sur mesure», juin 1999) témoigne certainement
de la méconnaissance du rôle que nous jouons dans le fonctionnement quotidien de la
classe. Se voir accorder la responsabilité dune classe denfants que lon a probablement
encore jamais vus et effectuer le travail requis pour absorber toutes les nuances du rôle
de lenseignant que lon remplace sont, dune certaine façon, des
fonctions fort différentes voire plus difficiles que celles dun enseignant
titulaire. La seule réalité criante qui ressort de cet article, cest le peu que
lon sait sur le suppléant «de la base» qui paie sa cotisation à lOrdre et
qui, jusquà tout récemment, était membre de la FEO.
Michael MacDonald
Michael MacDonald vie à Scarborough et fait de la suppléance depuis 27 ans.
Merci pour les conférences
Dans le numéro de mars, jai appris la tenue de la
sixième conférence internationale sur la recherche en enseignement qui sest tenue
à Magog, au Québec. Quelle belle occasion de découvrir des enseignantes et enseignants
qui ont parlé de leur travail et de leur expérience. Près de 90 conférenciers ont
rendu difficile la tâche de nen choisir que cinq par jour. Cétait là une
occasion rêvée pour quiconque en éducation de se ressourcer et de faire reconnaître
son travail en enseignement après avoir rencontré et écouté des chercheurs qui
savaient de quoi ils parlaient.
Moi qui viens dun conseil de plus de 4 000 enseignantes
et enseignants, jen étais la seule représentante. Jai eu la chance de voir
la conférence annoncée dans Pour parler profession. Continuez à nous signaler ces
événements.
Ann Marie Slak
Ann Marie Slak enseigne à la 7e et 8e année à la Blessed
Trinity School à Mississauga.
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