Sondage 2009
Déontologie, QA et élections
Le sondage annuel 2009 permet aux membres de s’exprimer
sondage de COMPAS Inc.
article de Brian Jamieson
Selon les membres de l’Ordre, les
normes de déontologie qui guident la profession enseignante
en Ontario reflètent étroitement leurs valeurs personnelles.
De nombreux pédagogues indiquent qu’ils travailleront
probablement ou certainement comme enseignante associée ou enseignant
associé.
Les pédagogues suivent des cours menant à une qualification
additionnelle surtout parce qu’ils souhaitent tenir leurs connaissances à jour.
Ces conclusions sont tirées du sondage annuel 2009 de
Pour parler profession, mené cet été auprès
des membres de l’Ordre.
Déontologie
Les membres ont indiqué bien connaître les normes de
déontologie de la profession enseignante qu’englobent
les concepts d’empathie, de respect, de confiance et d’intégrité.
Ils pensent également que ces normes orientent le travail des
administrateurs dans le domaine de l’éducation, les inspirant
ainsi à agir de manière à refléter l’honneur
et la dignité de la profession dans leurs prises de décisions,
et à promouvoir la confiance du public dans l’enseignement.
Plus de la moitié des personnes interrogées ont dit
connaître les normes de déontologie et près des
deux tiers (65 p. cent) les utilisent dans le cadre de leurs prises
de décisions et activités professionnelles. Quatre membres
sur cinq (81 p. cent) ont indiqué que les normes de déontologie
reflétaient leurs valeurs personnelles en tant que pédagogues.
Les normes d’exercice de la profession enseignante étaient
un peu moins bien connues. La moitié (50 p. cent) des répondants
ont signalé très bien connaître ou bien connaître
ces normes, et 52 p. cent les ont incorporées à leur
enseignement.
La moitié des personnes ayant récemment terminé un
cours menant à une qualification additionnelle ont affirmé que
les normes d’exercice et de déontologie de la profession
enseignante faisaient partie de l’enseignement et des discussions
pendant le cours.
Qualifications additionnelles
Les qualifications additionnelles demeurent importantes pour les enseignantes
et enseignants qui souhaitent actualiser leurs connaissances sur les
recherches, développements et méthodes dans leur domaine.
Quatre enseignants sur cinq ont signalé avoir été motivés à s’inscrire à un
cours menant à une qualification additionnelle pour améliorer
leur enseignement. Parmi les autres raisons, mentionnons la volonté de
se tenir informé sur les dernières recherches (70 p.
cent), se préparer à une nouvelle affectation (67 p.
cent), par intérêt personnel (66 p. cent) et pour
monter les échelons (56 p. cent).
Une proportion de 43 p. cent a signalé s’être
inscrite à des cours menant
à une qualification additionnelle (entre 2 et 5 cours)
depuis l’obtention de leur B. Éd. De plus, 19 p.
cent des répondants ont affirmé avoir suivi entre six
et dix cours depuis la fin de leur programme de formation à l’enseignement.
Les enseignantes et enseignants ayant récemment suivi un cours
avaient attribué
de bonnes notes au cours suivi, en raison de l’utilisation des
recherches les plus à jour dans le domaine, des initiatives
provinciales en matière de programme et de politiques et des
meilleures pratiques d’enseignement. Plus de 40 p. cent
des répondants ont indiqué que les cours leur ont permis
de créer des réseaux pour dialoguer entre collègues
et se perfectionner sur le plan professionnel.
En ce qui concerne les préférences d’apprentissage,
40 p. cent d’entre eux ont préféré les
cours traditionnels, et 34 p. cent, les cours en ligne. Toutefois,
64 p. cent ont indiqué être davantage disposés à suivre
un cours en ligne avec contenu vidéo.
Les obligations familiales, les coûts liés aux cours,
les charges d’enseignement et les activités parascolaires
figuraient parmi les raisons avancées pour expliquer pourquoi
certains membres n’avaient pas suivi de cours menant à une
qualification additionnelle.
Accompagnement de stagiaires
Le fait de pouvoir rendre à la profession en aidant les nouveaux
enseignants est important pour de nombreux enseignants.
Près du tiers des répondants ont indiqué avoir
joué le rôle d’enseignant associé
cinq fois ou plus au cours de leur carrière. Plus de la moitié des
personnes interrogées ont dit qu’elles joueraient certainement
ou probablement ce rôle un jour, tandis que 19 p. cent ne
le voulaient absolument pas.
Le nombre de membres ayant joué le rôle d’enseignant
associé comparativement au nombre de ceux ne l’ayant pas
fait était de 46 contre 53 p. cent. Fournir de l’aide
aux nouveaux enseignants est la principale raison avancée pour
expliquer pourquoi ils ont accepté de jouer le rôle d’enseignant
associé, et pour 40 p. cent d’entre eux, c’était
l’argument le plus convaincant. L’occasion de redonner à la
profession ou de rajeunir sa pratique pédagogique avec les nouvelles
idées des récents diplômés sont d’autres
raisons qui ont convaincu certains enseignants de jouer ce rôle.
Élections de l’Ordre
Quand on leur a demandé pourquoi une plus grande proportion
d’enseignantes et d’enseignants n’avaient pas voté au
cours des dernières élections de l’Ordre, 53 p.
cent d’entre eux ont affirmé qu’ils n’en savaient
pas assez à propos des candidats. Près d’un quart
(23 p. cent) ont indiqué que l’Ordre n’était
pas pertinent pour les enseignantes et enseignants, et 11 p. cent
ne souhaitaient voter que pour des candidats de leur région
ou système scolaire.
Parmi les autres raisons avancées, mentionnons la croyance
que les candidats appuyés par les fédérations
seraient élus quoi qu’il arrive (5 p. cent), les
candidats pour lesquels ils auraient voté ont été élus
par acclamation (3 p. cent) et un manque d’accès
au système de vote en ligne de l’Ordre (1 p. cent).
À savoir pourquoi il n’y a pas plus d’enseignantes
et d’enseignants qui posent leur candidature aux élections
au conseil de l’Ordre, 40 p. cent des répondants
ont indiqué que les enseignants ont trop d’engagements
et 23 p. cent d’entre eux ont dit que cela exige trop
de temps au détriment du temps passé à l’école.
Une proportion de 15 p. cent des enseignants interrogés
ont dit que l’Ordre n’était pas pertinent pour les
enseignantes et enseignants. Moins de répondants ayant récemment
accédé à la profession ont donné cette
réponse. Selon un peu plus d’un répondant sur dix,
nombre d’enseignants ne savent pas comment gérer les activités
du conseil de l’Ordre ou y participer.
Pour parler profession
Une proportion de 60 p. cent des répondants lisent Pour
parler profession pour trouver des idées à utiliser
en classe. Les articles de la revue portant sur l’enseignement
et l’éducation intéressent 61 p. cent des
répondants. Les articles sur l’exercice de la profession
dans d’autres écoles ou sur les progrès de la
profession intéressent 60 p. cent d’entre
eux.
Les nouvelles concernant les événements professionnels
constituent une raison de lire Pour parler profession pour une
proportion de 38 p. cent des enseignants interrogés. Trente-sept
p. cent des répondants ont indiqué lire la revue pour
obtenir des renseignements à propos de produits et services,
et de l’aide pour la planification des tâches quotidiennes
et pour la planification de leur carrière.
La publication des sommaires des audiences a reçu une réponse
mitigée. Une proportion de 42 p. cent des personnes interrogées
a affirmé qu’ils ne représentaient pas une raison
de lire la revue, tandis que 33 p. cent ont affirmé le
contraire.
Après avoir lu un article ou une publicité dans Pour
parler profession, 75 p. cent des enseignants interrogés
ont discuté de l’information avec un collègue
ou un ami, 67 p. cent ont conservé la revue pour s’y
référer ou visiter un site web, et 61 p. cent
ont utilisé une idée dans leur classe.
Une proportion de 17 p. cent des répondants a indiqué avoir
suivi un cours, participé à un événement
ou acheté un produit ou un service annoncé. Un répondant
sur dix a affirmé avoir pensé à écrire
une lettre pour le courrier des lecteurs.
Pour parler profession, l’envoi annuel de la carte de
compétence et les discussions avec des collègues représentent
les principales sources d’information sur l’Ordre, et ce,
dans une proportion identique de 59 p. cent. Selon le sondage,
un peu plus de la moitié (51 p. cent) des répondants
se tournent vers le site web de l’Ordre pour obtenir de l’information à son
sujet.
Les courriels de l’Ordre et les renseignements fournis par d’autres
organismes ont été moins fréquemment cités
comme sources d’information (38 p. cent et 24 p. cent,
respectivement).
Interdire ou non la publication
La plupart des organismes de réglementation de l’Ontario
sont autorisés à
imposer des interdictions de publication afin de protéger les
victimes ou témoins vulnérables. L’Ordre n’a
pas adopté cette pratique. Devrait-il le faire?
Pour 68 p. cent des répondants, les sous-comités
du comité de discipline devraient absolument avoir le droit
ou probablement avoir le droit d’interdire la publication de
certaines informations obtenues au cours des audiences de l’Ordre.
Les perspectives d’emploi à l’extérieur
de l’Ontario intriguent nos membres
Le fait que les cartes de compétence sont acceptées
dans tout le Canada attise l’intérêt des enseignantes
et enseignants de l’Ontario.
La moitié (50 p. cent) des enseignants questionnés
par l’Ordre ont indiqué
qu’ils pourraient être amenés à déménager
dans une autre province si les compétences
étaient équivalentes, peu importe la province ou le territoire
où elles sont reconnues.
Les gouvernements provinciaux et les responsables des politiques partout
au Canada peaufinent les détails de processus qui permettront
aux enseignants et à d’autres professionnels de travailler
dans toute province sans évaluation ni formation supplémentaires.
L’Ontario dispose actuellement d’un surplus d’enseignants
qualifiés autorisés
à enseigner – près du double du nombre pouvant être
absorbé par les attritions et les départs en retraite.
Selon 37 p. cent des répondants, l’élimination
des barrières relatives aux cartes de compétence ne les
pousserait pas à déménager dans une autre province
pour enseigner.
«Les répondants plus jeunes et plus âgés
sont davantage enclins à songer à
un déménagement. C’est logique, puisque ces personnes
sont plus ouvertes à
l’idée de déménager avant que leur carrière
soit établie ou qu’elles soient mariées, et plus
tard, quand leurs enfants sont grands et que leur conjoint a pris sa
retraite», explique Tamara Gottlieb, chef d’étude
de COMPAS Inc.
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