Vérification du casier judiciaire requise pour les nouvelles
demandes dinscription
À
compter du 1er janvier 1999, une personne qui fait une demande dinscription à
lOrdre devra fournir un rapport de vérification de son casier judiciaire avant
dobtenir le droit denseigner en Ontario.
La nouvelle politique sapplique à quelque 7 000 demandes dinscription
reçues annuellement, soit des personnes nouvellement diplômées des facultés
déducation en Ontario et de lextérieur de lOntario, ainsi que des
enseignantes et enseignants formés à lextérieur de la province. Cette politique
ne sapplique pas à une personne déjà membre de lOrdre.
Le conseil de lOrdre sest entendu sur le principe dune politique de
vérification du casier judiciaire lors de sa réunion de février 1998 et ce, en vue
dassurer une meilleure protection du public. Il a créé un comité spécial pour
élaborer une politique conforme au Code des droits de la personne de lOntario et
fondée sur les exigences dorganismes en Ontario, au Canada et ailleurs. Ce comité
a aussi élaboré des lignes directrices pour aider la registrateure à déterminer si une
infraction inscrite à un casier judiciaire devrait empêcher quelquun
denseigner dans les écoles financées par les fonds publics de lOntario.
La version finale de la politique adoptée par le conseil le 24 septembre comprenait
aussi une exigence, recommandée par le comité, soit remplir une déclaration personnelle
où la personne doit indiquer si elle a commis des infractions pouvant avoir une incidence
sur son aptitude à enseigner et si elle a dû démissionner pour éviter des mesures
disciplinaires dans dautres territoires de compétence.
«Le mandat de lOrdre est détablir et de mettre en vigueur des normes
professionnelles et un code déthique, ainsi que de protéger lintérêt
public, a dit la présidente de lOrdre, Donna Marie Kennedy. LOrdre
sassure que les enseignantes et enseignants demeurent hautement qualifiés pour
exercer la profession et que la confiance que leur vouent élèves, parents et collègues
est tout à fait méritée.»
La politique sera évaluée un an après sa mise en uvre.
COÛT ASSURÉ PAR LA PERSONNE VISÉE
Bien que les membres actuels ne soient pas visés par cette politique, la Loi sur
lOrdre des enseignantes et des enseignants de lOntario exige que chaque
conseil scolaire signale à lOrdre toute condamnation au criminel dun membre
qui pourrait mettre les élèves en danger.
Une personne effectuant une demande dinscription en 1999 devra obtenir un rapport
de vérification de son casier judiciaire du service de police local et inclure
loriginal du rapport de police avec sa demande. Le coût de ce rapport varie de 15 $
à 53 $ en Ontario et est assumé par la personne. Selon lorganisme consulté, un
rapport, en règle générale, comprend une recherche effectuée par le Centre
dinformation de la police canadienne (CIPC), lutilisation des banques de
données des services de police local et régional et parfois, des renseignements
doutre-mer par lentremise de la GRC. Une réhabilitation ne paraît pas sur un
rapport de vérification du casier judiciaire.
Avoir été condamné dune infraction au criminel ne signifie pas nécessairement
quune personne ne peut pas enseigner. Daprès la Loi sur lOrdre des
enseignantes et des enseignants de lOntario, la décision finale revient à la
registrateure.
«Chaque cas est évalué individuellement, a dit la registrateure Margaret Wilson.
LOrdre tient compte de divers facteurs, comme la nature de linfraction, le
temps écoulé depuis la condamnation, les efforts de réhabilitation et le comportement
depuis que linfraction a été commise. Chaque personne sera informée des raisons
pour lesquelles son inscription a été refusée et aura la possibilité den appeler
par lentremise du comité dappel des inscriptions.»
PRATIQUE COURANTE
Le conseil vise, entre autres, à sassurer que la politique est conforme au Code
des droits de la personne de lOntario. Dans larticle 6, qui vise les membres
dordres professionnels, le Code est très précis, mais ne fait pas mention de
lutilisation possible dune infraction comme outil de discrimination.
«Toute personne a droit à un traitement égal en matière dadhésion à un
syndicat ou à une association commerciale ou professionnelle ou en matière
dinscription à lexercice dune profession autonome, sans discrimination
fondée sur la race, lascendance, le lieu dorigine, la couleur, lorigine
ethnique, la citoyenneté, la croyance, le sexe, lorientation sexuelle, lâge,
létat matrimonial, létat familial ou un handicap.»
La vérification du casier judiciaire est devenue pratique courante en Ontario et à
létranger. La plupart des 35 ordres professionnels de lOntario, nommément
les médecins, les infirmières, les architectes et les comptables agréés, exigent une
vérification du casier judiciaire au moment de linscription et même parfois, une
mise à jour annuelle. Bon nombre de conseils scolaires en Ontario exigent déjà un
rapport de vérification du casier judiciaire, tout comme le font 37 états américains et
dautres administrations scolaires en Angleterre, en Écosse et en Australie.
Les professionnels de la santé en Ontario doivent non seulement faire une déclaration
sur le casier judiciaire, mais également, en vertu dun règlement, signaler toute
infraction criminelle pour laquelle ils ont été trouvés coupables. En outre, ils
doivent signaler une infraction par un autre membre sils croient que ce membre
agresse sexuellement un client.
Le British Columbia College of Teachers exige systématiquement la vérification du
casier judiciaire de chacun de ses membres depuis 1995 et ce, en vertu de la Criminal
Records Review Act de la province qui dresse une liste de 56 infractions pouvant empêcher
une personne doccuper un poste donné, en particulier où des enfants sont
concernés. Cette liste comprend des infractions diverses, notamment proférer des
menaces, lenlèvement dune personne de moins de 16 ans, le harcèlement
criminel, lexploitation sexuelle, les actes indécents et le vagabondage.
Le B.C. College a affecté 250 000 $ au programme depuis sa planification. Jusquà
maintenant, il a relevé dix cas positifs; il compte environ 50 000 membres. Aucun des cas
positifs na nécessité le retrait de la personne dune salle de classe.
LENSEIGNANT, UN LEADER COMMUNAUTAIRE
Les tribunaux du Canada ont déterminé à de nombreuses occasions quen raison de
limportance de la position quils occupent dans la société, les enseignantes
et enseignants doivent se conformer à des normes déthique élevées, tant dans la
classe quà lextérieur de celle-ci.
Le numéro de juin de Pour parler profession faisait écho à une décision de 1996 de
la Cour suprême du Canada qui disait : «Cest en raison de cette position de
confiance et dinfluence que nous exigeons de lenseignant quil se
conforme à des normes élevées au travail comme à lextérieur du travail, et
cest lérosion de ces normes qui est susceptible dentraîner, dans la
collectivité, une perte de confiance dans le système scolaire public.»
Le conseil a adopté à lunanimité la nouvelle politique; tant les membres
représentant le corps enseignant que ceux représentant le public ont appuyé les
recommandations du comité. Donna Marie Kennedy a précisé : «Grâce à ce geste
concret et raisonnable, la profession répond aux demandes du public pour une vigilance
accrue.»
LOrdre
de Colombie-Britannique vérifie le casier judiciaire de chacun de ses membres
Le British Columbia College of Teachers exige
une vérification du casier judiciaire de chacun de ses membres et ce, pour se conformer
à la Criminal Records Review Act qui demande aux ordres professionnels de la province
deffectuer une vérification du casier judiciaire. Le gouvernement de
Colombie-Britannique a adopté cette loi en 1995 dans le cadre dune série de
mesures visant à protéger les enfants.
La loi donne une liste de 56 infractions à vérifier chez une personne souhaitant
occuper un poste en enseignement. Les infractions vont dune agression sexuelle grave
à proférer des menaces, en passant par le vagabondage et lintrusion sur une
propriété interdite le soir.
En vue de leur étude, les renseignements de lordre sont transférés
électroniquement à la Criminal Records Review Agency de la province. Jusquà mai
1997, seulement dix des 50 000 membres de lordre détenaient un casier
judiciaire. Après étude de ces cas, il a été déterminé quaucun membre ne
constituait une menace pour les enfants.
Des débuts de sa planification en 1995 jusquà mai 1997, le processus de
vérification a coûté au B.C. College environ 250 000 $. Lordre défraie les
coûts de la vérification.
LOrdre reconnaît les enseignantes
et enseignants à la retraite
Le
conseil de lOrdre a adopté une motion qui vise à reconnaître la contribution des
membres retraités de la profession pour les élèves et la société. Lors de sa réunion
de septembre, le conseil a décidé que tout membre de lOrdre qui informe
lOrdre par écrit de sa décision de prendre sa retraite recevra un Certificat de
reconnaissance quil pourra faire encadrer.
«Il faut reconnaître le dévouement de chacun envers léducation, a dit la
registrateure, Margaret Wilson. Nous avons élaboré cette initiative après avoir
consulté lorganisme Retired Teachers of Ontario afin que les membres qui prennent
leur retraite soient reconnus par leur ordre professionnel pour leur contribution aux
écoles et à la communauté pendant toutes ces années.»
Si un membre décide de revenir à lenseignement, il devra remettre son
inscription en vigueur, que ce retour soit à temps plein, à temps partiel ou en
suppléance.
Les enseignantes et enseignants à la retraite qui veulent demeurer au courant des
développements en enseignement en Ontario peuvent sabonner au magazine trimestriel
de lOrdre, Pour parler profession/Professionally Speaking au coût de 10 $ par
année au Canada ou de 20 $ par année à lextérieur du Canada.
Un surintendant de Thames Valley
devient membre du conseil
Le
membre de lOrdre qui a terminé deuxième dans la catégorie des agentes et agents
de supervision lors de lélection du conseil de 1997 vient combler le poste laisser
vacant par le départ de Lynn Daigneault.
Bill Bryce est surintendant des ressources humaines au Conseil scolaire de district de
Thames Valley à London. Avant la fusion des conseils scolaires, il avait été
surintendant du personnel au Conseil de léducation du comté de Middlesex depuis
1990.
Il détient un B.A. et une M.A. de lUniversité de Waterloo ainsi quun B.
Comm. et une M.Ed. de lUniversité de Windsor. De 1971 à 1989, il a enseigné au
secondaire et a été administrateur à Windsor. Il donne régulièrement des cours menant
à la qualification dagente ou dagent de supervision ou de directrice ou de
directeur décole.
Bill Bryce remplace Lynn Daigneault qui a démissionné du conseil après avoir pris sa
retraite. «Nous sommes reconnaissants du travail accompli par Lynn au sein de
lOrdre et de la profession enseignante, a dit la présidente, Donna Marie Kennedy.
Elle nous manquera; nous lui souhaitons une agréable retraite.»
Un membre de Hamilton se joint au conseil
Ronald
Rambarran est directeur adjoint du Columbia International College à Hamilton et nouveau
membre du conseil de lOrdre.
Rambarran avait terminé deuxième lors de lélection du conseil en 1997 dans la
catégorie des représentants des écoles privées et indépendantes. Il occupe ce poste
depuis la démission de Frances Hill. Le règlement régissant lOrdre stipule que si
un membre élu du conseil donne sa démission, le membre qui a terminé deuxième au
scrutin est automatiquement nommé sil est toujours intéressé à occuper le poste.
Depuis 1980, le nouveau membre du conseil a enseigné linformatique, les sciences
et léducation coopérative. Il a obtenu un B.Sc. de lUniversité McMaster en
1975 et son B.Ed. de lUniversité de Toronto en 1976. Il a également enseigné à
léducation permanente au Conseil de léducation de Hamilton. Il a siégé au
conseil dadministration de divers groupes communautaires, notamment le
Hamilton-Wentworth Local Housing Authority, Hamilton-Wentworth Crimestoppers et le
Hamilton-Wentworth Training Board.
Première représentante des écoles privées au conseil, Frances Hill a donné sa
démission étant donné quelle enseigne dorénavant dans le système décoles
séparées. La présidente, Donna Marie Kennedy, a remercié Hill pour son enthousiasme et
sa généreuse contribution aux débats du conseil. «Au nom des membres de lOrdre,
je tiens à reconnaître tout le temps et lénergie que Frances a consacrés à son
ordre professionnel, ainsi que lardeur avec laquelle elle a parlé au nom des
membres des écoles privées. Nous lui souhaitons bonne chance dans sa nouvelle
carrière.»
Une avocate autrefois enseignante en sciences est la nouvelle
enquêteure principale
Une
ancienne enseignante de Toronto, retournée aux études pour devenir avocate, sest
jointe au personnel de lOrdre à titre denquêteure principale à la Division
des enquêtes et des audiences.
Karen Spector occupe depuis septembre le poste de chef de léquipe
denquêteurs qui fait enquête sur les plaintes de faute professionnelle,
dincompétence et daptitude professionnelle déposées contre les membres de
lOrdre. Elle apporte aussi son aide au comité denquête et aux avocats de
lOrdre pendant les audiences.
De 1970 à 1983, Spector a enseigné la biologie et la physique à Toronto. En 1984,
elle a obtenu sa maîtrise en éducation de lUniversité Harvard où elle a
concentré ses études sur la technologie interactive et a mis au point des didacticiels
dans le domaine de la physique.
En 1990, elle est retournée à lécole pour étudier le droit et a été admise
au barreau de lOntario en 1995. Depuis, entre autres, elle a assisté lavocat
principal devant la Commission Krever et a représenté des professionnels de la santé
qui étaient en litige avec leur ordre professionnel.
«Je crois que mes connaissances et mon expérience en enseignement et en droit donnent
une grande crédibilité à ce très important élément du mandat de lOrdre, a dit
Spector. Je suis très impressionnée par le degré de professionnalisme ici, tant chez
les membres du personnel que chez les membres du conseil.»
Pour Spector, les liens personnels et professionnels quelle a su tisser pendant
sa carrière en enseignement lui tiennent toujours à cur; certains anciens élèves
sont restés de bons amis. Lun de ses meilleurs souvenirs tourne autour dune
réunion annuelle organisée par son ancienne chef de secteur et à laquelle elle a
participé pendant plus de 20 ans avec ses collègues dont bon nombre sont devenus des
directrices et directeurs décole, des agentes et agents de supervision, ainsi que
des surintendantes et surintendants. «Jai beaucoup aimé enseigner et je reconnais
la valeur des connaissances et des compétences que jai acquises dans la classe;
jespère les mettre en valeur dans mon nouveau poste.»
Karen Spector remplace Claire Barcik qui a quitté lOrdre pour poursuivre un
projet personnel. Patrick ONeill, coordonnateur de la Division des enquêtes et des
audiences, a dit que sa chaleur, son intelligence et sa grande capacité de travail
manqueront à tous. «Claire a accompli un travail considérable dans
létablissement du processus denquête, et son influence se fera sentir des
années durant.»
Des documents falsifiés excluent deux enseignantes de la profession
Une
enseignante de Niagara et une autre de Toronto ont reçu lordre de quitter leur
classe après que lOrdre a découvert quelles avaient falsifié leurs
qualifications. Ces deux personnes sont parmi les sept enseignantes et enseignants à
temps plein et nombreux enseignants faisant de la suppléance qui ont dû se retirer des
classes étant donné quils ne répondaient pas aux exigences de lOntario.
LOrdre a remis aux autorités policières locales les documents soumis par ces
deux personnes après avoir déterminé que ces documents nétaient pas
authentiques. Ils semblaient falsifiés et portaient la signature de ministres et de
sous-ministres qui nétaient pas en poste au moment où ces documents auraient été
signés.
Une enseignante au Conseil des écoles catholiques du Grand Toronto a créé un faux
brevet denseignement à partir dun autre quelle avait reçu par erreur.
Plus tard, elle a soumis le brevet falsifié à lOrdre avec sa demande
dinscription.
La police de Toronto a décidé de ne pas porter daccusations contre elle étant
donné quelle navait pas dantécédents judiciaires et quelle
naurait désormais plus la possibilité denseigner dans une école financée
par les fonds publics en Ontario.
Lautre personne a enseigné au Conseil des écoles séparées catholiques du
comté de Welland pendant deux ans sans pour autant avoir obtenu la compétence de
lOrdre ou du ministère de lÉducation et de la Formation.
En juin 1998, lOrdre lui a demandé de présenter son brevet denseignement,
et cest alors quelle a remis une attestation de compétence temporaire
quelle disait avoir reçue du ministère de lÉducation et de la Formation en
novembre 1997. Toutefois, cette responsabilité avait été transférée du ministère à
lOrdre six mois plus tôt.
En outre, elle navait pu obtenir cette attestation de compétence temporaire
étant donné quelle ne répondait pas aux exigences du collège américain où elle
avait étudié.
La police de Niagara a décidé de ne pas porter daccusations contre elle étant
donné quelle navait pas dantécédents judiciaires et quelle
naurait désormais plus la possibilité denseigner dans une école financée
par les fonds publics en Ontario.
Décisions du panel de discipline
Un
panel du comité de discipline de lOrdre a rendu deux décisions. Le panel a
ordonné quun sommaire des décisions et des motifs soit publié dans Pour parler
profession.
Membre : JOHN ARTHUR SANDERSON
Décision : Révocation du certificat dinscription et de la
carte de compétence
John Arthur Sanderson, autrefois enseignant au comté de Kent, na pas assisté à
une audience publique le 19 octobre sur des allégations de faute professionnelle
déposées contre lui. Âgé de 39 ans, Sanderson a obtenu sa compétence pour enseigner
en 1985. En plus de ne pas avoir assisté à laudience, le résident de Chatham a
accepté dans une déclaration signée des faits que soient révoqués son certificat
dinscription et sa carte compétence.
Voici quelles sont les allégations de faute professionnelle contre Sanderson :
avoir infligé à un élève des mauvais traitements dordre physique, sexuel ou
affectif, contrevenir à une disposition législative ou réglementaire si cette
contravention a mis, met ou risque de mettre en danger un élève sous sa surveillance
professionnelle et sêtre conduit dune manière qui ne sied pas au statut de
membre.
Le panel a entendu que Sanderson sest servi de son poste de confiance et
dautorité pour exploiter sexuellement une de ses élèves de 8e année. Il a fait
des attouchements sexuels sur la jeune fille de 13 ans et est allé un peu plus loin
après son quatorzième anniversaire.
En août 1994, Sanderson a été trouvé coupable en vertu du Code criminel et
condamné à purger une sentence dun an de prison pour un chef daccusation, à
deux ans moins un jour pour le deuxième chef daccusation et à deux autres années
moins un jour pour le troisième chef. Les sentences consécutives sont suivies dune
période de probation de deux ans.
Le panel a trouvé Sanderson coupable de faute professionnelle et a ordonné la
révocation de son certificat dinscription et de sa carte de compétence. La
décision du panel paraîtra au tableau des membres de lOrdre.
Membre : ROBERT GORDON WARREN
Décision : Révocation du certificat dinscription et de la
carte de compétence
Robert Gordon Warren, un ancien enseignant, nétait pas présent à
laudience disciplinaire du 19 octobre sur les allégations de faute
professionnelle déposées contre lui. Warren, âgé de 61 ans et résidant
maintenant en Colombie-Britannique, a terminé ses études en éducation en 1960. Par
lentremise dune déclaration des faits, il a accepté que soient révoqués
son certificat dinscription et sa carte de compétence.
Warren a enseigné en Colombie-Britannique et en Ontario au Conseil de
léducation du comté de Haliburton en 19641965, au Conseil des écoles
séparées catholiques de Brampton entre 1965 et 1967, ainsi quau Conseil de
léducation de Toronto entre 1976 et 1984.
Voici quelles sont les allégations de faute professionnelle contre Warren : avoir
infligé à un élève des mauvais traitements dordre physique, sexuel ou affectif,
contrevenir à une disposition législative ou réglementaire si cette contravention a
mis, met ou risque de mettre en danger un élève sous sa surveillance professionnelle et
sêtre conduit dune manière qui ne sied pas au statut de membre.
Le panel a appris que Warren a été trouvé coupable dattentat aux murs
sur un homme de 18 ans au milieu des années 60.
En juin 1988, il a aussi plaidé coupable à une accusation de grossière indécence
dans un incident impliquant deux jeunes hommes de 15 ans à Golden, en
Colombie-Britannique. Il a été condamné à six mois de détention et à trois ans de
probation.
En juin 1994, Warren a plaidé coupable à une accusation dattentat aux
murs sur un jeune élève de Toronto qui était survenu en 1976. Il a été
condamné à 18 mois de détention et à trois ans de probation. Dans ces deux derniers
cas, le panel a appris que Warren fournissait de la drogue et de lalcool à ses
victimes avant de les agresser.
Le panel a trouvé Warren coupable de faute professionnelle et a ordonné la
révocation de son certificat dinscription et de sa carte de compétence. La
décision du panel paraîtra au tableau des membres de lOrdre.
Les membres et le public sont invités à commenter
lagrément de quatre facultés
Le
comité dagrément de lOrdre veut connaître le point de vue des finissants,
des parents, des écoles, des groupes communautaires et des membres de lOrdre sur
les programmes de formation initiale à lenseignement de lUniversité
dOttawa (programmes de langue française et de langue anglaise), de
lUniversité de Windsor et de lUniversité York.
Les quatre facultés seront évaluées en vue de leur agrément initial par
lOrdre cet hiver. Tant lOrdre que les facultés déducation visées par
le projet pilote dagrément de cette année reconnaissent quune vaste gamme de
personnes et de groupes de la province ont un point de vue inestimable sur la qualité des
programmes de formation à lenseignement.
Les parties intéressées sont priées de remettre par écrit des commentaires ou de
formuler une demande pour faire une présentation pendant la visite des panels
dagrément de lOrdre dans les facultés. Les commentaires et les demandes
doivent parvenir à lOrdre au plus tard le 1er février 1999 à ladresse
suivante :
Janice Thomson
Chef, Unité dagrément
Ordre des enseignantes et des enseignants de lOntario
121, rue Bloor Est,
Toronto ON M4W 3M5
Les commentaires et les présentations doivent porter sur des questions
dimportance liées à la qualité des programmes de formation à lenseignement
offerts à lUniversité dOttawa (français et anglais), à lUniversité
de Windsor ou à lUniversité York. Veuillez donner votre nom et préciser le lien,
le cas échéant, avec létablissement (finissant, membre ancien ou courant du corps
professoral, enseignant associé, etc.). La correspondance fera partie des documents qui
seront évalués en vue de lagrément.
Voici le calendrier des visites des facultés par les panels dagrément en
1999 :
- Université dOttawa, programme de langue anglaise :
du 7 au 11 février 1999
- Université dOttawa, programme de langue française :
du 14 au 19 février 1999
- Université York :
du 7 au 11 mars 1999
- Université de Windsor :
du 21 au 25 mars 1999.
Les qualifications requises pour
enseigner au menu dune conférence
Plus
dune centaine de personnes représentant des conseils scolaires de partout dans la
province ont participé le 16 octobre aux bureaux de lOrdre à une conférence sur
les qualifications requises pour enseigner, les exigences dinscription à
lOrdre et les questions entourant la discipline.
LOrdre a organisé cette conférence pour informer les conseils scolaires du
travail accompli et de ses réalisations pendant sa première année dexistence,
pour clarifier les rôles et responsabilités des conseils et de lOrdre et pour
favoriser la poursuite de la collaboration.
«Je suis heureuse du degré de collaboration entre les conseils scolaires de la
province et lOrdre, a dit la présidente de lOrdre, Donna Marie Kennedy. Nous
travaillons ensemble pour nous assurer que les enseignantes et enseignants ontariens sont
hautement compétents, et que les personnes formées à lextérieur de
lOntario suivent les cours requis pour répondre aux normes ontariennes qui sont
plus strictes que celles de nombreux autres territoires de compétence.»
LOrdre a insisté sur limportance de sassurer que chaque personne qui
enseigne dans une école financée par les fonds publics est membre en règle de
lOrdre et ce, pour garantir la meilleure éducation possible aux élèves de
lOntario. À titre dorganisme dautoréglementation de la profession
enseignante, lOrdre est le seul organisme de la province pouvant garantir aux
parents que les enseignantes et enseignants sont qualifiés.
Cette conférence fait partie dune série organisée par lOrdre à
lintention des conseils scolaires, des facultés déducation et du public en
vue dexpliquer son mandat et son fonctionnement. LOrdre tiendra au début de
lan prochain une conférence à lintention des parents, des groupes
communautaires et du grand public.
Il faut acquitter sa cotisation dici le 15 avril pour
conserver sa compétence pour enseigner
Le
15 avril 1999 est la date limite accordée aux membres de lOrdre des enseignantes et
des enseignants de lOntario pour payer la cotisation de 90 $ lan prochain.
Comme dans les autres ordres professionnels, chaque membre est responsable de payer sa
cotisation. Cependant, la majorité des membres de lOrdre à lemploi dun
conseil scolaire continueront de voir leur cotisation déduite à la source au début de
janvier.
Environ 40 000 membres qui paient leur cotisation sur réception dune facture
recevront une seule facture cette année; en effet, lOrdre simplifie le mode de
paiement tant pour les membres que pour les employeurs afin de réduire les frais
administratifs.
En février, lOrdre vérifiera linformation sur les membres et les
paiements reçus des conseils scolaires avec les renseignements du tableau des membres;
ensuite, il enverra par la poste une facture à chaque membre qui naura pas payé sa
cotisation de 1999 par déduction à la source. Une enseignante ou un enseignant qui fait
de la suppléance et qui ne sait pas si sa cotisation sera déduite ou non doit vérifier
auprès du service de la paie de son conseil scolaire.
LOrdre envoie par la poste la facture à ladresse inscrite dans le tableau.
Un membre doit informer lOrdre dans les 30 jours de tout changement dadresse.
Pour changer son adresse, on peut télécopier le formulaire présenté dans cette revue à
lOrdre au (416) 961-8822.
Tout membre dont la cotisation na pas été déduite de son salaire et qui
na pas reçu une facture par la poste dici le début de mars doit communiquer
avec la Division des services aux membres au (416) 961-8800 ou au 1-888-534-2222, sans
frais en Ontario, et prendre les mesures nécessaires pour effectuer un paiement direct.
On peut acquitter sa cotisation par téléphone à laide des cartes VISA, MasterCard
et American Express.
Une fois le paiement reçu, par déduction à la source ou par versement individuel,
lOrdre enverra par la poste à chaque membre ayant une adresse valable dans le
tableau la carte de compétence de 1999, la carte de membre de 1999 et un reçu aux fins
de limpôt de 1999.
Un membre qui ne paie pas sa cotisation dici la date limite sera automatiquement
suspendu. Une personne sous le coup dune suspension na pas le droit
denseigner dans une école financée par les fonds publics en Ontario.
Une enseignante ou un enseignant suspendu pour non-paiement de la cotisation doit faire
par écrit une demande de remise en vigueur et verser les droits de remise en vigueur de
100 $ en plus de la cotisation annuelle de 90 $, soit un total de 190 $.
La rationalisation et létablissement de normes
internes amélioreront les services offerts par lOrdre
Les
membres devraient bientôt constater les effets dun vaste éventail de mesures
prises par la Division des services aux membres dans le but de réduire les longues
attentes au téléphone et les retards dans le traitement des demandes des membres.
«Nous nous améliorons constamment, déclare Lynda Palazzi, coordonnatrice des
Services aux membres, qui explique que la division rationalise ses procédures et établit
des normes pour accroître la satisfaction de la clientèle tout en maintenant
lintégrité de lOrdre à titre dorganisme décernant la compétence
pour enseigner en Ontario.»
«Nous avons examiné tous nos processus administratifs en nous posant la question
suivante : que devons-nous faire pour améliorer les services et nous assurer
dassumer nos responsabilités à légard de nos membres et du public?»
Palazzi et les membres de la division précisent leur engagement à légard du
service à la clientèle dans un nouvel énoncé de mission : répondre de manière
courtoise, accessible, constante et exacte aux questions et aux requêtes des membres dans
des délais déterminés et dans les limites du cadre réglementaire de lOrdre.
SATISFACTION DE LA CLIENTÈLE
La Division des services aux membres offre à sa clientèle, en français et en
anglais, des services variés : réponse aux demandes de renseignements, traitement
et évaluation des demandes dinscription ou mise à jour des dossiers et cartes de
compétence. La division compte trois unités : Service à la clientèle, Dossiers des
membres et Évaluation.
Le Service à la clientèle est le premier point de contact avec lOrdre et
reçoit en moyenne 1 020 appels et 65 visites par jour. Le centre téléphonique de
lunité est une ruche bourdonnante depuis le premier jour, et la répartition
irrégulière des appels au cours de la journée fait en sorte que des clients ont parfois
dû attendre jusquà 30 minutes dans les périodes les plus achalandées.
«Grâce aux observations reçues des membres, nous avons déterminé la façon dont
nous devons nous réorganiser, explique Marina Brasil, chef du Service à la clientèle.
Nous ne fonctionnons plus au cas par cas, mais selon un processus rationalisé. Notre
objectif pour les six prochains mois est darriver à répondre à 70 pour cent des
appels en moins de trois minutes, soit la norme reconnue dans ce type dactivités.»
Dorénavant, les adjointes et adjoints du service à la clientèle ne font que
répondre aux questions simples et fournir les renseignements sur létat des
dossiers des membres. Afin de réduire la période dattente, ils renvoient tous les
cas qui exigent des clarifications à un ou une recherchiste du Service à la clientèle
et retournent immédiatement aux appels en attente. Les recherchistes rappellent les
clients qui ont des problèmes complexes pour les aider.
DOSSIERS DES MEMBRES
LUnité des dossiers des membres constitue lossature de lorganisme.
Elle retrace et compile les grades, qualifications et spécialisations de tous les membres
de lOrdre et elle est essentielle au travail des adjointes et adjoints du Service à
la clientèle.
«Notre base de données est énorme, affirme Anna Di Rezze, chef de lUnité.
Nous avons 170 000 membres, chacun ayant en moyenne dix documents à son dossier.
Juste lété dernier, nous avons ajouté environ 12 000 qualifications
additionnelles aux dossiers des membres.»
Cette unité rationalise également ses activités et adopte un échéancier précis.
Le but est de traiter les demandes des nouveaux diplômés de lOntario ainsi que les
qualifications additionnelles en moins de deux semaines et de maintenir un roulement de
six jours ouvrables pour grouper, balayer et relier les documents au dossier dun
membre donné. En moyenne, lunité reçoit six caisses par jour contenant chacune
650 documents.
Un échéancier aussi strict, cependant, signifie que lUnité ne peut traiter les
dossiers incomplets, point particulièrement important pour les nouvelles demandes. Les
dossiers incomplets sont retournés à lexpéditeur avec une lettre précisant les
documents manquants.
Les corrections aux dossiers des membres sont apportées dans un délai de six à huit
semaines à compter du moment où lOrdre dispose de tous les renseignements
nécessaires. LOrdre ne fait pas parvenir une carte corrigée pour lannée en
cours, à moins que le membre ne le demande. Une nouvelle carte de compétence coûte
25 $.
ÉVALUATION
LUnité dévaluation joue le rôle de dépanneur au sein de la division et
est appelée à résoudre les questions les plus complexes et à entrer en contact avec
les autres organismes dagrément et les gouvernements à léchelle mondiale.
Les évaluateurs se spécialisent dans un domaine particulier, par exemple les pays de
lancien bloc de lEst, les États-Unis ou les pays qui offrent des programmes
de formation à lenseignement en français.
«Il ne se passe pas une journée sans quon ne nous présente un problème
complexe, affirme Barbara Robinson, chef de lévaluation. LOntario est une
destination dimmigration privilégiée et des enseignantes et enseignants venant des
quatre coins du monde demandent à sinscrire à lOrdre. Nous devons pouvoir
compter sur un personnel fortement spécialisé pour évaluer les qualifications et
confirmer la validité des documents et des renseignements quon nous soumet.»
Lunité sest fixé un objectif de dix jours ouvrables pour évaluer les
qualifications des personnes venant dune autre province ou dun autre pays et
pour déterminer léquivalence des qualifications additionnelles. Un tel processus
ne peut cependant pas commencer avant que lOrdre ne dispose de tous les documents
requis. Il faut prévoir des délais assez considérables, pouvant parfois aller
jusquà un an, pour que lOrdre reçoive les documents originaux exigés qui
sont nécessaires à lévaluation des qualifications pour les personnes venant
dune autre province ou dun autre pays.
MAINTIEN DE LNTÉGRITÉ DE LA PROFESSION
Le réaménagement des services et les nouveaux échéanciers sont des outils qui
permettent à la division dévaluer son rendement. La mesure la plus importante du
rendement, cependant, demeure lassurance que seuls les enseignantes et enseignants
entièrement qualifiés reçoivent une carte de compétence les autorisant à enseigner en
Ontario.
«Lorsque jétudie le tableau des membres et que je vois quune personne
possède tel ou tel certificat, je veux être certaine davoir en main tous les
documents pour le prouver, et massurer quils sont authentiques, conclut
Palazzi. Les échéances sont importantes, mais lintégrité de la profession
lest encore davantage. Lintérêt du public et de la profession veut
quon la protège.»
Ici le service à la clientèle
de Rebecca Cossar
«Bonjour!
Service à la clientèle. Comment puis-je vous aider?» «Ah! allô. Enfin! Ça fait
15minutes que jattends. Jallais justement raccrocher.»
«Je suis désolée de vous avoir fait attendre. Notre système dinscription
était en panne un peu plus tôt et cela a occasionné un certain retard.»
«Peut-être, mais jenseigne dans cinq minutes et ça ma pris un temps fou
avant davoir la communication. Trois de mes collègues nont pas eu cette
chance.»
«Oui, cest vrai, cest toujours très occupé le midi. En quoi puis-je vous
aider?»
«Bien, il sagit de ma carte. Jai obtenu mon B.A. à Windsor, pas à York,
et en 1982, pas en 1986. Et cest un baccalauréat spécialisé, je nai pas
fait la quatrième année pour rien.»
«Non, bien sûr. Pouvez-vous me donner votre numéro dinscription, sil
vous plaît, je vais vérifier votre dossier
»
Il y a des centaines déchanges comme celui-là, chaque jour, à lOrdre. Le
personnel du Service à la clientèle sentretient avec des enseignantes et
enseignants, des conseils scolaires, des professeurs duniversité, des parents et
des membres du public sur une foule de sujets allant des corrections à apporter aux
cartes de compétence jusquà la cotisation en passant par des questions complexes
sur les qualifications.
Le centre téléphonique de lOrdre, doté dun système de répartition
automatisée des appels à la fine pointe de la technologie, peut recevoir 1 000 appels par
jour et les répartir entre 20 personnes, tout en fournissant des renseignements à jour
sur le système (temps dattente, temps de traitement des appels, appels abandonnés)
ainsi que des fonctions spécialisées pour les agents et les superviseures.
Impressionnant, nest-ce pas? Un peu moins, cependant, si les membres doivent
attendre 20 minutes. Et encore moins lorsque les appels sont des demandes complexes
de vérification de documents qui exigent de communiquer avec des organismes externes, ou
encore des questions détaillées sur les qualifications qui exigent des recherches
exhaustives dans les archives de lOrdre.
Comme cet appel
«Mais ça fait 20 ans que jenseigne les sciences en 9e et 10e année et je vous
demande maintenant dajouter cette qualification à ma carte de compétence. Mon
conseil scolaire nous a demandé de mettre nos qualifications à jour.»
«Selon votre dossier, vous avez des qualifications en maths et en géographie aux
cycles intermédiaire et supérieur.»
«Mais ça fait des années que je nai pas enseigné les mathématiques. Mon
diplôme était en sciences. Jai obtenu mon diplôme du Teachers College en
1975; il sagit dun HSA, un brevet de type B pour les enseignants adjoints au
palier secondaire, et jenseigne les sciences et la géographie depuis. Tout ce que
je vous demande de faire, cest denlever mathématiques et dajouter
sciences. Je ne pourrais pas enseigner les mathématiques même si ma vie en dépendait.»
DE LA RIGUEUR
«Je regrette, mais nous ne pouvons pas ajouter une qualification à votre carte si
vous navez pas obtenu la qualification de base additionnelle dune faculté
déducation. Et nous ne pouvons pas enlever une qualification non plus.»
«Mais, je vous le répète, je ne peux pas enseigner les maths. Mon conseil me
demandera denseigner les maths si vous laissez la qualification sur ma carte.»
«Ce que je peux faire, cest demander une recherche dans les dossiers du
Teachers College en 1975 afin de vérifier les qualifications qui vous ont été
décernées à lorigine. Je peux aussi vous informer du calendrier des cours offerts
par les facultés déducation pour obtenir la qualification additionnelle en
sciences au cycle intermédiaire
»
Les questions de compétence et les demandes de renseignements sur les qualifications
sont devenues des enjeux de toute première importance pour une profession qui doit
maintenant sautoréglementer. En raison de la délivrance, en août 1997, de 160 000
brevets denseignement, la Division a été littéralement submergée de demandes de
renseignements, de clarifications et de corrections se rapportant à des qualifications
qui remontent parfois aux années 60, ainsi que de demandes déquivalence et de
réévaluation des qualifications de base renvoyant à des programmes de formation à
lenseignement suivis partout dans le monde.
Il ne faut pas sétonner de voir les enseignantes et enseignants se débattre
pour mettre de lordre dans les documents attestant de leur compétence,
lorsquils se rendent compte des répercussions que pourraient avoir sur la dotation
en personnel des facteurs comme la fusion des conseils scolaires, les nouvelles modalités
de financement, la révision des lois et règlements, le départ des enseignants à la
retraite et les nouveaux programmes détudes.
Les agentes et agents du centre téléphonique de lOrdre se sont bien vite rendu
compte quil ne sagissait pas là dun centre téléphonique ordinaire.
Bien sûr on y reçoit le nombre habituel de demandes de changement de nom et
dadresse, de commandes de guides dinscription et de copies des cartes de
compétence. Mais nombreux sont les membres et personnes ayant fait une demande qui ont
des questions complexes sur les qualifications exigées pour une affectation
denseignement particulière ou pour ladmission à un cours menant à une
qualification additionnelle, ou encore, sur les exigences pour passer dun niveau à
un autre.
«Non, votre attestation dadmissibilité ne vous donne pas le droit
denseigner.»
«Alors que dois-je faire pour obtenir une carte de compétence?»
«Vous a-t-on offert un poste?»
«Non, je ne peux pas obtenir de poste sans carte de compétence.»
«En fait, un conseil peut vous offrir un poste sur la foi de votre attestation
dadmissibilité qui indique aux employeurs éventuels que le programme de formation
à lenseignement que vous avez suivi hors de lOntario répond aux exigences de
lOntario.»
«Alors pourquoi ne puis-je pas enseigner?»
«Parce que lattestation dadmissibilité signifie que vous avez le droit de
postuler un emploi dans les écoles financées par les fonds publics en Ontario. Elle vous
permet de vous présenter à des postes en enseignement, de participer à des entrevues et
daccepter un poste. Mais avant de commencer à enseigner, vous devez faire signer
votre attestation dadmissibilité par une agente ou un agent de supervision et la
faire remplacer par une carte de compétence temporaire.»
«Alors cest à ce moment-là que jobtiens ma vraie carte de compétence?»
«Votre carte de compétence temporaire est valide pendant six ans et vous donne le
droit denseigner, mais pendant cette période vous devez accumuler
léquivalent dun an dexpérience réussie en enseignement, confirmé par
une agente ou un agent de supervision, pour pouvoir remplacer votre carte temporaire par
une carte de compétence permanente...»
Les communications, une des nouvelles fonctions des
directeurs décole
Une
modification au Règlement 298 pris en application de la Loi sur léducation visant
les fonctions des directrices et des directeurs décole est entrée en vigueur en
juillet dernier. Elle exige quune directrice ou quun directeur communique et
distribue aux membres du conseil décole toute information reçue du ministère de
lÉducation et de la Formation liée aux conseils décole.
La direction dune école doit aussi communiquer le nom des membres du conseil aux
parents avant la fin de septembre à chaque année scolaire et ce, par voie dun
bulletin ou dune manière «susceptible de faire connaître les noms aux parents».
En outre, les contribuables dun conseil scolaire qui demandent de connaître le nom
des membres du conseil décole ont le droit de prendre connaissance de ces noms en
vertu du règlement modifié.
Le conseil approuve le budget de 1999
En
1999, la cotisation à lOrdre des enseignantes et des enseignants de lOntario
demeure inchangée à 90 $ et ce, après que le conseil a établi le budget de
fonctionnement de lOrdre à 16 millions de dollars pour la prochaine année.
Les revenus de 1999 se fondent sur une estimation des inscriptions qui devraient
atteindre 165 200 membres lan prochain. Bien que le nombre de membres ait déjà
dépassé le cap des 170 000, le comité des finances a recommandé une estimation plus
conservatrice à la lumière du nombre élevé de retraites cette année.
En 1999, les dépenses approuvées par le conseil le 25 septembre sont très semblables
au montant du budget de 1998. Les membres du conseil ont approuvé une recommandation du
comité des finances en vue dune légère réduction du nombre de cas devant être
entendus par le comité de discipline lan prochain. Toutefois, le conseil reconnaît
que les activités de la Division des enquêtes et des audiences pourraient dépasser les
prévisions budgétaires dune année à lautre tout dépendant du nombre et du
type de cas entendus. Le comité des finances a recommandé que le conseil approuve un
budget conservateur et quil puise à même le fonds de réserve sil y avait un
nombre inhabituel de cas de discipline coûteux.
Les revenus générés dun nombre plus élevé que prévu dinscriptions
sont déposés dans un fonds de roulement. Si les inscriptions à lOrdre venaient à
dépasser les 165 200 lan prochain, le conseil a approuvé laffectation de
lexcédent des revenus sur les dépenses au fonds de réserve.
LOrdre a également pu économiser 100 000 $ en coûts associés à la production
et à lenvoi par la poste de Pour parler profession.
«Le processus budgétaire de cette année me satisfait, a dit Paul Charron, président
du comité des finances. Tout sest déroulé dune manière organisée,
permettant la participation des comités du conseil et des divisions de lOrdre.»
«Cest là un budget conservateur, comme tant dautres, a-t-il ajouté, mais
ce budget permet à lOrdre de conserver la cotisation annuelle au montant actuel.»
Ordre des enseignantes et des
enseignants de lOntario
Budget de 1999
(en milliers de
dollars)
BUDGET
DE FONCTIONNEMENT Revenus |
1999 |
1998 |
1. Cotisation
annuelle |
14 868 |
14 660 |
2. Autres
droits |
695 |
695 |
3. Intérêt
et autres revenus |
520 |
425 |
|
16
083 |
15
780 |
Dépenses
4. Rémunération du personnel |
8 055 |
7 680 |
5. Conseil et
comités |
291 |
331 |
6.
Services généraux aux membres (1) |
1 427 |
1 534 |
7. Questions
professionnelles |
319 |
271 |
8. Enquêtes
et audiences |
1 210 |
1 265 |
9.
Appui au fonctionnement (2) |
3 793 |
3 810 |
10.
Financement |
21 |
21 |
11.
Amortissement de lactif et dépréciation |
911 |
818 |
|
16
027 |
15
730 |
Excédent des
revenus sur les dépenses |
56 |
50 |
Remarque
1 : Comprend limpression et lenvoi par la poste de Pour parler
profession/Professionally Speaking, des certificats dinscription et des cartes de
compétence. Comprend également limpression et la distribution des guides
dinscription à lOrdre, des brochures et du rapport annuel de lOrdre.
Remarque 2 : Comprend linformatique, la location-bail
dordinateurs, le téléphone, le papier, la photocopie, les fournitures de bureau,
la location de bureaux, les honoraires de vérification et davocat, ainsi que la
facturation et la collecte de la cotisation des membres.
BUDGET DES
IMMOBILISATIONS |
1999 |
1998 |
12. Améliorations
locatives |
160 |
190 |
13. Mobilier et
équipement |
95 |
98 |
14. Équipement en
location-acquisition |
30 |
315 |
15. Charges
délection (charges reportées) |
100 |
50 |
|
385 |
653 |