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Hausse considérable du nombre de 
personnes non qualifiées dans les classes


Le nombre de personnes non qualifiées embauchées pour enseigner dans les classes en Ontario a connu une hausse considérable en 2000-2001. En effet, le ministère de l’Éducation a délivré plus de 1 300 permissions intérimaires, soit 800 de plus que l’année précédente.

«L’Ordre s’inquiète de cette hausse significative du nombre de personnes non qualifiées dans les écoles de la province, dit le registrateur de l’Ordre Joe Atkinson. L’Ordre doit agir dans l’intérêt public et s’assurer que les enfants reçoivent la meilleure éducation qui soit et que les classes en Ontario soient supervisées par des enseignantes et enseignants qualifiés. L’utilisation de personnel non qualifié soulève bien des questions de la part des parents et de la profession.»

L’Ordre craint que ces personnes ne répondent pas aux exigences requises pour enseigner; en outre, elles n’ont pas à respecter les normes d’exercice et de déontologie de la profession.

Des données récentes publiées par le ministère de l’Éducation indiquent que près de 1 000 personnes non qualifiées enseignaient dans la région de Toronto l’an dernier, notamment 189 à l’élémentaire, 40 en études technologiques et 21 en éducation de l’enfance en difficulté.

D’autres régions de l’Ontario comptaient un nombre inquiétant de personnes non qualifiées : 138 à Ottawa, 123 à London, 48 à North Bay et Sudbury, 22 à Thunder Bay et 39 à Barrie.

Une permission intérimaire permet à un conseil scolaire d’embaucher, pendant au plus un an, une personne qui n’est pas membre de l’Ordre si la ministre détermine qu’il n’y a aucun membre de l’Ordre pour occuper ce poste.

«Cette augmentation est certainement un reflet de la pénurie de personnel enseignant qui sévit dans toutes les régions de la province depuis 1998 et qui devrait se poursuivre jusqu’en 2010, ajoute Atkinson. Il ne fait aucun doute que nous devons trouver des stratégies efficaces pour régler cette pénurie et rendre la profession invitante à nouveau.»

Le 25 septembre, l’Ordre a tenu une consultation à laquelle ont participé de nombreux partenaires pour assurer un suivi sur divers thèmes clés soulevés par le Groupe de travail ministériel sur la pénurie de personnel enseignant qui a été créé à la suite de la publication par l’Ordre d’une étude en décembre 1998. Les participants à la consultation ont suggéré de nombreux éléments qui pourraient être inclus dans un plan d’action en vue de régler cette pénurie dans l’ensemble de la province.

«Nous avons été surpris du nombre de personnes non qualifiées actuellement à l’emploi dans les écoles de la région de Toronto, a poursuivi Atkinson. On serait porté à croire que s’il y a un coin dans la province où il est possible de trouver du personnel enseignant, c’est bien à Toronto.»

L’Ordre craint aussi que son processus disciplinaire ne puisse viser ces personnes non qualifiées étant donné qu’elles ne sont pas membres de l’Ordre. Si on venait à se plaindre d’une de ces personnes, par exemple, il pourrait s’avérer difficile de l’empêcher, dans la situation actuelle, de passer à une autre école, soit une inquiétude grave soulevée par le juge à la retraite Sydney Robins dans son rapport Protégeons nos élèves, rendu public en avril 2000.

DEMANDE AU MINISTÈRE

En février 1999, le conseil de l’Ordre a demandé au ministère de l’Éducation et de la Formation de fournir une mise à jour annuelle à l’Ordre sur l’utilisation par les conseils scolaires des permissions intérimaires et des dispositions d’urgence en vertu de la Loi sur l’éducation. Le conseil voulait obtenir l’assurance que les conseils scolaires respectaient le règlement sur la permission intérimaire et les dispositions d’urgence.

En mai, le conseil a aussi demandé que lui soit accordée la compétence de délivrer la permission intérimaire pour s’assurer que du personnel enseignant certifié enseigne dans les classes en Ontario et que, dans des situations d’urgence, la personne responsable demeure transparente aux yeux du public, même si cette personne n’est pas qualifiée pour enseigner.

Donna Marie Kennedy, ancienne registrateure de l’Ordre, affirmait que l’Ordre devait avoir la compétence de délivrer la permission intérimaire pour des raisons de transparence, de normes d’exercice, de normes de déontologie et de règles d’inconduite.

L’Ordre continue de recevoir des questions et des plaintes de parents qui ont été incapables de déterminer les qualifications du nouvel enseignant de leur enfant à partir du tableau public des membres de l’Ordre. Ces personnes, souvent, ne sont pas qualifiées pour enseigner, mais sont embauchées en vertu d’une permission intérimaire.

La modification proposée permettrait au registrateur de l’Ordre de délivrer une permission intérimaire, de l’assortir de conditions ou de l’annuler, au besoin. Le registrateur devrait tenir une liste des conseils scolaires qui ont demandé une permission intérimaire, des personnes pour qui une permission intérimaire a été délivrée et les conditions qui s’y rattachent. Cette information serait accessible par les parents, les élèves et les membres de l’Ordre grâce au tableau public des membres.

Le transfert des permissions intérimaires à l’Ordre ne peut être possible que si le gouvernement apporte des modifications à la Loi sur l’éducation et à la Loi sur l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario.


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