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Transition à l’enseignement

Pratiquement tous les nouveaux diplômés comptent enseigner

Près de 99 pour 100 des diplômés des facultés d’éducation de l’Ontario entrevoient une carrière en enseignement, selon une enquête menée par l’Ordre en 2001.

Ainsi, 89 pour 100 espèrent enseigner en Ontario, 6 pour 100 prévoient enseigner à l’extérieur de la province pendant leur première année au moins et 4 pour 100 souhaitent reporter leur carrière en enseignement au moins jusqu’en 2002.

À la fin de juin, plus de la moitié (51 pour 100) de ceux qui prévoyaient enseigner en Ontario avaient déjà décroché un premier poste en enseignement. De ce nombre, 89 pour 100 ont déclaré être satisfaits du poste décroché. Moins de 6 pour 100 se sont dit insatisfaits. La majorité, soit 65 pour 100, avait signé un contrat d’enseignement probatoire, 7 pour 100 avaient un poste de remplacement à long terme et le reste, 28 pour 100, faisait du remplacement ou occupait un autre type de poste.

Des diplômés ayant l’intention de rester en Ontario, 39 pour 100 ont déclaré qu’ils avaient bon espoir de trouver un poste en enseignement dès la première année. Certains ont exprimé de l’incertitude en ce qui a trait aux perspectives d’emploi pour septembre et seulement 7 pour 100 semblaient pessimistes.

Le succès des diplômés nouvellement embauchés transcende les qualifications et la langue d’enseignement. Parmi les nouveaux diplômés, ceux qui sont qualifiés pour enseigner aux cycles moyen et intermédiaire ont connu le plus de succès : 60 pour 100 ont rapporté qu’ils enseignaient déjà en juin, par rapport à 49 pour 100 aux cycles primaire-moyen ou intermédiaire-supérieur, et 55 pour 100 en études technologiques. La proportion de diplômés ayant décroché un poste en juin était identique chez les francophones et les anglophones, soit 51 pour 100.

Cette enquête est le premier volet d’une nouvelle étude menée par l’Ordre sur la transition à l’enseignement avec l’approbation de la Fédération des enseignantes et des enseignants de l’Ontario et le soutien financier du ministère de l’Éducation. Les facultés d’éducation ont envoyé le questionnaire à plus de 6 000 diplômés et plus de 2 500 personnes y ont répondu, ce qui représente un taux de réponse extrêmement élevé. Ce questionnaire visait notamment leurs plans de carrière, les résultats de la recherche d’emploi et leurs attentes à long terme.

Les diplômés ont déjà fait leur choix

Environ 83 pour 100 des nouveaux diplômés des facultés d’éducation de l’Ontario n’ont sélectionné qu’une réponse lorsqu’on leur a demandé s’ils souhaitaient enseigner dans le système catholique, public, de langue française, de langue anglaise ou privé. Les autres ont coché plusieurs options et mentionné qu’ils étaient prêts à travailler dans différents types d’école. Cette question leur a été posée dans le cadre d’une enquête menée par l’Ordre en juin dernier.

Dans l’ensemble, les réponses reflètent bien la taille du système scolaire. Environ 68 pour 100 ont choisi le système public de langue anglaise, qui compte 62 pour 100 des effectifs étudiants. Vingt-cinq pour cent ont coché le système catholique de langue anglaise, ce qui correspond d’assez près aux effectifs de ce système. En ce qui concerne les systèmes de langue française, 5,7 pour 100 les ont choisis, soit un pourcentage légèrement supérieur aux effectifs francophones (4 pour 100).

Les écoles privées traînent loin derrière. Seulement 2,8 pour 100 les préféraient, soit une proportion sensiblement inférieure à leurs effectifs (4 pour 100). Toutefois, de plus en plus de nouveaux se disent prêts à enseigner dans une école publique ou privée.

Près des deux tiers des diplômés préférant commencer par enseigner à l’extérieur de la province ou pour un conseil scolaire catholique de langue anglaise ont été parmi les premiers à décrocher un poste : 67 pour 100 étaient déjà embauchés en juin. Une proportion semblable (65 pour 100) avait décroché un poste dans une école privée en juin.

Les diplômés souhaitant travailler dans une école catholique de langue française se sont également bien débrouillés; en juin dernier, 58 pour 100 d’entre eux avaient décroché un poste.

Quant aux personnes ayant choisi le système public de langue anglaise, 44 pour 100 ont trouvé rapidement de l’emploi. Enfin, le taux de succès des personnes ayant choisi d’enseigner dans une école publique de langue française se situait à 40 pour 100.

Offrir une formation à l’enseignement plus flexible, de meilleurs incitatifs, de meilleurs salaires de départ et mener un effort concerté en vue d’améliorer l’image publique du corps enseignant. Voilà quelles devraient être les priorités selon les groupes qui ont participé à une consultation sur les moyens d’enrayer la pénurie de personnel enseignant.


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