Reconnaissance des acquis

Consultations sur la reconnaissance des acquis

L’Ordre a entrepris d’élaborer un cadre pour la reconnaissance des acquis (RDA) des postulantes et postulants. L’initiative a débuté par une série de consultations auprès des intervenants et des membres.

On a donc convié des représentants d’organismes qui œuvrent auprès du personnel enseignant ainsi que nos membres à prendre part à des séances en français et en anglais à Toronto, Ottawa, Sudbury et Windsor.

À la séance de Toronto, le registrateur, Brian McGowan, a précisé que la RDA «n’est pas une solution de rechange à la certification. Il s’agit d’un mécanisme qui permet aux personnes ayant reçu une autorisation d’enseigner dans un autre territoire de compétence, de faire valoir les connaissances et les compétences qu’elles ont acquises par l’expérience et l’apprentissage liéS à l’enseignement, en plus des qualifications obtenues durant le programme de formation professionnelle qui leur a permis d’obtenir leur certification initiale».

Avant la séance, l’Ordre avait remis aux participants un document d’information, ainsi qu’une série de scénarios fictifs qui reflétaient le vécu de postulants.

On demandait aux personnes présentes de faire des observations sur les principes de base et l’envergure d’un cadre de politique pour la RDA; sur les types d’évaluation que l’on pourrait utiliser et les personnes qui pourraient mener ces évaluations; ainsi que sur les répercussions possibles d’une telle politique pour la profession.

«Les participantes et participants se sont dits très satisfaits d’avoir reçu ces renseignements avant les séances, affirme Margaret Aubé, chef du projet sur la RDA. Ils ont pu prendre part aux discussions et leurs commentaires se sont avérés très utiles.

Nous utiliserons ce qui est ressorti des consultations pour élaborer une ébauche du cadre de politique, que nous remettrons plus tard cette année au conseil aux fins d’approbation. Ce cadre servira ensuite d’assise à la rédaction d’une politique et de procédures liées à la RDA. On s’attend à ce que la mise en œuvre se fasse beaucoup plus tard.»

Carol Norton-Sargent, chef de projet d’Enseigner en Ontario, un organisme qui aide les personnes formées à l’étranger à obtenir l’autorisation d’enseigner en Ontario, soutient que ces consultations sont un autre exemple des efforts que l’Ordre déploie pour reconnaître les aptitudes et l’expérience de ces personnes.

«Les personnes avec qui j’ai discuté étaient heureuses de faire partie de l’initiative. L’expérience a été enrichissante, a-t-elle déclaré. J’ai été stupéfaite de la complexité de la question et du mandat de l’Ordre de protéger l’intérêt du public tout en s’acquittant de ses responsabilités d’une manière juste et équitable pour tous.»

Nuzhat Jafri, directrice générale du Bureau du commissaire à l’équité, qu’on avait invitée aux consultations, a abondé dans le même sens. Elle était d’avis que les consultations étaient très constructives. «Chercher de nouvelles façons d’évaluer les qualifications est une approche positive, dit-elle, et j’ai hâte de connaître les résultats et d’en apprendre davantage sur les projets de l’Ordre en ce qui a trait à la RDA.»

Leslie Mantle, directrice de la Chelmsford Valley District Composite School de Sudbury, a également trouvé que la consultation était une méthode utile qui lui a permis d’adopter une perspective sur la nécessité d’une politique sur la RDA. «En élargissant notre processus de certification pour tenir compte de la RDA, nous rendons la profession plus désirable pour les experts d’autres pays et provinces», dit-elle.

En 2006, le conseil de l’Ordre avait recommandé que l’on élabore un cadre de politique visant à cerner les critères et les procédures de mise en place d’une politique sur la RDA.

«C’est grâce à une série d’initiatives et d’activités que nous avons atteint cette étape, soutient le registrateur, Brian McGowan. Peu à peu, nous nous sommes rendu compte que nous devions faire davantage pour reconnaître la diversité de l’expérience des pédagogues de l’étranger. Les modifications apportées à la loi tiennent compte du fait que les postulantes et postulants ne sont pas toujours en mesure de nous remettre les documents nécessaires à la certification.»

Le personnel de l’Ordre s’est penché sur les politiques et pratiques relatives à la RDA en vigueur dans d’autres territoires, et a élaboré des lignes directrices sur l’accès, la responsabilité, l’équité, le droit d’interjeter appel, la transparence et l’évaluation équitable sur lesquelles on pourra fonder la mise en œuvre de la politique sur la RDA.

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