Marco Magazzeni , EAO
Combiner la passion des métiers et l’amour de l’enseignement
de Leanne Miller, EAO
«Une maison dont la cour donnait sur notre école était vide depuis des années, se souvient Marco Magazzeni, EAO. Un jour, un homme est venu tondre le gazon et j’en ai profité pour lui demander s’il avait l’intention de la vendre. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, j’étais en train de visiter l’intérieur et de concevoir un grand projet de rénovation pour mes élèves en construction.»
Le reste est de l’histoire ancienne. Marco Magazzeni et des élèves de la Lakeshore Catholic High School du Niagara Catholic District School Board ont passé le printemps 2008 à planifier et à exécuter un projet de rénovation considérable. Ils n’ont gardé que les murs de la maison abandonnée et l’ont transformée en une habitation moderne qui s’est vendue en quelques semaines seulement.
Grâce à leur créativité, leur ingéniosité, leur enthousiasme et leur ardeur au travail, Marco Magazzeni et ses 28 élèves de cycle supérieur en technologie de la construction ont collaboré avec le vendeur, des fournisseurs de matériaux, des entrepreneurs et des professionnels de l’immobilier pour rénover la maison, la vendre à un prix prédéterminé et remettre leur profit de plus de 6 200 $ à l’hôpital pour enfants McMaster.
M. Magazzeni s’est vu décerner le Prix du premier ministre pour l’excellence en enseignement 2009-2010, catégorie «Enseignant de l’année», pour sa vision, son dynamisme et son travail.
«Ce prix revient aux élèves», dit-il humblement.
Son cheminement professionnel diffère de celui de la plupart de ses collègues. Il était électricien entrepreneur dans la région du Niagara depuis 14 ans quand Sergio Borghesi, EAO, alors conseiller en éducation technologique pour le conseil scolaire et aujourd’hui chef de la technologie, est venu lui parler.
M. Borghesi lui a demandé d’enseigner à la Lakeshore Catholic High School de Port Colborne, près du lac Érié, pendant un semestre en 2004.
«Sergio savait que l’enseignement m’intéressait, se rappelle Marco Magazzeni, et il m’a donné l’occasion d’en faire l’expérience.»
M. Magazzeni, électricien certifié et entrepreneur bien établi, avait déjà participé à des journées d’information sur les carrières organisées par le conseil scolaire. Il avait aussi donné des conférences dans des classes d’éducation technologique et avait souvent offert des stages à des élèves de programmes d’éducation coopérative des écoles secondaires catholiques de la région.
«J’ai tout de suite aimé l’enseignement. J’ai invité quelques-uns de mes amis entrepreneurs à venir dans mes classes. Les élèves ont pu voir de près une pelle rétrocaveuse, un camion à benne, un camion-grue et une soudeuse, mentionne-t-il en riant. Nous les avons exposés à différents métiers; ils ont été emballés. C’est à ce moment que j’ai compris que j’aurais beaucoup de plaisir à enseigner.»
Grâce à sa vaste expérience de travail, M. Magazzeni a obtenu ses qualifications en éducation technologique (niveaux de base et avancé), Technologie de la construction, en 2005. Il a reçu son B. Éd. à l’IEPO en 2006 et quatre qualifications additionnelles, dont celle de spécialiste en études supérieures, éducation technologique, l’an dernier.
On sentait la fierté à l’égard de ce projet dans toute l’école, et pas seulement dans la section d’éducation technologique.
Pour ce projet de rénovation, il a d’abord fait visiter la maison à ses élèves et discuté avec eux de la possibilité de la rénover.
«Il fallait qu’ils croient en ce projet, dit-il, car le travail s’annonçait énorme.
«Nous avions là une vieille maison en piteux état, mais bien située, se rappelle l’entrepreneur. Tout était à refaire : toit, revêtement extérieur, fenêtres, planchers, électricité, plomberie, cuisine, salles de bain, peinture et finition.»
Les élèves ont conçu un plan de leur vision de la maison rénovée. Ensuite, Marco Magazzeni a invité un agent immobilier à les conseiller. Ce dernier leur a présenté un point de vue réaliste de ce que les acheteurs éventuels recherchent et ce qu’ils pourraient faire pour maximiser la rentabilité de leurs efforts.
Les élèves ont modifié leur plan et se sont retrouvés avec un vrai projet, et un délai serré. Les travaux ont été amorcés en avril et la mise en vente de la maison était prévue pour juillet.
Il ne s’agissait pas seulement de rénover une vieille maison. On voulait aussi réaliser un profit pour une bonne cause. Les élèves ont choisi l’hôpital pour enfants McMaster, un choix facile puisque bon nombre des élèves de l’école y avaient déjà été soignés.
«Cette décision a vraiment touché une corde sensible chez eux, indique M. Magazzeni. Ils allaient aider d’autres jeunes, c’était le choix idéal.»
Ensuite, il a fallu obtenir l’approbation de l’école. Non sans une certaine appréhension, les élèves ont présenté leur plan au directeur, Dan Di Lorenzo, EAO.
«J’ai un peu hésité au début, avoue M. Di Lorenzo, mais l’enthousiasme des élèves et de Marco m’ont convaincu que cela valait la peine d’essayer.»
Dan Di Lorenzo souligne que M. Magazzeni savait comment favoriser la formation des élèves.
«L’apprentissage par l’expérience est l’une des meilleures façons de motiver les élèves des cours d’éducation technologique, indique le directeur. Grâce à ce projet, les élèves pouvaient mettre la théorie en pratique. Plutôt que de raccorder des fils électriques dans un mur à l’atelier, ils ont pu installer l’électricité dans une vraie maison. Il ne leur suffisait pas de bien se débrouiller, tout devait être parfait.»
«Nous avions trois mois pour démolir et reconstruire, nous dit M. Magazzeni. La pression était énorme, mais c’était une source de stimulation pour les jeunes.»
Les travaux ont commencé rapidement et bientôt, les élèves se rendaient sur le chantier à 7 h et y travaillaient souvent jusqu’à 19 h.
Bon nombre de participants étaient inscrits au programme de Majeures haute spécialisation (MHS) en construction de l’école. Ce programme constitue l’un des nombreux éléments de la Stratégie visant la réussite des élèves du ministère de l’Éducation : il s’agit de répondre aux besoins en apprentissage individuels des élèves en leur offrant la possibilité de personnaliser leur expérience scolaire.
Les élèves se sont d’abord organisés en groupes en fonction de leurs propres choix de carrière. Intéressé par une carrière en génie civil, un élève s’est chargé du calendrier des travaux. Deux des trois filles ont formé l’équipe responsable de l’aménagement et de la décoration.
«Les élèves ont tous choisi un élément qui les intéressait, ce qui a également contribué à maintenir leur motivation et leur élan», souligne M. Magazzeni.
Tirant parti de ses liens dans le secteur, il a recruté 16 professionnels locaux représentant tous les corps de métier de la construction, notamment les électriciens, plombiers, couvreurs, poseurs de parements, installateurs de fenêtres, poseurs de carreaux, poseurs de planchers en bois dur, techniciens en chauffage et en climatisation, poseurs de cloisons sèches, et peintres.
Ils ont tous accepté de facturer leurs services après la vente de la maison. Emballés par le projet, bon nombre d’entre eux ont fini par donner du temps et des matériaux pour en faire une réussite. Le marchand local de bois de construction de Port Colborne a permis aux élèves d’estimer le prix des matériaux et de les commander; de plus, il a convenu d’attendre que la maison soit vendue avant de se faire payer.
Le propriétaire de la maison a également participé au projet. Il s’est entendu avec l’agent immobilier (qui a réduit sa commission au montant de ses frais) sur un prix de vente réaliste avant que les travaux ne commencent. À partir de là, les jeunes avaient un objectif pour leur collecte de fonds. Tout montant dépassant ce chiffre serait versé à l’hôpital pour enfants McMaster.
Mark, aujourd’hui âgé de 16 ans et élève de M. Magazzeni, a suivi des traitements à l’hôpital pendant presque toute son enfance. «Je voulais donc travailler deux fois plus fort, sachant que nos profits serviraient à repeindre les murs de l’hôpital ou profiteraient aux enfants ayant besoin d’aide.»
Drôle de coïncidence, l’acheteur était un ancien élève de l’école qui a été séduit par la maison et par l’histoire de sa rénovation. Qui plus est, son fils avait aussi reçu des soins à l’hôpital pour enfants McMaster.
Même si les élèves ont fait une grande partie des travaux eux-mêmes, ils ont été supervisés par des gens de métier certifiés. M. Magazzeni et son collègue Tino Nuccitelli, EAO, sont tous deux des électriciens certifiés. Ils ont obtenu le permis de travail à leur nom et ont veillé à ce que la construction soit faite selon le code du bâtiment.
Pour Marco Magazzeni, EAO, combiner la théorie à la pratique et forger des liens solides dans la communauté renforce l’apprentissage.
Le toit de la maison et du garage devait être refait. Les élèves chargés de ce travail ont suivi une formation sur la prévention des chutes avant d’être autorisés à monter à une échelle. Les MHS comportent une formation dans les domaines de la santé et sécurité au travail, des matières dangereuses, des premiers soins et de la réanimation cardio-respiratoire.
«Tout a fonctionné comme sur des roulettes, se rappelle M. Magazzeni. Nous avons fini à temps. Tous les participants se sont bien entendus. Ce projet a été une expérience d’apprentissage incroyable, du début à la fin.»
Même les inspecteurs en bâtiment se sont mis de la partie. Ils ont parlé d’exigences et de protocoles aux élèves, leur ont expliqué les points clés de l’inspection et ont mentionné les problèmes auxquels les constructeurs se heurtent couramment. Tous les travaux ont passé l’inspection haut la main.
D’autres personnes ont aussi apporté leur soutien. Au moment de penser à la décoration, l’enseignante en technologie Ivana Galante, EAO, et sa classe de construction composée de filles de 10e et de 11e année sont venues prêter main-forte à leurs camarades. Deux jours avant la fin des travaux, Pina Griepsma, EAO, conseillère en orientation, est venue avec ses parents pour faire le ménage. L’enseignant du cours de chef cuisinier, Michael Gretzinger, EAO, et ses élèves de la Denis Morris High School de St. Catharines, ont organisé un barbecue pour tous les travailleurs. Les parents de certains élèves ont aussi apporté de la nourriture les sept ou huit jours où l’équipe a travaillé toute la journée.
«On sentait la fierté à l’égard de ce projet dans toute l’école, et pas seulement dans la section d’éducation technologique», se souvient M. Magazzeni. Bon nombre de ces élèves suivaient aussi le cours de religion de Stephen Sim, EAO.
«Ce genre de travail bénévole s’inscrit parfaitement dans mon programme, déclare M. Sim. En fait, le projet a permis aux élèves de vivre le bénévolat. Ils pouvaient se renseigner en classe ou aller en faire l’expérience. Le choix était évident.»
«Tout le quartier s’intéressait au projet, dit M. Magazzeni. Quelqu’un réparait enfin cette maison délabrée; les voisins étaient ravis. Deux élèves s’occupaient à tour de rôle de nettoyer tous les jours. Leur dernière tâche a été de ramasser les détritus sur un rayon de 100 pieds autour du terrain.» Marco Magazzeni pense que bien des élèves ont éprouvé un sentiment d’appartenance à la communauté, probablement pour la première fois de leur vie, et ont constaté combien il était important d’avoir de bons voisins et de les respecter.
«En trois mois, j’ai constaté une transformation complète chez ces élèves, dit-il. Ils s’investissaient pleinement chaque jour, sur le chantier et en classe.»
Ils étaient également plus attentifs dans les autres cours, se rappelle-t-il, car ils savaient qu’ils seraient retirés du projet si leurs résultats se détérioraient.
«Ce projet leur appartenait, il était à eux et ils en étaient fiers.»
M. Di Lorenzo est d’avis que cette expérience d’apprentissage pourrait être l’une des meilleures qu’auront ces adolescents au cours de leur vie.
«Ils ont satisfait aux exigences du curriculum, dit-il. Ils ont pu mettre en application les théories apprises en classe et nouer des liens solides dans la communauté, avec les voisins, les fournisseurs et l’hôpital pour enfants. Tout le monde en est sorti gagnant.»
M. Magazzeni pense que cette expérience a changé la vie de bien des élèves et avoue qu’elle a aussi changé la sienne.
«Ces jeunes m’ont beaucoup apporté. Les adolescents peuvent se dépasser si on leur donne du temps, la possibilité de participer et des responsabilités. Face à la responsabilité d’un projet et d’un but bien précis, ils se sont démarqués. Je suis très fier de ce qu’ils ont accompli. C’est fantastique! Voilà ce qui m’attirait vers l’enseignement.»
D’après M. Magazzeni, environ la moitié des 28 élèves de sa classe sont maintenant inscrits à un programme d’apprentissage. Rob, par exemple, avait les notes pour aller à l’université. Aujourd’hui, il est inscrit comme apprenti briqueteur-maçon; il adore ce qu’il fait et continue d’apprendre.
Jesse est maintenant en 12e année et vient de terminer son dernier semestre de MHS en construction. Il espère travailler ce printemps à titre d’apprenti comme menuisier-monteur de charpentes ou conducteur de machinerie lourde.
«Quelle expérience inoubliable!, nous raconte-t-il. Un ado de 15 ans et des pros de la construction qui travaillent coude à coude. On avait des responsabilités, il fallait donc être plus mature. On ne pouvait pas se laisser aller : il fallait tenir bon et finir le travail. On faisait partie d’une véritable équipe avec des dates limites réelles et des problèmes à résoudre. Un apprentissage réel comme ça, on ne peut mieux.»
Jesse dit qu’il a appris de nouveaux trucs sur le chantier.
«Dans la classe de mathématiques, on a appris comment additionner des dimensions, se souvient-il. Mais les hommes nous ont montré comment les calculer plus facilement.»
Donc, sur le chantier, les mathématiques étaient plus faciles et plus pratiques?
«Ah, oui, répond Jesse. C’est plus évident de faire ce calcul en travaillant qu’en étudiant un manuel. De plus, c’est très important d’avoir la bonne réponse.»
Mark effectue un stage coopératif en plomberie ce semestre et espère commencer son apprentissage l’an prochain. Grâce au projet, il s’est découvert des talents pour un métier en forte demande.
«Les adolescents peuvent se dépasser si on leur donne du temps, la possibilité de participer et des responsabilités», dit M. Magazzeni, EAO.
«La satisfaction d’un travail bien fait, se souvient-il. C’était un peu grâce à moi si l’eau courante était disponible dans la maison. Fantastique!»
Il raconte avoir acquis ses connaissances en lisant des livres et en réalisant des projets de construction en classe.
«Mais nous avons vraiment appris les trucs du métier en travaillant sur une vraie maison, dit-il. C’est l’apprentissage le plus important dont un élève peut profiter à l’école.»
Mark a également appris l’importance du travail en équipe et des efforts assidus.
«Si j’effectue des travaux de plomberie sur un chantier, je vais ramasser les débris en fin de journée. Même si ça ne fait pas partie de mes tâches, je fais un peu plus de travail et j’aide les autres.»
Il en retire deux gros avantages. Premièrement, le patron remarque qu’il est vaillant et l’embauchera pour un autre contrat.
Deuxièmement, il explique que le patron aura plus de temps pour trouver du travail s’il n’est pas retenu sur le chantier pour un rien. S’il est heureux, il nous rendra heureux aussi. C’est comme ça que ça marche. On n’apprend pas ça à l’école ou dans les manuels, seulement sur le chantier.»
M. Magazzeni travaille aujourd’hui au bureau du Niagara Catholic District School Board à titre de conseiller, Éducation technologique Majeures haute spécialisation. L’interaction quotidienne avec les ados lui manque. Depuis ce projet, il a contribué à l’établissement de 32 partenariats communautaires et dirigé l’élaboration de la MHS en construction pour son conseil scolaire. Il a participé à la conception de nouveaux cours en électricité, en photographie numérique et en gestion d’activités sportives.
Programme de Majeures haute spécialisation
Les Majeures haute spécialisation (MHS) constituent l’un des nombreux éléments de la Stratégie visant la réussite des élèves du ministère de l’Éducation, conçue pour répondre aux besoins en apprentissage individuels des élèves en leur offrant des possibilités de personnaliser leur expérience scolaire. Le but de l’initiative est de permettre aux élèves de se concentrer sur un cheminement de carrière compatible avec leurs compétences et leurs intérêts grâce à diverses options d’apprentissage nouvelles et élargies.
Grâce à ce programme spécialisé approuvé par le Ministère, les élèves regroupent leurs études sur un secteur d’activité économique particulier tout en respectant les conditions d’obtention du diplôme d’études secondaires. Les MHS les préparent également à la transition entre l’école secondaire et la formation en apprentissage, le collège, l’université ou le marché du travail.
De façon générale, une MHS regroupe de huit à dix cours dans un domaine précis. À l’heure actuelle, des programmes sont offerts dans les domaines suivants : agriculture; arts et culture; aviation/aérospatiale; affaires; construction; énergie; environnement; foresterie; santé et bien‑être; horticulture et aménagement paysager; hôtellerie et tourisme; technologies de l’information et des communications; justice, sécurité communautaire et services d’urgence; fabrication; exploitation minière; services à but non lucratif; sports; transports.
Une MHS donne aux élèves la possibilité :
- de personnaliser leur éducation secondaire selon leurs intérêts et leurs talents
- de développer des connaissances et des compétences spécialisées
- d’obtenir des crédits reconnus par les établissements d’enseignement postsecondaire et le secteur
- d’obtenir des certifications reconnues par le secteur et de la formation propre à la carrière choisie
- de développer des compétences essentielles et des habitudes de travail documentées dans le Passeport-compétences de l’Ontario
- de cerner, d’explorer et de préciser leurs objectifs de carrière afin de prendre des décisions éclairées concernant leur avenir
- d’avoir une certaine flexibilité, avec la possibilité de passer d’un itinéraire à l’autre, advenant un changement de plans ou d’objectifs
- d’acquérir d’importantes compétences en milieu de travail, dans des centres de formation et à l’école
- d’obtenir une certification reconnue par l’industrie, y compris en premiers soins et en réanimation cardio-respiratoire.
La majeure en construction regroupe dix crédits de 11e et 12e année. Les élèves obtiennent :
- quatre crédits de spécialisation
- un crédit de français, deux crédits en mathématiques et un crédit en sciences ou en commerce élaborés de façon à comprendre des activités axées sur la construction
- deux crédits en éducation coopérative, qui fournissent des occasions d’apprentissage en milieu de travail leur permettant de perfectionner, d’étendre et de mettre en pratique des connaissances et des compétences propres au secteur
- des occasions d’apprentissage par l’expérience, dont des activités d’exploration de carrière et d’anticipation propres au secteur
- une certification et des cours en premiers soins, en réanimation cardiorespiratoire, en santé et sécurité de base, en protection contre les chutes en hauteur et sur les matières dangereuses
- les compétences essentielles et les habitudes de travail propres au secteur.
La majeure en construction peut donner accès aux professions suivantes :
- formation en apprentissage – plombier, électricien, charpentier-menuisier
- collège – technologue en architecture, technicien de la construction
- université – architecte, ingénieur civil
- marché du travail (niveau débutant) – journalier en construction, ouvrier en démolition.
Pour obtenir de plus amples renseignements à ce sujet, consultez le site du ministère de l’Éducation.
Prix du premier ministre pour l’excellence en enseignement
Toutes les personnes employées par les écoles ou les conseils scolaires financés par les fonds publics de l’Ontario sont éligibles aux Prix du premier ministre pour l’excellence en enseignement. Vous pouvez nommer des enseignantes ou enseignants, membres du personnel de soutien, directions d’école, directions adjointes, agentes ou agents de supervision, directions de l’éducation et bien d’autres.
Il y a six catégories de prix, rendant hommage à un éventail de personnes et de talents :
- Enseignant de l’année : Tous les enseignants certifiés des écoles élémentaires et secondaires, y compris les suppléants, les enseignants à temps partiel et ceux qui sont à la retraite depuis moins d’un an.
- Nouvel enseignant de l’année : Tous les enseignants certifiés des écoles élémentaires et secondaires, y compris les enseignants à temps partiel et les suppléants, qui sont dans leurs trois premières années d’enseignement.
- Excellence du personnel de soutien : Tous les membres du personnel de soutien des écoles et des conseils (p. ex., assistant en éducation, secrétaire, bibliotechnicien, concierge), y compris les suppléants, les employés à temps partiel et ceux qui sont à la retraite depuis moins d’un an.
- Excellence en leadership : Tous les enseignants certifiés des écoles élémentaires et secondaires, y compris les suppléants, les enseignants à temps partiel et ceux qui sont à la retraite depuis moins d’un an. Toutes les directions d’école, directions adjointes, agentes et agents de supervision, et directions de l’éducation certifiés, y compris les enseignants à temps partiel et ceux qui sont à la retraite depuis moins d’un an.
- Carrière exceptionnelle : Tous les éducateurs certifiés comptant au moins 25 années d’expérience, y compris les suppléants, les enseignants à temps partiel et ceux qui sont à la retraite depuis moins d’un an.
- Équipe de l’année : Une équipe composée de deux à dix personnes qui ont travaillé ensemble pour réaliser un objectif commun. Les équipes peuvent comprendre des enseignants, des membres du personnel de soutien ou les deux. Ces personnes peuvent travailler dans la même école ou le même conseil, ou dans différents conseils et écoles.
Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez le site www.edu.gov.on.ca/prixenseignement/FAQs.html.