Sondage 2010 auprès des membres

L’attente est longue malgré la détermination

de Frank McIntyre

Les enseignantes et enseignants doivent faire preuve de détermination pour réussir en salle de classe. Les nouveaux pédagogues de l’Ontario doivent montrer une plus grande détermination pour aboutir dans une salle de classe, même à titre de suppléants. Pour nombre d’entre eux, la recherche d’emploi s’annonce de plus en plus longue.

Au cours de l’année scolaire 2009-2010, la plupart des pédagogues de l’Ontario en première année d’enseignement n’ont pas pu décrocher d’emploi à temps plein. L’étude sur la transition à l’enseignement de 2010 révèle que près de un pédagogue sur quatre ayant obtenu son diplôme en enseignement en 2009 n’a pas pu décrocher de poste en enseignement, quel qu’il soit, y compris un poste de suppléance à la journée. De nombreux autres pédagogues ont indiqué avoir travaillé au cours de l’année, mais avoir été sous-employés. Deux tiers des nouveaux enseignants affirment ne pas avoir atteint leurs objectifs d’embauche au cours de leur première année d’enseignement.

Malgré des débuts de carrière lents, la plupart des pédagogues prévoient rester dans la profession l’année prochaine et même poursuivre leur carrière en enseignement au cours des cinq prochaines années.



La tendance de resserrement du marché de l’emploi, signa­lée au cours des cinq dernières années pour les nouveaux pédagogues de l’Ontario, s’est maintenue. Selon un son­dage effectué auprès des diplômés d’universités ontariennes et des collèges frontaliers américains en première année d’enseignement au printemps de l’année sui­vant l’obtention de leur autorisation d’enseigner, le taux de chômage invo­lontaire a bondi passant de 3 % seulement en 2006 à 24 % en 2010. Pendant la même période, le taux de sous-emploi des pédagogues occupant un poste en enseignement au cours de leur première année d’enseignement a augmenté de 27 à 43 %.

Seulement 26 % des nouveaux pédagogues ayant occupé un poste en enseignement au cours de l’année scolaire 2009-2010 ont signalé avoir obtenu un emploi permanent au cours de leur première année d’enseignement, comparativement à 31 % l’année précédente.

Plus de la moitié des pédagogues en deuxième année d’enseignement ayant répondu au sondage ont signa­lé avoir été sous-employés ou sans emploi. Parmi les sous-employés, trois pédagogues sur cinq n’occupaient toujours pas de poste permanent à la fin de leur deuxième année d’enseignement. Le taux d’obtention d’un emploi permanent a chuté de 48 à 38 % au cours de l’année scolaire 2009-2010. L’attente pour l’obtention d’un poste permanent ne cesse d’augmenter partout en Ontario.


Je trouve difficile de décrocher un poste en enseignement. Il y a surabondance de pédagogues qui cherchent du travail et pas assez d’emplois disponibles. Les pédagogues qui sont embauchés ont fait de la suppléance pendant trois ou quatre ans avant de l’être. Les autres emplois sont à temps partiel.

Suppléant à temps partiel en deuxième année d’enseignement, sud-ouest de l’Ontario


Différents postes pour boucler les fins de mois

Comme le marché de l’emploi pour les pédagogues en Ontario se resserre davantage chaque année, les nouveaux diplômés cumulent de plus en plus de postes à temps partiel et de suppléance dans plusieurs écoles, voire dans plusieurs conseils scolaires. Ils ont signalé en grand nombre avoir décroché à la fin de leur première année d’enseignement un poste à temps partiel, des postes dans plusieurs écoles et des postes de suppléance à la journée. Et ce nombre ne cesse d’augmenter.

Parmi les pédagogues ayant occupé un poste en enseignement au cours de l’année 2009-2010, 39 % faisaient de la sup­pléance à la journée à la fin de l’année scolaire, 43 % travaillaient à temps partiel et 39 % enseignaient dans plus d’une école.

Je fais de la suppléance dans deux conseils scolaires à l’élémentaire et au secondaire. Je m’estime chanceuse. Le fait de travailler dans deux conseils scolaires m’aide financièrement.

Diplômée en première année d’enseignement, qualifiée pour enseigner l’histoire aux cycles moyen et intermédiaire, sud-ouest de l’Ontario



Le sondage de 2010 révèle que deux nouveaux diplômés sur trois sur le marché du travail ont décroché ce genre de travail à la pièce ou n’ont pu trouver aucun poste en enseignement, quel qu’il soit.

Au cours des dernières années, l’exode des enseignantes et enseignants hors de la province s’est accéléré en raison de la concurrence grandissante pour l’obtention des postes en Ontario. Le nombre de nouveaux diplômés qui travaillent dans d’autres provinces ou à l’étranger a doublé au cours des trois dernières années. En 2010, un pédagogue sur huit (13 %) en première année d’enseignement a déclaré qu’il enseignait à l’extérieur de l’Ontario.

Toutefois, la plupart de ces pédagogues considèrent que c’est une solution temporaire et prévoient revenir en Ontario pour y enseigner.

En Ontario, il est très difficile de décrocher un poste en enseignement de quelque type que ce soit, même si notre formation est dans un domaine en forte demande et que nous possédons des qualifications additionnelles.

Enseignante en éducation de l’enfance en difficulté, qualifiée pour enseigner le français langue seconde, en première année d’enseignement, Montréal

Travail temporaire dans des domaines autres que l’enseignement

Chaque année, un nombre grandissant de diplômés inca­pables de décrocher un poste en enseignement ou ne pouvant obtenir qu’un nombre limité de postes de suppléance reprennent leurs anciens emplois ou occupent des postes dans des domaines autres que l’enseignement afin de survivre.



Je travaille actuellement dans un restaurant où sept des 30 employés sont des enseignants dans la même situation que moi. C’est très décourageant.

Diplômé sans emploi, qualifié pour enseigner aux cycles primaire et moyen, Hamilton

Je suis inscrit sur une liste de suppléance, mais on ne m’a jamais appelé. En janvier, je n’avais plus d’argent et je parvenais à peine à rembourser mon prêt étudiant, alors j’ai accepté un poste d’assistant de recherche et entamé des études supérieures.

Diplômé, qualifié pour enseigner les sciences aux cycles intermédiaire et supérieur, région de Toronto

La pénurie d’emplois se propage chez les pédagogues francophones

Après plusieurs années de forte demande, les pédagogues francophones ont signalé une baisse des débouchés cette année, suggérant la tendance que le sondage de l’année dernière avait révélée pour la première fois.

Au cours des dix dernières années, environ 70 % des nouveaux diplômés qualifiés pour enseigner dans les conseils scolaires de langue française ou pour enseigner le français langue seconde dans les conseils scolaires de langue anglaise ont signalé avoir occupé un poste permanent la première année d’enseignement. Ce taux a chuté à 51 % en 2009 et à 37 % en 2010. Même si plus d’enseignants francophones décrochent un emploi permanent comparativement à leurs collègues anglophones (21 % de ces pédagogues occupent un emploi permanent), les nouveaux enseignants de langue française de l’Ontario ne sont plus aussi avancés que par les années précédentes.



Je soumets ma candidature chaque fois qu’un emploi est affiché en Ontario. Malheureusement, on n’en affiche presque jamais. Je suis suppléante au Québec, mais je préférerais trouver un emploi en Ontario.

Diplômée d’un programme de formation en français de l’Ontario en 2009, qualifiée pour enseigner les mathématiques et la physique aux cycles intermédiaire et supérieur

En 2009-2010, la majorité des nouveaux pédagogues francophones ont atteint leurs objectifs d’embauche. Toutefois, le chômage involontaire a augmenté à 14 % chez les enseignants francophones, tandis que 32 % des pédagogues ayant trouvé un emploi ont signalé avoir été sous-employés.

L’avantage que procurait le français a perdu de son importance, tant pour les diplômés des programmes de formation à l’enseignement en français que pour les nouveaux employés des conseils scolaires de langue française et les enseignants de français langue seconde. Dans chacun de ces groupes, la plupart des enseignants n’ont pas pu trouver d’emploi permanent au cours de leur première année d’enseignement.



Je n’ai pas trouvé de poste permanent en enseignement. On dirait qu’on forme trop d’enseignants comparativement à la demande. J’espère que cela va changer.

Diplômée d’un programme d’enseignement en français, qualifiée pour enseigner les sciences aux cycles moyen et intermédiaire, suppléante à Toronto

Déclin supplémentaire pour les anglophones

En 2010, le taux de chômage involontaire des enseignants anglophones en première année d’enseignement a témoigné d’une hausse marquée. Plus de 30 % des nouveaux pédagogues dans ce groupe ont signalé avoir été incapables de trouver un poste en enseignement de quelque type que ce soit au cours de l’année scolaire sui­vant l’obtention de leur autorisation d’enseigner. En 2010, le taux de chômage des pédagogues autorisés à enseigner aux cycles primaire et moyen et qui sont en première année d’enseignement est passé de 26 à 36 %, comparativement à l’année précédente. Chez les enseignants aux cycles moyen et intermédiaire, cette proportion est passée de 21 à 33 %. Le taux de chômage des enseignants aux cycles intermédiaire et supérieur a doublé, passant de 15 à 30 %.



Les pédagogues anglophones ayant occupé un poste en enseignement au cours de l’année 2009-2010 ont signalé une augmen­tation des taux de sous-emploi et de sup­pléance, alors que le taux d’obtention de postes permanents fluctuait entre 15 et 30 %, selon le cycle.


Le bénévolat, une stratégie de réseautage

Chaque année, certains nouveaux enseignants ont l’impression que, pour décrocher un poste en enseignement, les relations comptent plus que les connaissances. En raison du resserrement continu du marché de l’emploi cette année, ce type de commentaire est de plus en plus fréquent, surtout si l’on juge avoir trouvé un poste permanent grâce aux relations ou si l’on estime avoir de la difficulté à trouver un emploi permanent à cause du manque de relations.

En 2010, les pédagogues en première année d’enseignement ont plus souvent mentionné le bénévolat comme stratégie de réseautage permettant d’établir des liens pouvant mener à l’obtention d’un poste en enseignement, comparativement aux années précédentes.

J’ai soumis ma candidature à tous les postes pour lesquels je suis qualifiée, mais on ne m’a jamais appelée pour une entrevue. J’ai un excellent portfolio. J’ai acquis des qualifications additionnelles (Éducation de l’enfance en difficulté, 1re partie) et, depuis février, je fais du bénévolat tous les jours dans une classe d’éducation de l’enfance en difficulté. J’ai soumis ma candidature partout en Ontario, mais on n’a jamais communiqué avec moi.

Enseignante sans emploi, qualifiée pour enseigner aux cycles intermédiaire et supérieur, centre de l’Ontario

Certains pédagogues affirment qu’ils seraient disposés à faire du bénévolat s’ils n’étaient pas contraints d’occuper un autre emploi à temps plein pour joindre les deux bouts. D’autres affirment avoir maintenu et perfectionné leurs compétences grâce au bénévolat. D’autres encore affirment que le bénévolat est le principal facteur qui leur a permis de décrocher un premier emploi.

J’ai eu beaucoup de difficulté. J’ai soumis ma candidature à plus de 250 postes, mais j’ai finalement eu ma chance quand un enseignant pour qui j’avais fait du bénévolat m’a recommandé pour une entrevue.

Suppléant à long terme, qualifié pour enseigner l’histoire aux cycles moyen et intermédiaire, région de Toronto


Plus de chômage pour les diplômés des collèges frontaliers américains

Le taux de chômage et de sous-emploi des diplômés des collèges frontaliers américains a encore augmenté. Moins d’un nouveau pédagogue sur vingt ayant obtenu son diplôme dans un collège des États de New York ou du Maine a signalé avoir occupé un emploi permanent au cours de la première année suivant l’obtention de son autorisation d’enseigner. Comme point de comparaison, un diplômé sur trois d’une université en Ontario a décroché un emploi permanent.

Parmi les diplômés des collèges frontaliers américains qui ont occupé un poste en enseignement au cours de l’année scolaire 2009-2010, près de trois sur cinq (58 %) ne faisaient que de la suppléance à la journée à la fin de l’année scolaire. Chez les diplômés de l’Ontario, ce taux était de 36 %. Des diplômés des collèges frontaliers améri­cains, 18 % ont signalé avoir décroché un emploi permanent avant la fin de l’année scolaire.



J’ai fait tout ce que j’ai pu. J’ai fait du bénévolat et du réseautage, visité des écoles et soumis ma candidature à plus d’un conseil scolaire ainsi qu’à des écoles privées. Malgré cela, je suis toujours sans emploi. Je suis déprimée et je ne sais pas quoi faire. Je soumets ma candidature au fur et à mesure que des postes sont affichés, mais je n’ai pas encore eu ma chance.

Diplômée d’un collège frontalier américain, sans emploi, qualifiée pour enseigner aux cycles primaire et moyen, Brampton


Le nombre d’enseignants ontariens diplômés des collèges frontaliers américains est en déclin. Il est passé d’un sommet de 1 750 en 2006 à moins de 1 100 en 2010.


Combien de temps faut-il attendre avant d’obtenir un poste permanent?

Le taux de chômage involontaire des pédagogues en première année d’enseignement a augmenté de façon continue au cours des cinq dernières années, soit de 3 % en 2006 à 24 % en 2010. Le taux de sous-emploi des pédagogues occupant un poste au cours de leur première année d’enseignement a également augmenté, passant de 27 % en 2006 à 43 % en 2010.

La même tendance peut être observée pendant les premières années d’enseignement. Chaque année, le son­dage révèle des taux de chômage et de sous-emploi plus élevés que les années précédentes. Cette augmentation peut être observée à chacune des cinq premières années d’enseignement. Depuis 2006, les taux combinés de chômage et de sous-emploi au cours de chacune des cinq premières années d’enseignement ont plus
que doublé.



Au cours de l’année scolaire 2009-2010, le chômage ou le sous-emploi a été une réalité pour :



Une nouvelle génération de pédagogues déterminés et confiants

Malgré de lents débuts de carrière, la plupart des pédagogues en première année d’enseignement prévoient continuer à chercher un emploi pendant la deuxième année qui suit l’obtention de leur diplôme. Pas moins de 85 % d’entre eux pensent enseigner d’ici cinq ans.

La plupart d’entre eux décrivent leur première année d’enseignement de façon positive, qualifiant l’expérience d’excellente (32 %) ou de bonne (47 %), et leur satisfaction professionnelle d’excellente (28 %) ou de bonne (40 %). Un nombre similaire de pédagogues indique que leur confiance est excellente (29 %) ou bonne (45 %). Près de la moitié (48 %) d’entre eux attribuent une mauvaise note à leur sécurité d’emploi. Pourtant, près de quatre pédagogues sur cinq (78 %) affirment envisager leur avenir professionnel avec optimisme.

L’obtention d’un poste au cours de ma première année d’enseignement a été beaucoup plus facile que prévu. Même si je n’ai pas encore décroché de poste de suppléance à long terme ou un contrat, je suis heureux de faire de la suppléance et d’acquérir de l’expérience ainsi.

Suppléant à la journée, qualifié pour enseigner aux cycles primaire et moyen, sud-ouest de l’Ontario

Un niveau semblable de satisfaction et de détermination a été signalé dans le sondage auprès des pédagogues qui ont obtenu leur diplôme il y a deux à cinq ans.

Les pédagogues néo-canadiens devant un marché de l’emploi saturé

Le marché resserré de l’emploi continue d’être particulièrement difficile pour les enseignants néo-canadiens qui ne possèdent ni expérience ni relations dans les écoles de l’Ontario. Le sondage mené en 2010 auprès des enseignants formés à l’étranger ayant obtenu l’autorisation d’enseigner en Ontario révèle que 68 % d’entre eux ne parviennent pas à décrocher un poste en enseignement de quelque type que ce soit. Il s’agit d’une hausse importante comparativement au taux de 36 % de l’année dernière. Ce taux se démarque nettement du taux de chômage signalé en 2010 par les diplômés d’universités en Ontario en première année d’enseignement, lequel s’élève à 27 %.

Malgré de nombreuses visites en personne et des appels répétés aux conseils scolaires, je n’ai même pas été en mesure d’obtenir un poste de suppléance. Je trouve cela très frustrant. Ils embauchent des enseignants qui viennent de terminer leurs études ou d’obtenir leur autorisation d’enseigner.

L’enseignement est ma passion. J’ai hâte de transmettre ma créativité, mes connaissances et mon expérience, de cotiser à l’impôt et de contribuer à ma profession en Ontario.

Enseignante néo-canadienne autorisée à enseigner aux cycles intermédiaire et supérieur, et ayant enseigné en Inde



Même si la plupart des enseignants néo-canadiens possèdent de l’expérience en enseignement dans d’autres pays, ils n’atteignent pas leurs objectifs de carrière dans les deux premières années qui suivent l’obtention de leur autorisation d’enseigner en Ontario. Parmi ceux qui cherchent activement un emploi au cours de la première année, 84 % restent sans emploi ou sous-employés. Deux ans après avoir obtenu leur autorisation d’enseigner, les trois quarts d’entre eux demeurent en situation de chômage involontaire (54 %) ou sont sous-employés (20 %).

Je suis venue au Canada avec le désir de poursuivre ma carrière le plus rapidement possible. Je n’y suis pas parvenue. Il y a une surabondance d’enseignants sur le marché et cela met mes chances en péril. Il est difficile d’acquérir de l’expérience canadienne à titre de bénévole lorsque vous êtes néo-canadien, que vous avez une famille à nourrir et que vous êtes sans revenu.

Enseignante néo-canadienne sans emploi, originaire de Jordanie, ayant obtenu l’autorisation d’enseigner en 2008

Malgré les délais, approximativement neuf enseignants néo-canadiens sur dix ayant obtenu l’autorisation d’enseigner en 2008 et en 2009 prévoient continuer d’enseigner d’ici cinq ans.


L’étude de l’Ordre sur la transition à l’enseignement a examiné le taux d’obtention de postes permanents par les nouveaux enseignants au cours de l’année scolaire 2009-2010, l’expérience en enseignement des diplômés des programmes d’éducation de 2005 à 2009, et celle des enseignants nouvellement arrivés en Ontario qui ont reçu leur formation à l’extérieur de la province et obtenu l’autorisation d’enseigner en 2010. Sept sondages en ligne ont été distribués à des échantillons de ces groupes de nouveaux enseignants.

En tout, 5 415 enseignantes et enseignants ont répondu au sondage. Les taux de réponse ont varié entre 21 et 48 %, soit un taux de réponse moyen de 33 %. Les marges d’erreur des sept sondages varient entre 2,4 et 4,8 points de pourcentage, soit un taux d’exactitude de 19 fois sur 20.

Le rapport complet du sondage de 2010 sera publié dans le site web de l’Ordre en mars 2011.

L’étude sur la transition à l’enseignement a été rendue possible grâce à une subvention du ministère de l’Éducation de l’Ontario. Ce rapport ne reflète pas nécessairement les politiques, opinions et exigences du Ministère.