Cette section donne des renseignements sur les questions législatives et réglementaires qui touchent les membres de la profession. Vous y trouverez notamment les dernières nouvelles concernant l'agrément des programmes de formation, les exigences pour obtenir l'autorisation d'enseigner, ainsi que les résolutions du conseil et les mesures disciplinaires adoptées.
Discours au conseil
La ministre applaudit l’Ordre
Mme Leona Dombrowsky, ministre de l’Éducation de l’Ontario, a félicité l’Ordre pour ses efforts visant à assurer un accès équitable à la profession enseignante et à trouver divers moyens pour favoriser le perfectionnement professionnel.
Lors de son allocution au conseil de l’Ordre en décembre dernier, elle a souligné les réalisations de la province, notamment de meilleurs résultats aux tests, un taux plus élevé d’obtention de diplôme et moins d’élèves par classe.
«Les modifications apportées au Règlement sur les qualifications requises pour enseigner (première mise à jour importante en 32 ans) sont révolutionnaires, affirme-t-elle. Il s’agit du résultat d’années de travail intense. Ce n’est qu’un exemple des moyens que prend l’Ordre pour répondre aux besoins changeants de la profession enseignante.
«L’Ordre aide les pédagogues à obtenir les compétences dont ils ont besoin, qu’il s’agisse de se préparer à une population étudiante diversifiée de perfectionner leurs habiletés en technologie, de fournir de l’aide aux élèves ayant des besoins particuliers ou de participer à l’élaboration et à la prestation de programmes interdisciplinaires», selon Mme Dombrowsky.
De gauche à droite : Joe Jamieson, EAO, registraire adjoint; Michael Salvatori, EAO, registraire de l’Ordre; Leona Dombrowsky, ministre de l’Éducation; Liz Papadopoulos, EAO, présidente du conseil; et Ruth Ann Penny, EAO, vice-présidente du conseil
La ministre a également félicité l’Ordre d’être un pionnier en matière de pratiques d’inscription équitables : «Vous pouvez vous targuer d’être le seul organisme d’autoréglementation de la province à posséder sa propre loi sur les pratiques d’inscription équitables.
«Par ailleurs, en alignant son règlement avec la Loi ontarienne sur la mobilité de la main-d’œuvre, l’Ordre contribue à favoriser la mobilité de la main-d’œuvre au Canada et à réduire les obstacles que rencontrent les pédagogues formés à l’étranger», a-t-elle dit.
Le retrait de l’exigence des 194 jours d’enseignement en Ontario pour les pédagogues formés à l’étranger marque un tournant important pour l’Ordre, et reflète aussi l’évolution du système d’éducation et les besoins de perfectionnement professionnel des enseignants.
La ministre exhorte les membres du conseil à promouvoir le professionnalisme, les réalisations et les normes élevées des enseignants auprès du public.
«Votre engagement vis-à-vis de la profession enseignante et des quelque deux millions d’élèves de notre système d’éducation est remarquable, affirme la ministre. Notre système d’éducation n’a pas son pareil. Il vise la réussite et l’excellence dans chaque aspect de l’apprentissage et du développement. Nous partageons un même objectif : aider nos élèves à atteindre leur plein potentiel.»
La ministre a cité les derniers résultats du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA), notamment que les élèves âgés de 15 ans de l’Ontario se sont classés parmi les plus forts au monde en lecture. Elle a affirmé que 92 pour cent des élèves avaient atteint ou dépassé le point de référence en lecture. Seul Shanghai, en tant que territoire de compétence international, a obtenu des résultats plus élevés. «Nos élèves réussissent également bien en mathématiques et en sciences», a-t-elle ajouté.
Elle a signalé que le jardin d’enfants à temps plein est une autre initiative importante visant à «préparer nos plus jeunes à réussir à l’école et sur le marché du travail». Or, le succès du programme dépend de personnel qui se trouve en première ligne, indique-t-elle. «Les enseignants et les éducateurs de la petite enfance travaillent ensemble et font profiter aux élèves de leurs compétences complémentaires.»
Tout en remerciant le conseil de ses efforts, Mme Dombrowsky a ajouté : «Si certaines personnes en dehors de la profession enseignante ne sont pas au courant de tout ce que vous accomplissez, notre gouvernement, notre premier ministre et moi-même savons combien est essentiel le travail que vous faites. Nous comptons sur vous.»
