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On peut toujours compter sur les enfants doués pour garder leurs enseignants occupés. Voici ce que les recherches et l’expérience proposent aux pédagogues pour aider ces élèves à s’épanouir.

DE GABRIELLE BAUER - ILLUSTRATIONS DE RÉMY SIMARD

*Nous avons changé le nom des élèves de cette classe pour protéger leur vie privée.

IL EST NEUF HEURES et nous arrivons dans la classe de 8e année de Rima Srinivasan, EAO. Pierre* ouvre son cahier de maths et s’attaque à un exercice. Michel s’empare du journal. Ahmed a la tête posée sur son pupitre. Fatima demande la permission de faire des esquisses pour son projet de fabrication. Entre-temps, Luc et Rajesh se sont lancés une fois de plus dans une discussion sur l’existence de Dieu. Rapidement, le débat devient houleux et quelques élèves lèvent les yeux au ciel.

Bienvenue dans la classe de 8e année pour enfants doués de la Jack Miner Senior Public School, à Toronto. Comme ce groupe disparate le démontre, l’enfant doué typique n’existe pas (voir Qu’est-ce que la douance?). «La seule chose que les enfants doués ont en commun est leur grande capacité à saisir les concepts et à établir des liens», explique Mary Slade, professeure au Département d’enseignement aux élèves ayant des besoins particuliers de l’Université James Madison, en Virginie, et auteure de trois livres portant sur l’enseignement aux élèves doués. «À part ça, ces élèves sont aussi différents les uns des autres que dans n’importe quel autre groupe d’enfants.» Certains saisissent les chiffres à la vitesse de l’éclair, d’autres éprouvent des difficultés en mathématiques. Certains écrivent comme des profs d’université, d’autres ont beaucoup de mal à construire une phrase. Bon nombre d’entre eux ont des difficultés d’apprentissage qui cachent leurs véritables capacités, comme Ahmed, par exemple, qui souffre du syndrome d’Asperger, ou Didier, qui éprouve de grandes difficultés en écriture. Bref, le stéréotype du jeune champion d’échecs collé à sa calculatrice ne reflète en rien la réalité.

Selon les pédagogues qui ont une vaste expérience de l’enseignement aux élèves doués, enseigner à ces enfants représente à la fois un plaisir et un défi. Ces élèves ont-ils vraiment besoin d’une attention spéciale? En raison du manque de ressources financières dans le système d’éducation, il n’est guère surprenant que les médias remettent parfois en question la nécessité des programmes pour élèves doués.

Toutefois, sans accès à des ressources et à des conseils appropriés, ces élèves «courent le risque que l’école les démotive», met en garde Mme Slade. Et, comme l’affirme Rosanna Del Grosso, présidente de la Société pour enfants doués et surdoués de l’Ontario, «l’éducation des enfants doués fait partie de l’éducation de l’enfance en difficulté, c’est-à-dire l’enseignement à une catégorie d’élèves ayant des besoins particuliers. Répondre à ces besoins fait partie du mandat de notre province en matière d’éducation.»

Prenons par exemple le cas de Sung. Dans les semaines qui ont suivi son arrivée en 1re année, il est devenu difficile à contrôler. «Il piquait des crises terribles, à l’école comme à la maison, se rappelle sa mère. L’école l’a classé parmi les élèves ayant des problèmes de comportement.» Pourtant, dès que Sung a été inscrit à un programme distinct visant à encadrer les élèves doués, en 4e année, ce comportement a cessé.

Par ailleurs, même s’ils sont reconnaissants pour les programmes conçus à leur intention, les élèves doués estiment qu’ils pourraient être améliorés. Lors d’un sondage récent mené par le Peel District School Board, seulement 56 pour cent des élèves doués du palier élémentaire ont jugé que le programme convenait à leurs besoins éducatifs. Les parents ont donné à peu près le même son de cloche : en effet, 57 pour cent d’entre eux ont indiqué que le programme répondait aux besoins de leur enfant.

Approche

Quel est le meilleur moyen d’enseigner aux élèves doués? «Cela dépend de la manière d’apprendre de chaque enfant», affirme Julian Kitchen, professeur associé au département de la formation en enseignement de l’Université Brock. Voici des approches qui ont fait leurs preuves.

Accélération :

Cela peut signifier sauter une année dans certaines matières ou sauter entièrement une année ou plus. Selon Nick Colangelo, directeur et cofondateur de l’International Center for Gifted Education and Talent Development de l’Université de l’Iowa, l’accélération est la mieux documentée des stratégies éducatives à l’intention des élèves doués. Elle ne convient pas à tous, mais, comme le souligne M. Colangelo, «lorsque les élèves s’y sentent prêts, on ne gagne rien à les retenir en arrière». Quand il n’est pas possible de sauter une année entière, on peut faire avancer les élèves dans les matières où ils éprouvent le plus de facilité.

Compression :

Cette approche consiste à évaluer, à l’aide d’un test préliminaire, les connaissances de l’élève dans une matière donnée, comme en mathématiques. Si l’élève obtient une note assez élevée, on l’autorise à travailler à des projets indépendants plutôt que d’avoir à répondre à toutes les questions de 1 à 10 dans son manuel de cours, explique Yolanda Stevenson, EAO, conseillère en éducation du Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud. «C’est un modèle que nous recommandons à nos enseignants», dit-elle.

Groupement par aptitudes :

Cette stratégie consiste à mettre les élèves en petits groupes en fonction de leurs habiletés dans une matière donnée. «Ne vous limitez pas à l’âge, conseille Mary Slade. Une classe multiâge de mathématiques où les élèves sont groupés par niveau d’habileté peut être le meilleur moyen de répondre aux besoins des apprenants.» Cela dit, Joanne Foster, chargée de cours à l’IEPO/UT, observe que «certains élèves apprennent mieux seuls qu’en groupe.»

Enrichissement :

Les programmes enrichis permettent d’explorer le curriculum de manière plus approfondie, plutôt que rapidement et en surface. C’est l’approche que préconisent la plupart des conseils scolaires de l’Ontario. «On peut demander à l’élève de lire un article plus poussé sur le sujet enseigné ou de préparer un exposé sur les applications de ce sujet dans un contexte réel», explique Julian Kitchen. Cet enrichissement peut également inclure les activités parascolaires telles que les clubs de débats, les expo-sciences et les simulations des Nations Unies.

Programmes de retrait et classes communes :

Les programmes de retrait permettent de sortir les élèves doués de leur classe régulière pour une partie de la semaine. Les classes communes sont composées uniquement d’élèves doués. Ces approches offrent à ces élèves des bienfaits incalculables : elles leur permettent de passer du temps avec leurs semblables sur le plan intellectuel. «Lorsqu’ils sont entourés d’autres enfants comme eux, on les voit souvent s’épanouir», commente Mary Slade.

Selon un sondage mené en 2011 par la Société pour enfants doués et surdoués de l’Ontario, seulement 13 conseils scolaires de l’Ontario ont un nombre d’élèves suffisant pour offrir des classes communes. La plupart des autres conseils scolaires offrent des programmes de retrait ou enrichis au sein de groupes réguliers; cinq conseils scolaires n’offrent aucun programme particulier pour les élèves doués.

L’étendue du territoire n’est pas la seule raison pour laquelle certains conseils scolaires et certaines écoles préfèrent intégrer les enfants doués aux groupes réguliers. «à mon avis, notre approche inclusive peut présenter certains avantages sur le plan social», affirme Jacques St-Arnauld, EAO, enseignant à l’école élémentaire catholique Le-Petit-Prince, à Vaughan. «Je n’ai jamais vu les enfants de l’école exclure les élèves doués. Ils sont traités comme tous les autres élèves.»

Dans un monde idéal, les écoles offriraient plusieurs choix de programmes pour les élèves doués, parce que le meilleur choix pour un élève peut être le pire pour un autre. Prenons par exemple le cas de Tara et de Gabrielle, qui se sont rencontrées dans une classe commune pour enfants doués à Toronto. Le programme commun de la 4e à la 8e année «m’a sauvée de la misère sociale, affirme Tara. J’essayais de me faire des amies parmi les élèves du programme régulier, mais je n’avais rien en commun avec elles». De son côté, Gabrielle est d’un tout autre avis. «Je ne me sens pas à ma place dans une classe commune pour élèves doués», a-t-elle conclu après son expérience. Malgré ses habiletés verbales dignes d’une avocate, elle n’aimait pas «la surenchère et la compétition au sein du programme» et a été beaucoup plus heureuse après son transfert, en 8e année, dans une classe régulière.

Prestation

Évidemment, l’efficacité d’une approche dépend entièrement de l’enseignante ou de l’enseignant qui la met en œuvre. Quelle est la qualité la plus importante? La souplesse. «Il faut beaucoup de courage pour renoncer au contrôle, explique Yolanda Stevenson, mais vouloir tout contrôler ne fonctionne pas avec ces élèves, car ils n’aiment pas qu’on leur dise quoi faire sans leur expliquer pourquoi. Ils n’aiment pas être mis dans un moule.»

Les enseignants d’expérience s’entendent également pour dire qu’il faut utiliser les intérêts de l’élève comme tremplin. Au début de chaque année scolaire, Jacques St-Arnauld rencontre ses élèves doués pour découvrir ce qui les intéresse. Selon son expérience, la majeure partie des élèves aiment les projets pratiques de sciences. Pour inspirer les élèves doués sur le plan verbal, il intègre des défis linguistiques. «Il m’arrive de leur demander de faire une liste de dix adjectifs pour décrire la ouate ou de trouver des analogies, par exemple, “duveteux comme un poussin”.»

Joanne Foster raconte qu’elle a vu un garçon récalcitrant faire des miracles lorsqu’on lui a permis de choisir le sujet de sa recherche. «Il adorait les camions et c’est le sujet qu’il a choisi. Il a enseigné beaucoup de choses à tout le monde, et fait venir un camion sur l’aire de stationnement de l’école. Le conducteur a expliqué aux élèves le fonctionnement des différentes parties de son camion et, chacun à leur tour, les enfants ont pu monter dans la cabine. C’est devenu beaucoup plus qu’un simple projet de recherche.»

Dans un même ordre d’idées, Natalie Lévesque, directrice des services de soutien en enseignement et apprentissage au Conseil scolaire public du Nord-Est de l’Ontario, encourage pédagogues et élèves à porter leurs projets à l’extérieur des salles de classe. «Faites-les présenter leur travail dans d’autres écoles et dans la collectivité, conseille-t-elle. Cela rend les choses plus intéressantes et réelles.» Walter Morose, EAO, qui enseigne la classe pour élèves doués de 7e année à Jack Miner, mise sur le goût de ses élèves pour les médias de haute technologie. «J’ai presque entièrement transféré notre programme d’écriture sous la forme de blogues, dit-il. Cela semblait faciliter l’écriture pour les élèves qui appréciaient moins la rédaction.»

Faire face à la situation

Faire face à la situation

Tôt ou tard, vos élèves doués vous poseront une question à laquelle vous ne pourrez répondre. Ne paniquez pas. «Dites à l’élève que vous vous renseignerez et que vous lui répondrez plus tard», dit Jacques Aubin, psychologue scolaire et clinicien au Conseil scolaire catholique du Nouvel-Ontario. «Vous pouvez également lui suggérer des moyens de trouver la réponse tout seul.»

Et même si vous connaissez la réponse, préparez-vous à ce que les élèves la remettent en question. «Si vous enseignez à des élèves doués, vous ne devez pas vous sentir menacé par les défis, affirme Otto Schmidt, EAO, un consultant en matière de programmes pour élèves doués qui a 35 ans d’expérience dans le domaine. Il faut faire face aux défis pour gagner le respect de vos élèves.»

Lorsque Tara avait 9 ans, elle était inscrite à un programme d’été et l’enseignante n’avait manifestement pas reçu ce conseil. L’enseignante a commencé par demander aux élèves d’écrire quelques mots pour expliquer pourquoi ils sont fiers d’être canadiens. Tara a levé la main. «Et si je ne me sens pas fière d’être canadienne?», a-t-elle demandé. «Comment pourrais-tu ne pas être fière de vivre dans un pays aussi formidable?», lui a répondu l’enseignante. Ce à quoi Tara a rétorqué qu’elle se sentait reconnaissante de vivre au Canada, mais qu’elle n’en était pas fière, parce que «la fierté est un sentiment qui provient de l’accomplissement, et que je suis simplement née ici». Cette réponse n’était pas acceptable du point de vue de l’enseignante, qui s’est plainte de la «mauvaise attitude» de Tara à sa mère.

Malgré leurs bravades, de nombreux élèves doués ont des exigences plus élevées envers eux-mêmes que n’importe quel enseignant. Le mot «perfectionniste» revient souvent dans la liste des attributs des élèves doués. «Ils sont tellement habitués à bien réussir qu’ils commencent à avoir peur d’échouer ou de faire des erreurs, affirme Shannon Empson, EAO, qui enseigne à des élèves doués dans un programme de retrait à l’Avon Maitland District School Board. Certains d’entre eux s’inquiètent même de ne plus être doués s’ils font des erreurs!»

Les élèves doués sous-performants qui restent simplement assis en classe sans broncher représentent un défi encore plus grand. «Ce sont les élèves qui m’intéressent le plus», affirme Cindy Carlson, EAO, enseignante aux élèves doués dans le programme de retrait de la Stratford Central Public School. Je commence toujours par leur demander ce qui les intéresse.» Lorsqu’elle a posé la question à un élève démotivé de 4e année, il lui a révélé sa passion pour les pandas, une espèce menacée. «Nous avons trouvé plusieurs idées et il a décidé de recueillir de l’argent pour venir en aide aux pandas. Il a fait des affiches, organisé une vente de pâtisseries, demandé à des élèves plus âgés de préparer des petits gâteaux avec un motif de panda et a recueilli 300 $ pour la cause. Cette expérience l’a transformé.»

Réseau social

On s’imagine souvent que les élèves doués sont maladroits en société, mais, selon Mary Slade, cette perception est fausse. «Quand on les met avec leurs pairs sur le plan intellectuel, qu’il s’agisse d’autres élèves doués ou d’adultes qui les soutiennent, leur maladresse disparaît, dit-elle. C’est en l’absence de pairs qu’ils ne se sentent pas à leur place.»

C’est là que l’enseignant a un rôle à jouer, explique William Morton, EAO, qui enseigne à des élèves de l’élémentaire au sein de l’Ottawa-Carleton District School Board. Dans sa classe de douance, il fait des jeux de rôles avec ses élèves pour trouver des réponses aux insultes dont ils peuvent être victimes dans la cour d’école. «Je leur apprends à se défendre sans passer pour des je-sais-tout ou avoir l’air de manquer de tact.» 

Le double défi de la douance et de la puberté creuse souvent l’écart entre les élèves doués et les autres. À la puberté, bon nombre d’enfants doués commencent à cacher leurs capacités, commente M. Morton. «Il suffit d’un froncement de sourcils pour que le jeune commence à camoufler ses talents.»

Au lieu d’essayer de changer l’élève pour qu’il s’intègre, «l’enseignante ou l’enseignant peut aider l’élève à se sentir bien dans sa peau, sans avoir à changer, explique Cindy Carlson. Mais s’intégrer ne règle pas tout. Bon nombre de ces élèves préfèrent la compagnie d’adultes, et il n’y a rien de mal à cela.» Joanne Foster ajoute : «Parfois, un adulte de confiance peut faire toute la différence pour l’estime de soi d’un élève. Cet adulte peut très bien être une enseignante ou un enseignant.»

Évidemment, l'efficacité d'une approche dépend entièrement de l'enseignante ou de l'enseignant qui la met en œuvre.

Quelques pièges à éviter avec les élèves doués

Elle a vu un garçon récalcitrant faire des miracles lorsqu'on lui a permis de choisir le sujet de sa recherche.

Qu’est-ce que la douance?

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Il gigote sans arrêt, mais peut résoudre un cube Rubik en moins de cinq minutes. Elle ne ménage pas ses efforts dans tous ses travaux scolaires, même dans des matières qu’elle trouve profondément ennuyantes. Ces deux enfants très différents ont une chose en commun : ils sont doués.

Selon la définition du ministère de l’éducation de l’Ontario, l’élève doué est un «enfant d’un niveau mental très supérieur à la moyenne, qui a besoin de programmes d’apprentissage beaucoup plus élaborés que les programmes réguliers et mieux adaptés à ses facultés intellectuelles.» En termes simples, ces élèves sont si intelligents qu’on doit leur enseigner différemment.

Pour déterminer si un élève est doué, la plupart des conseils scolaires de la province se basent sur les recommandations des pédagogues, les habiletés de l’élève et les résultats de tests cognitifs. Le Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud est un parfait exemple de ce processus. Les enseignants et l’équipe de soutien désignent certains élèves de 2e année pour qu’ils soient évalués. Lorsque ces élèves sont en 3e année, un psychologue spécialement formé leur fait passer deux sous-tests de l’échelle d’intelligence de Wechsler pour enfants (WISC-IV).

«S’ils obtiennent des résultats suffisants, ils sont considérés comme étant doués et bénéficient d’un plan d’enseignement individualisé», explique Yolanda Stevenson, responsable de la douance pour le conseil scolaire.


Sites web

Fédération des enseignantes et des enseignants de l’Ontario : Stratégies et ressources efficaces pour enseigner aux élèves ayant des besoins particuliers. www.enseignerbesoinsspeciaux.ca

Association pour enfants doués et surdoués de l’Ontario : Offre information et soutien aux parents d’enfants doués; renseignements sur les programmes de douance offerts par les conseils scolaires de l’Ontario. www.abcontario.ca

Sciences jeunesse Canada : Soutien et ressources aux pédagogues pour participer à des expo-sciences ou à d’autres projets de nature scientifique. www.youthscience.ca

Educators for the Gifted Organization (EdGO) : Services de consultation et ressources à tous les intervenants du domaine de l’éducation des enfants doués. www.edgo.ca

Gifted e-Learning Centre : Plans de leçon et renseignements sur les compétitions et camps d’été (London Catholic District School Board). www.ldcsb.on.ca/schools/cfe/elearning/gifted/frameset.html

National Association for Gifted Children : Organisme américain; renseignements sur la douance; outils à l’intention des enseignants. www.nagc.org

Thinking outside the box : Site créé par les enseignants des élèves doués de l’Avon Maitland District School Board; information. thinkingoutsidethebox.pbworks.com


Livres

Je suis doué et ce n’est pas plus facile (La Boîte à livres, 2011) : Conçu à l’intention des enfants de 7 à 13 ans, ce livre aide les élèves doués à éviter certains pièges tels que le perfectionnisme, l’anxiété, l’intimidation et la drogue.

Enseigner aux enfants doués en classe régulière (Chenelière éducation, 2008) : Ce guide pratique propose diverses stratégies pour satisfaire aux besoins des élèves doués dans des classes régulières.

Being Smart about Gifted Education (Great Potential Press, 2009) : Écrit par deux professeures en éducation de Toronto, cet ouvrage primé aide les parents et les enseignants à favoriser un développement de haut niveau chez les enfants.

The Gifted Kids’ Survival Guide (Free Spirit Publishing, 2009) : Ce guide de survie pour enfants doués, paru pour la première fois en 1984 et basé sur des sondages auprès d’enfants doués, s’adresse directement aux enfants, dans leur propre langage.

Growing Up Gifted: Developing the Potential of Children at Home and at School (Prentice Hall, 2001) : Ce livre propose certaines des meilleures pratiques en salle de classe, lesquelles permettront d’aider les élèves doués à réaliser leur plein potentiel.


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Pour enseigner aux élèves doués

Enseigner aux élèves doués ou dans un programme de retrait vous intéresse-t-il? «La nouvelle QA Enseignement aux élèves ayant des besoins particuliers d’ordre intellectuel (douance) sera élaborée cette année», affirme Michelle Longlade, EAO, directrice des Normes d’exercice et de l’agrément. Bien que cette qualification ne remplace pas celle en trois parties en éducation de l’enfance en difficulté, elle fournit des connaissances approfondies et permet d’acquérir les compétences particulières pour enseigner aux élèves doués.

Maria Dinatolo, agente de liaison pour les ressources en éducation de l’enfance en difficulté du Toronto District School Board, recommande aussi de consulter des collègues qui ont de l’expérience auprès des élèves doués. Elle fait remarquer que «les pédagogues à la retraite peuvent représenter d’excellentes ressources. Et n’hésitez pas à recueillir des suggestions aux membres du personnel du conseil scolaire formés pour traiter les questions touchant aux élèves doués.»