Doug Wilson, nouveau registrateur de l'Ordre S'il est vrai que
les bons gars sont toujours perdants, alors qu'est-ce que Doug Wilson
peut bien faire à la barre de l'Ordre des enseignantes et des enseignants
de l'Ontario? Ses amis et collègues
ne ménagent pas les compliments à son égard et voient en lui un homme
sage et travaillant, le champion des normes et des pratiques exemplaires,
un véritable ami de la profession. Doug Wilson a été
nommé registrateur à la fin du mois de mars 2003. Il s'est joint à l'Ordre
en 1999, d'abord comme chef des Normes d'exercice de la profession et
d'éducation, puis à titre de registrateur adjoint les deux dernières années.
Sa nomination couronne une carrière de 35 ans où il a été enseignant,
chef de section, directeur adjoint, directeur d'école, expert-conseil
en programmes d'études et agent de supervision au conseil scolaire de
district de Durham. Les sept manuels d'histoire
publiés par les presses universitaires d'Oxford, dont il est le
co-auteur, ont enrichi la vie de milliers de jeunes Canadiens. Et s'il
est fier à juste titre de ses réussites comme auteur, il
considère que ce qu'il a fait au sein de diverses équipes
sont ses plus belles réalisations. En 1996, Doug Wilson,
qui était alors agent de supervision au conseil scolaire de district de
Durham, est allé à Gütersloh en Allemagne lorsque son conseil a remporté
le prix Carl Bertelsmann accordé pour la création de systèmes exceptionnels.
Le concours portait cette année-là sur l'éducation, et la fondation allemande
s'était donné comme mission de trouver les systèmes scolaires qui possédaient
des «cadres exemplaires d'amélioration des écoles». Seul conseil scolaire
nord-américain en lice, Durham a battu ceux de l'Écosse, des Pays-Bas,
de la Norvège, de la Hongrie, de la Suisse et de la Nouvelle-Zélande pour
remporter les éloges et un prix de 300 000 $. «Ça été l'un
des plus beaux moments, car il venait couronner dix ans de travail consacré
aux enfants et aux parents de Durham, précise Wilson. Le plus formidable,
c'est qu'on a fait tout le travail sans savoir qu'il existait un prix
pour ce genre de réalisation. On croyait vraiment en ce qu'on faisait.»
Sa philosophie n'a
pas changé. «La plupart des récompenses en éducation
ne se mesurent pas, dit-il. On fait tout simplement le travail du mieux
qu'on peut, un point c'est tout.» Entretenir des
rapports
Sa participation,
sa fiabilité et sa générosité, davantage que ses projets de carrière,
ont toujours été les points forts de Doug Wilson. Faire du mieux qu'on
peut. Les résultats comptent. Se présenter au travail du lundi au vendredi.
Être sympathique. Ses collègues le décrivent
comme un type qui consulte les gens avant de prendre ses décisions, mais
cela ne veut pas dire qu'il se laisse faire. Les conflits ne lui font
pas peur. «Il est impossible d'être directeur d'école, agent de supervision
ou registrateur adjoint sans imposer son autorité à l'occasion», ajoute-t-il.
À l'Ordre À titre de
registrateur adjoint, il conseillait le registrateur et l'équipe
de direction. Il a également coordonné la mise en uvre
du Programme de perfectionnement professionnel et favorisé l'élaboration
de la première recommandation officielle de l'Ordre sur les mauvais
traitements d'ordre sexuel et l'inconduite sexuelle. Wilson a mené
la campagne de sensibilisation dans 15 villes de l'Ontario. «Je crois fermement
que l'Ordre a la responsabilité de donner des conseils à
ses membres et au public, explique le registrateur. L'un des sujets dont
il faut parler est celui des mauvais traitements et de l'inconduite sexuelle.
Même si nous n'avons pas un grand nombre de cas considérant
le nombre de membres, chaque cas qui survient et se retrouve dans les
médias rejaillit sur nous tous. Et c'est important que tout ce
qui entoure ce genre de question se fasse dans la plus grande transparence.» Doug Wilson est fier
également de l'esprit d'ouverture et de consultation dans lequel
s'est faite la mise en uvre du PPP et du Test d'entrée à
la profession de l'Ontario. «C'était important que l'Ordre
assure transparence et intégrité, et qu'il établisse
les priorités en déterminant ce qu'il fera et ne fera pas.» M. Wilson connaît
et défend les responsabilités de réglementation de
l'Ordre. Mais il entrevoit un rôle encore plus étendu. Il
veut entamer, au sein de la profession, un dialogue étayé
sur une recherche solide, puis inviter les gens que l'éducation
intéresse à collaborer et à dialoguer. Aller de l'avant Il compte également
amener l'Ordre à adopter une vision prospective. Des travaux de
recherche, du dialogue, des documents de travail et des recommandations
réalisables constitueront les assises de cette vision. «L'Ordre est
responsable de la profession enseignante, tandis que les fédérations
ont la responsabilité de défendre les enseignants, dit-il.
Il est de notre devoir de déterminer où nous voulons diriger
la profession et de parler avec les divers intervenants des moyens d'y
parvenir.
«Quelle sorte d'enseignants
voulons-nous? Quelle sorte nous faut-il? Quel est le meilleur moyen de
les former et de les garder? Les conseils scolaires de district parlent
d'établir des écoles virtuelles. Quelle place occuperont ces écoles par
rapport aux autres? «Il faut être prêt
pour l'avenir. Je ne veux pas que nous fassions les choses comme durant
les années 60 et 70, seulement parce qu'on y est habitué. Il faut aller
de l'avant. À quoi ressemblera la société? Quels seront les besoins des
jeunes? Quel sera l'impact de la technologie? Quel effet les forces politiques
et économiques auront-elles sur nous? «L'Ordre ne trouvera
pas les réponses à ces questions tout seul. Mais nous pouvons lancer la
discussion. Sinon, d'autres y répondront pour nous. J'aimerais que l'Ordre
gagne de plus en plus de crédibilité et soit reconnu comme étant une institution
qui remplit ses responsabilités dans le contexte éducationnel de l'Ontario.
«Le public et
le gouvernement s'attendent à du leadership de notre part, poursuit-il.
Je sais bien que nous ne pouvons donner que des conseils, mais il faut
que nous le fassions.» Parmi les questions
que le registrateur voudrait qu'on traite à l'Ordre se trouvent
la formation à distance et les méthodes d'insertion professionnelles
(afin d'accroître la satisfaction professionnelle des enseignants
et d'améliorer leur enseignement). Il favorise l'élaboration
d'une recommandation officielle sur l'utilisation des normes d'exercice
et de déontologie de la profession. «Une révision
des normes s'impose tant dans un but de renouveau que dans celui de tester
notre propre règle de conduite par rapport à la rigueur
professionnelle.» M. Wilson entend poursuivre
ces buts dans l'esprit de consultation et de considération qui le guide
depuis toujours. «Je crois en la force que confèrent le partage d'opinion
et l'utilisation de la perspective et de l'expérience des gens pour influencer
les choses, dit-il. Loin de moi de penser que d'un coup de baguette magique
on vient de me donner la sagesse infinie et l'habileté de prendre des
décisions.» «Doug est un éducateur
extraordinaire, déclare le registrateur sortant de l'Ordre, Joe Atkinson.
Le personnel, les membres de l'Ordre et le public l'admirent et lui font
confiance. J'en suis venu à respecter son instinct et à dépendre de ses
sages conseils. Je continue d'admirer son énergie, son endurance et son
éthique professionnelle. Son intelligence, son entregent et sa capacité
de se concentrer sur les questions importantes le serviront bien au poste
de registrateur.»
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