Un dirigeant de l'OECTA est nommé registrateur adjoint

Brian McGowan, leader au chapitre du perfectionnement professionnel, devient le troisième registrateur adjoint de l'Ordre.

Nommé par le conseil, il est entré en fonction le 8 mai 2003. Il nous arrive de l'Ontario English Catholic Teachers Association (OECTA) où, depuis 1989, il travaillait au service du perfectionnement professionnel de plus de 30 000 enseignants partout dans la province. En 1997, il est devenu chef de service.

À titre de registrateur adjoint, M. McGowan remplit toutes les fonctions du registrateur en son absence. À l'instar de ce dernier, il assume un rôle de leader, communique avec les membres et le public, et coordonne les activités de l'Ordre et du conseil. En travaillant aux côtés de Doug Wilson, il bénéficie des conseils d'un mentor et collègue d'expérience.

«Le registrateur adjoint doit être bien visible dans la communauté, affirme Doug Wilson. Le registrateur ne saurait répondre à toutes les demandes de consultation et d'information tout seul. Ensemble, nous sommes plus efficaces.

«Brian jouit d'une excellente réputation dans le monde de l'éducation. Je veux qu'il se promène. C'est un meneur, et je crois que son énergie, son engagement et sa volonté de consulter les gens en feront quelqu'un de très efficace dans ce rôle.»

Selon M. Wilson, il est important que le registrateur adjoint fasse preuve de leadership au sein de l'organisation. «Brian possède l'expérience professionnelle et les qualités requises», a-t-il ajouté.

Son ami et collègue de longue date, Larry Tafford, souligne qu'il «s'exprime bien, qu'il est intelligent et attentionné. C'est un homme qui a beaucoup lu. Vif d'esprit, il sait communiquer avec les gens et ajouter une petite touche personnelle à leurs échanges. Il sait trouver le dénominateur commun d'opinions disparates.»

M. McGowan se dit très heureux de sa nomination à l'Ordre.

«L'idée d'un ordre professionnel pour certifier, régir et réglementer la profession enseignante représente pour moi un défi des plus intéressants. Bien sûr, le grand défi est de trouver des moyens de développer la profession et de créer une nouvelle niche pédagogique au cœur de cette époque turbulente.

«Bien des enseignants sont surchargés et fatigués du changement. Je ne parle pas seulement de la turbulence dans l'arène politique. Les enfants changent. La technologie évolue. Et l'enseignement ne se pratique plus de la même façon.

«L'Ordre est le petit nouveau dans un quartier plutôt dur et c'est important qu'il réussisse si l'on veut continuer de créer de meilleures façons d'enseigner. Par l'autoréglementation plutôt que par la réglementation gouvernementale, nous pouvons veiller à ce que l'expérience et les connaissances des éducateurs contribuent à l'amélioration de l'éducation et à la protection de l'intérêt public.»

L'attitude positive de M. McGowan repose sur une solide expérience. En 1993, il a été détaché à la Commision royale sur l'éducation pour faire partie de l'équipe de recherche et de rédaction. Durant ses deux ans à la Commission, il a travaillé à l'élaboration de plusieurs recommandations, y compris celles qui ont mené à l'établissement de l'Ordre.

M. McGowan a commencé à enseigner en 1977 à la St. Michael's College School où il est resté pendant cinq ans avant de retourner à l'Université de Toronto pour faire sa maîtrise. Deux ans plus tard, il est devenu chef de la section d'éducation religieuse à la Notre Dame Secondary School du conseil scolaire catholique de Dufferin-Peel.

En plus de son expérience au secondaire, Brian McGowan a donné des cours menant à une qualification additionnelle à l'Université York, des cours de premier cycle à l'Université de Toronto et des cours d'éducation permanente à l'Université St. Jerome (Waterloo).

James McCracken, directeur adjoint de l'éducation au conseil scolaire de district catholique d'Ottawa-Carleton et, depuis 20 ans, l'ami et collègue de M. McGowan, précise à son sujet : «Il sera un registrateur adjoint incroyable. D'abord, il est l'un des enseignants les plus intelligents et les plus talentueux que j'aie connus. C'est un homme réfléchi, juste et sensible aux autres. Il est capable d'équilibrer sa vie personnelle et professionnelle. Il investit énormément d'énergie positive et d'attention dans son travail. L'Ordre est chanceux d'avoir quelqu'un de son calibre.»

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