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Twittérature et littératie au Québec
Dans certaines salles de classe du Québec, la «twittérature» est au service de la littératie. Line Beauchamp, ministre de l’Éducation du Québec, a annoncé récemment qu’elle offrait un appui financier de 71 750 $ à l’Institut de twittérature comparée (ITC). «Cet organisme sans but lucratif pourra réaliser un projet de recherche-action portant sur l’utilisation en classe d’un outil inspiré de Twitter pour développer la compétence en écriture des élèves du secondaire», peut-on lire dans un communiqué de presse du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport du Québec. Cette annonce fait suite à une expérience de l’utilisation de Twitter dans des cours de français au secondaire dans une école du Québec. Selon l’ITC, la «twittérature» se définit, entre autres, par l’«utilisation de la plateforme de microbloguage Twitter à des fins de création littéraire». Chaque micromessage ou «gazouillis» compte 140 caractères ou moins.
Voulez-vous en savoir plus? Consultez www.twittexte.com.
Les enfants de deux ans devraient-ils fréquenter l’école?
Y a-t-il lieu de s’inquiéter du faible rendement des élèves de l’Ontario au premier Index de l’éducation de la petite enfance au Canada? Non, selon Charles Pascal, ancien sous-ministre de l’Éducation de la province.
«Bien que nous devrions en faire davantage, l’Ontario a fait beaucoup de progrès. Elle est la seule province à offrir un programme d’apprentissage d’une journée complète aux enfants de quatre et cinq ans», a déclaré M. Pascal, ancien conseiller spécial sur la petite enfance du premier ministre de l’Ontario, Dalton McGuinty, et maintenant professeur de développement humain et de psychologie appliquée à l’IEPO de l’Université de Toronto.
«L’index est l’occasion d’étudier les meilleures pratiques des autres provinces, ajoute-t-il. Chaque province fait des choses fantastiques et nous pouvons apprendre les unes des autres.» L’index fait partie du rapport Le point sur la petite enfance 3, lequel évalue le rendement de chaque province sur une échelle de 15 points. Le Québec, le Manitoba et l’Île-du-Prince-Édouard sont les seules provinces à avoir reçu la note de passage de 7,5 ou plus. L’Ontario est arrivée au quatrième rang avec 6,5 points.
Feu Fraser Mustard, expert de la petite enfance torontois de renommée internationale, a coécrit le rapport et croyait fermement que l’école devait commencer à deux ans, une idée que défend M. Pascal. «Il n’existe aucun besoin de différencier entre les soins prodigués aux enfants et l’éducation», dit-il pointsurlapetiteenfance.org.
FESFO : Faire participer les garçons
Participants de l’atelier-pilote «Entre-nous», organisé par la FESFO.
Comment crée-t-on une culture scolaire plus positive, sécuritaire et accueillante? Faites participer les élèves à la discussion! C’est d’ailleurs l’idée derrière d’atelier-pilote «Entre-nous», organisé par la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO). L’atelier a permis à des garçons d’une dizaine d’écoles de langue française des quatre coins de l’Ontario de parler de sexualité, d’homophobie, de discrimination, de violence, de réseautage et de persévérance scolaire après le secondaire, explique Alexandre Sylvestre, l’un des animateurs. De plus, l’atelier vise à susciter l’émergence de modèles dans les écoles. La FESFO offre aussi un atelier pour les filles ainsi qu’un atelier mixte qui aborde les relations saines.
Pour en savoir plus, consultez fesfo.ca.
19e Jeux franco-ontariens :
Inscrivez-vous!
Équipe en spectacle au collège catholique Samuel-Genest d’Ottawa lors de la finale du volet Arts du cirque de la 18e édition des Jeux franco-ontariens.
La date limite pour les inscriptions est le 25 avril 2012. Les jeux auront lieu du 18 au 21 mai prochains à l’école secondaire catholique Franco-Cité de Sturgeon Falls (Conseil scolaire catholique Franco-Nord).
Téléchargez le formulaire d’inscription, disponible dès le 19 mars 2012 dans le site fesfo.ca/jeux.
Pour plus de renseignements, écrivez à fesfo@franco.ca.
