Sports en milieu scolairede Richard YoungLittératiede Jean-François DugasTransition à l'enseignement 2008de Frank McIntyreLes pédagogues francophones toujours en demandeLe nouveau programme d'insertion professionnelle est un succèsApprendre et dirigerde Leanne Miller |
Ce programme nous offre, à mes collègues et à moi-même, le temps et les ressources nécessaires pour aller au-delà de l’apprentissage des nouvelles technologies. Nous planifions des leçons et réfléchissons à des façons de faire participer tous les types d’élèves. Les tableaux interactifs SMART et les ordinateurs portatifs nous permettent de faire participer tous les élèves dans nos classes, quel que soit leur style d’apprentissage.» Natalie Tessier fait partie des quelque 1 000 pédagogues qui participent cette année au Programme d’apprentissage et de leadership du personnel enseignant (PALPE) du ministère de l’Éducation. Enseignante-ressource à l’école secondaire catholique Trillium, à Chapleau, Mme Tessier utilise une subvention du Ministère afin d’obtenir la certification pour utiliser les tableaux interactifs en classe. Elle formera et appuiera ensuite ses collègues de l’école et du Conseil scolaire de district catholique du Nouvel-Ontario. En collaboration avec ses collègues, elle élaborera et présentera ensuite un programme conçu pour intégrer cette technologie aux programmes de mathématiques (9e année) et de français (10e année), dans le but d’améliorer les résultats des élèves aux tests de l’OQRE. Le ministère de l’Éducation invite les pédagogues à soumettre leurs projets PALPE pour l’an prochain. À l’instar de Mme Tessier, les personnes dont la demande sera acceptée recevront un financement qui leur permettra de perfectionner leurs compétences dans des domaines où ils possèdent déjà des antécédents et de l’expérience, et de faire connaître des pratiques exemplaires à d’autres enseignants de leur école ou d’ailleurs. «Le PALPE présente un avantage particulier pour les pédagogues du système de langue française.» Camille Chénier, conseillère politique principale au Ministère, explique que le programme est le fruit d’une collaboration entre le Ministère et les fédérations d’enseignantes et d’enseignants, permettant d’offrir des congés pour activités professionnelles, des ressources pédagogiques et d’autres éléments essentiels pour appuyer le perfectionnement professionnel autodirigé. Les membres de l’Ordre admissibles sont ceux dont la fonction principale consiste à enseigner aux élèves et qui travaillent dans des conseils scolaires, administrations scolaires et écoles provinciales financés par le gouvernement provincial, et qui ont passé le cap de l’insertion professionnelle. Sont inclus les pédagogues, enseignants-bibliothécaires, conseillers en orientation, enseignantes et enseignants responsables d’un programme coopératif, enseignants itinérants et suppléants. On peut présenter une demande de financement individuellement ou en groupe. Les groupes doivent être dirigés par des enseignants, mais peuvent regrouper d’autres pédagogues, comme des aides-enseignants et d’autres professionnels tels que des travailleurs sociaux, ainsi que des parents et des membres de la collectivité. Mme Chénier explique que les propositions doivent présenter des sujets de perfectionnement professionnel novateurs liés à des pratiques efficaces pour l’apprentissage et le développement des élèves. Ils doivent aussi être centrés sur l’amélioration des expériences d’apprentissage et de la pratique du personnel enseignant. «On encourage les enseignants à réfléchir sur ce qui peut les aider à devenir de meilleurs professionnels, explique-t-elle. «Le PALPE présente un avantage particulier pour les pédagogues du système de langue française, poursuit-elle. Il permet à ceux qui travaillent dans des écoles éloignées de se réunir et d’élaborer des ressources ciblant les élèves des écoles de langue française.» Voici des exemples de projets ou de sujets :
L’objectif est de ne pas limiter les enseignants aux activités traditionnelles de perfectionnement professionnel. «Nous avons demandé aux enseignants quel type de perfectionnement professionnel leur convenait le mieux, explique Joe Lamoureux, président de la Fédération des enseignantes et des enseignants de l’Ontario. Ils privilégient l’apprentissage en groupe, et c’est précisément ce qu’offre le PALPE.» Le processus de demande est structuré : il commence à l’école, se poursuit au conseil scolaire et se termine par une approbation conjointe du Ministère et de la Fédération. Voici son fonctionnement :
Les propositions de la prochaine ronde de financement devront parvenir au Ministère à la fin de l’automne 2009. Au cours de l’année scolaire 2007-2008, les demandes de deux cohortes ont été acceptées, ce qui représente 155 projets réalisés par environ 1 000 personnes. Voici certains critères de sélection :
Le financement accordé couvre uniquement les coûts liés aux ressources du projet (et non les dépenses de capital utilisé après le projet, comme les ordinateurs), les congés pour activités professionnelles et les frais de déplacement. Les personnes dont la demande est acceptée doivent :
La formation au leadership du Ministère est centrée sur les compétences de gestion de projet et de budget, sur les objectifs SMART (objectifs précis, mesurables, atteignables, réalistes et opportuns), ainsi que sur les styles d’apprentissage des adultes, en prévision de la communication ultérieure des conclusions de la recherche aux collègues. Les enseignants disposent d’un an pour terminer leur projet et soumettre leur rapport. «Nous savons que les enseignants apprennent mieux des autres enseignants, explique Kathleen Wynne, ministre de l’Éducation. Le PALPE a été conçu pour aider nombre de nos excellents enseignants à se perfectionner et à faire profiter leurs collègues de toute la province de leur expertise. Plus ce réseau se développera, plus les pédagogues communiqueront leurs connaissances et compétences à d’autres pédagogues d’autres classes, écoles et conseils scolaires, et plus nos élèves profiteront de cette collaboration.» Projets PALPE ActuelsIntégration des tableaux interactifs SMART en classe afin d’améliorer la participation et l’apprentissage des élèvesLe projet a aidé Natalie Tessier, enseignante-ressource à l’école secondaire catholique Trillium, de Chapleau, à obtenir son certificat et à former ensuite ses collègues à utiliser les tableaux interactifs SMART en classe. L’objectif est d’intégrer cette technologie au programme afin d’améliorer les résultats des élèves de 9e année en mathématiques et de 10e année en français aux tests de l’OQRE. L’école de Mme Tessier compte 15 enseignants et 110 élèves de la 7e à la 12e année. Elle prévoit travailler avec tous les élèves et les enseignants au cours de l’année scolaire. Après avoir formé ses collègues, elle formera les enseignants intéressés de l’école séparée Sacré-Cœur, à Chapleau. Elle se rendra ensuite à Wawa, à Sault Ste. Marie et à Blind River pour former des enseignants et les appuyer directement dans leur classe pendant qu’ils utilisent cette technologie. Mme Tessier coordonnera la distribution des ressources du programme élaborées par l’entremise du site web du conseil. Pour obtenir de l’information, téléphonez à Natalie Tessier, école secondaire catholique Trillium, Conseil scolaire de district catholique du Nouvel-Ontario, au 705-864-1211. Baladodiffusion en classe et à l’écoleDes enseignantes et enseignants de plusieurs écoles du conseil scolaire Ottawa-Carleton apprennent à aider les élèves à créer et utiliser la baladodiffusion, et développer leurs compétences en communication écrite et orale, ainsi que leurs compétences médiatiques. Nathan Toft et Jane Smith, enseignants à l’école élémentaire A. Lorne Cassidy, à Stittsville, dirigent ce projet. Pour en savoir plus, visitez le blogue de M. Toft à http://www.commun-it.org/community/nathan/weblog/, communiquez avec lui à nathan.toft@ocdsb.on.ca ou avec Jane Smith à jane.smith@ocdsb.on.ca, ou encore téléphonez à l’école A. Lorne Cassidy au 613-831-3434. Stratégies de communication orale – Sensibilisation des familles et organismes autochtones et métisLes enseignantes et enseignants du conseil scolaire Keewatin-Patricia s’efforcent de réduire les écarts entre les taux de réussite des élèves autochtones et non autochtones en sensibilisant les parents métis et autochtones. Les données du conseil scolaire démontrent qu’un écart persiste entre le taux de réussite des élèves autochtones et celui des élèves non autochtones, et que les élèves autochtones continuent d’éprouver des difficultés à atteindre les normes provinciales en matière de littératie. Pour aborder ce problème et, idéalement, y remédier, ces pédagogues font connaître, dans leurs communautés respectives, les meilleures pratiques de communication orale avec la communauté et les familles autochtones. Tanis Fisher, Carla Markowski, Candice Holmstrom, Annette Berry, Doris St. Jules et Laurie Pringle sont enseignantes en communication orale dans le cadre d’affectations spéciales dans des écoles élémentaires de Kenora, Red Lake, Ear Falls, Sioux Lookout et Dryden. Le PALPE permet à ces professionnelles de se réunir même si elles enseignent dans des écoles situées à des centaines de kilomètres les unes des autres. Leur objectif est d’améliorer les compétences de communication orale des enfants avant le jardin d’enfants. L’équipe a créé des trousses de ressources en communication orale et établi des liens avec les garderies et services de garde communautaires afin d’encourager les parents à parler et à lire avec leurs enfants d’âge préscolaire. Le financement permettra également d’aider à payer les coûts de transport et de garde des enfants afin de permettre au plus grand nombre possible de parents de travailler avec leurs enfants. En même temps, les enseignantes apprennent à connaître la culture autochtone. Elles pourront ensuite l’aborder en classe et dans les écoles, et l’enseigner à leurs élèves. «C’est un projet fantastique, explique Mme Fisher. Nous sommes très enthousiastes à l’idée de travailler sur ce projet cette année, et nous sommes persuadées qu’il aidera les enfants qui commenceront le jardin d’enfants l’automne prochain.» Pour en savoir plus, écrivez à tanis.fisher@kpdsb.on.ca ou téléphonez à l’école Lakewood, à Kenora, en composant le 807-468-3131. Mener l’apprentissage collectifLaurie-Ann Lielkalns, Ravi Vethamany, Erin Ferguson et Andrea Gammon travaillent sur un projet qu’ils ont intitulé Mener l’apprentissage collectif. Ils enseignent à l’école polyvalente Chelmsford Valley du conseil scolaire Rainbow. En 2008, le groupe a d’abord participé à un institut d’été intitulé Beyond Monet: The Artful Science of Instructional Integration de Barrie Bennett. Inspirés par M. Bennett, les membres du groupe se sont engagés à transformer leur vision de l’enseignement. Ils apprennent ensemble à développer leur intelligence pédagogique et à enseigner de façon plus efficace, par l’entremise de l’éducation coopérative, du mentorat par les pairs et de l’apprentissage pour de nombreux cycles, années et matières. Ils travaillent en collaboration en vue d’instaurer de meilleures pratiques et de s’améliorer de façon continue. «Grâce au PALPE, nous avons le temps de faire des recherches, de parler et de réfléchir de façon constructive afin d’améliorer nos pratiques, l’apprentissage et le succès des élèves», mentionne Mme Lielkalns. Pour en savoir plus, écrivez à lielkalns@rainbowschools.ca ou téléphonez à l’école polyvalente Chelmsford Valley au 705-855-4594. |