Sports en milieu scolairede Richard Young
Littératiede Jean-François Dugas
Transition à l'enseignement 2008de Frank McIntyreLes pédagogues francophones toujours en demandeLe nouveau programme d'insertion professionnelle est un succèsApprendre et dirigerde Leanne Miller
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En 2007-2008, deuxiÈme annÉe d’existence du Programme d’insertion professionnelle du nouveau personnel enseignant (PIPNPE), les conseils scolaires de l’Ontario ont continué d’offrir un soutien considérable aux nouveaux pédagogues. Le PIPNPE comprend des séances d’introduction au conseil scolaire et à l’école, de même que du mentorat et des activités de perfectionnement professionnel dans les écoles de toute la province. Ce programme a été établi en 2006 pour appuyer, pendant une année supplémentaire, la croissance et le perfectionnement professionnels des nouvelles personnes qui se joignent à une profession remplie de défis et souvent stressante. L’étude sur la transition à l’enseignement nous a révélé qu’une proportion de 92 % des diplômés de 2007 ayant décroché des postes permanents au sein de conseils scolaires financés par la province l’an dernier ont participé au programme. Cette proportion est similaire au taux de participation de 91 % de 2006. Les diplômés de 2007 ont indiqué avoir participé au programme au cours de leur deuxième année d’enseignement dans une proportion de 84 %. Même le peu d’entre eux qui disent ne pas avoir participé à un programme d’insertion officiel font remarquer qu’ils ont eu un mentor ou un programme d’orientation officiel, que la direction de leur école les a évalués ou qu’ils ont eu accès à des occasions de perfectionnement professionnel semblables à celles financées par le biais du PIPNPE.
Cet important programme de soutien des nouveaux pédagogues est désormais bien établi et présente de forts taux de participation dans chaque partie du programme. Tous les participants assistent à une séance d’introduction à leur conseil scolaire et, dans une proportion de 98 %, à leur école. Les mentors appuient les personnes qui participent au PIPNPE. Presque tous les participants avaient déjà été évalués par la direction de leur école en mai ou en juin, soit au moment où ils ont répondu au sondage de l’Ordre. Domaines prioritaires dans le cadre du PIPNPE
* Les données comparatives du printemps 2007 figurent entre parenthèses. La plupart d’entre eux (96 %) ont profité d’un perfectionnement professionnel dans un ou plusieurs domaines prioritaires pour les nouveaux pédagogues. Voici les domaines de perfectionnement professionnel les plus fréquents : littératie et numératie, planification et évaluation, gestion de classe et réussite des élèves. Les nouveaux pédagogues valorisent énormément l’appui de mentors expérimentés et d’autres pédagogues.
Plus de quatre enseignants en première année d’enseignement sur cinq (83 %) ont affirmé avoir profité de certains aspects de l’accompagnement professionnel, de l’information et de la démonstration de méthodes d’enseignement en attribuant la note la plus élevée sur une échelle de cinq points. Presque tous (95 %) ont affirmé que l’appui de pédagogues chevronnés les a aidés à faire leur travail. La préparation des bulletins, les conseils sur l’aide individuelle aux élèves, la gestion de classe et l’observation de la pratique d’autres enseignantes et enseignants sont les éléments pour lesquels ce soutien a été le plus utile. La plupart des pédagogues en première année d’enseignement qui participent au PIPNPE ont indiqué que le mentorat avait représenté une activité de perfectionnement professionnel importante (36 %) ou modérément importante (34 %) au cours de l’année. Soutien des mentors apprécié des participants au PIPNPE
* Les données comparatives du printemps 2007 figurent entre parenthèses. Les activités de mentorat continuent à se dérouler principalement en dehors des classes. Moins d’un enseignant en première année d’enseignement sur cinq a affirmé que son mentor ou un autre pédagogue avait observé sa pratique jusqu’à une heure par mois. Plus de la moitié des participants (51 %) ont affirmé n’avoir pas du tout été observés en classe par un autre enseignant. Les commentaires négatifs sur le mentorat ont surtout porté sur l’accès au mentor et au temps que cette personne avait pu accorder. Les directions d’école jouent des rôles de première importance au cours de la première année d’enseignement des nouveaux pédagogues. Trois enseignants en première année d’enseignement sur quatre ayant participé au PIPNPE ont attribué une note positive au soutien reçu de la part des administrateurs de leur école. Quarante-trois pour cent ont donné la meilleure évaluation possible (excellent) au soutien reçu de la direction et de la direction adjointe de leur école. Presque tous (93 %) avaient reçu une évaluation officielle de la direction avant de répondre au sondage. Expérience mitigée pour les suppléantes et suppléantsEn 2007-2008, le PIPNPE s’est encore une fois centré sur les enseignants ayant décroché des postes réguliers, bien que dès cette année-là, les conseils scolaires ont pu puiser dans les fonds du PIPNPE pour appuyer les nouveaux enseignants ayant décroché un contrat de suppléance à long terme. Un plus grand nombre de suppléants à long terme ont participé au programme cette année, mais seul un sur quatre signale y avoir participé officiellement. La plupart des suppléants à la journée ne sont pas admissibles au programme. Participation au PIPNPE en fonction du type de contrat
* Les données comparatives du printemps 2007 figurent entre parenthèses. Pendant la première année d’enseignement, du soutien est offert à de nombreux suppléants, qu’ils soient inscrits ou non au PIPNPE, par le biais d’éléments du programme mis en place dans leur conseil scolaire. En raison de l’augmentation du temps passé sur les listes de suppléance avant de décrocher un emploi permanent en Ontario, nombre de nouveaux venus dans la profession doivent affronter des défis sans pouvoir profiter du précieux soutien de mentors expérimentés. Certains considèrent cela comme une excellente façon d’entrer dans la profession. D’autres disent être laissés à eux-mêmes et ne pas recevoir le soutien nécessaire, comme il est offert aux autres. Appui aux suppléantes et suppléants
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