révision des Qualifications requises pour enseigner

Préparer les enseignants de demain

Certains éducateurs de l'Ontario ont participé au deuxième volet de la révision des qualifications requises pour enseigner de l'Ordre. De juin à août, des fournisseurs de perfectionnement professionnel et divers partenaires en éducation ont fait part de leur opinion sur la composition, la structure, les méthodes d'enseignement et la pertinence des cours et des programmes.

Depuis mars, nous procédons à une révision complète des qualifications requises pour enseigner afin de s'assurer que les membres de notre profession possèdent les compétences et les connaissances nécessaires pour enseigner dans les classes de demain. Des membres de l'Ordre qui oeuvrent dans tous les domaines de la profession participent à la révision.

Le premier volet de la révision portait sur la formation à l'enseignement, y compris les critères d'admission au B.Éd. ainsi que sur la nature, la structure et la durée des cours et des stages. Le deuxième volet s'attarde sur la révision des cours et des programmes de perfectionnement professionnel, dont les cours et programmes menant à des qualifications additionnelles et les programmes de formation des directrices et directeurs d'école et d'agentes et d'agents de supervision.

Ce volet insiste sur l'importance de l'apprentissage la vie durant et sa répercussion sur l'apprentissage de l'élève. Il s'agit d'une réalité évidente pour les membres de l'Ordre qui organisent et prennent part à maintes activités de perfectionnement professionnel.

«Cette révision revêt une grande importance, affirme Steve Alsop, doyen adjoint à l'Université York. Nous avons en Ontario un modèle unique où les enseignants et les directeurs poursuivent leur formation. Nous devrions être fiers de cet aspect et faire preuve de créativité pour en améliorer la portée.»

Les programmes et le système d'éducation ont subi de profondes transformations ces dernières années. Nous sommes davantage au fait des divers styles d'apprentissage et des méthodes pédagogiques appropriées. Les classes reflètent la diversité culturelle de la province et la plupart des élèves ayant des besoins particuliers sont placés dans des classes régulières. Et pourtant, les exigences en vertu du Règlement 184/97 sont demeurées essentiellement les mêmes depuis la fin des années 1970, malgré la mise à jour de 1996.

Selon Cathy Geml, superviseure de l'éducation de l'enfance en difficulté pour le Windsor-Essex Catholic District School Board, la révision est essentielle, car elle permet de cerner les divers besoins des enseignants d'aujourd'hui et d'y répondre : «Certains de nos enseignants ont des élèves qui sont à l'hôpital, d'autres qui présentent des difficultés d'apprentissage et sont placés en classe régulière. Les enseignants réclament de l'appui.»

L'Ordre a récemment accrédité un nouveau cours en trois parties sur l'enfance en difficulté au conseil de M^me Geml. Le cours sera obligatoire pour les administrateurs du conseil et les nouveaux enseignants (dans les cinq premières années de leur carrière). «En moins de 4 jours, le cours était complet et 25 enseignants étaient inscrits à une liste d'attente.»

Sandra Reid, directrice du programme concomitant à l'Université Nipissing, soulève le besoin d'examiner les défis de la profession  : «Quelle est la préparation nécessaire pour une classe à années multiples, pour des élèves dont le français est la langue seconde, pour les enfants autistes?, demande-t-elle. Aucun livre ne fournit toutes les réponses, d'où l'importance de travailler, de discuter et d'échanger avec d'autres pour trouver les meilleures solutions possibles.»

Certains éducateurs prônent une plus grande souplesse dans le choix de cours et les méthodes d'enseignement. D'autres réclament des cours dans des domaines particuliers : didactique de la lecture et des mathématiques, études technologiques, classes à années multiples, identité franco-ontarienne et gestion de classe.

La formation continue est une composante essentielle du développement professionnel pour former des leaders en éducation et le deuxième volet de la révision se penche justement sur les qualifications des directrices et des directeurs d'école.

«Une directrice ou un directeur doit jouer un rôle d'avant-garde comme pédagogue et servir de modèle pour l'école», affirme Odette Lamontagne, agente d'éducation au ministère de l'Éducation.

Certaines études révèlent que la capacité de l'école à améliorer l'enseignement et l'apprentissage dépend de la qualité de sa direction. Ainsi, la révision se penchera particulièrement sur la façon d'offrir une formation à la direction systématique et durable.

Dans le cadre de la révision des qualifications requises pour enseigner, on tiendra compte de l'intégration adéquate des normes d'exercice et de déontologie, lesquelles encouragent la formation et les pratiques exemplaires.

Le troisième volet, qui débute cet automne, portera sur les programmes spécialisés dont les études technologiques et l'enseignement aux autochtones et aux sourds.

Les consultations prendront fin cet automne et les résultats seront présentés au conseil de l'Ordre en mars prochain. Le conseil soumettra par la suite ses recommandations au ministre de l'Éducation.

Pour en savoir plus sur la révision des qualifications requises pour enseigner, visitez notre site à www.oct.ca.

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Deuxième volet : Perfectionnement professionnel

Vos commentaires, questions et suggestions sont essentiels à la révision. Pour nous les transmettre, remplissez au moins l'un des trois questionnaires disponibles dans la Section réservée aux membres de notre site www.oct.ca, d'ici le 30 septembre 2005.

Nous attendons vos commentaires!