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Mot du registraire

Au carrefour des intérêts de la profession et du public

À la rentrée, on commence souvent par passer en revue la matière que les élèves ont déjà étudiée. Pour aider nos membres à comprendre le rôle de l’Ordre, on fait un peu le même exercice. 

de Michael Salvatori, EAO

Ah! Les premiers jours de septembre! Le moment d’une rétrospection. L’occasion d’aider les élèves à reprendre la routine en classe, d’évaluer leurs connaissances et d’y lier leurs expériences, et de les préparer à un nouveau niveau d’apprentissage.

Ces premiers rappels sont des moments critiques, puisque l’apprentissage des élèves pendant l’année s’appuiera sur ces fondements.

L’Ordre est dans une même situation. Nous avons la tâche de rappeler à nos membres ce que nous faisons, pourquoi et comment cela sert les intérêts des Ontariennes et Ontariens.

J’aime penser qu’en tant qu’organisme de réglementation, nous sommes au carrefour des avenues Public et Profession. C’est un carrefour occupé, et nous sommes attentifs à assurer la libre circulation et la fusion des idées qui prennent différentes voies. L’une emprunte la voie pour protéger et servir l’intérêt du public en éducation, l’autre accélère vers la croissance et la transparence de la profession. Lorsque les intérêts convergent, chacun y trouve son compte.

Nous sommes au carrefour des avenues Public et Profession.

Le rôle de réglementer une profession dans l’intérêt du public en Ontario ne nous est pas exclusif.

En effet, nous faisons partie d’un solide réseau d’organismes qui réglementent les infirmières et infirmiers, les médecins, les comptables et quelque 40 autres professions de la province.

À l’instar d’élèves qui, à la rentrée, espèrent être assis près de leurs amis, l’Ordre souhaite collaborer de plus près, cette année, avec les groupes d’intérêt commun au sien.

Par exemple, comme participant de l’Ontario Regulators for Access Consortium, l’Ordre continuera de rencontrer plus de 25 organismes de réglementation afin de faciliter l’accès aux professions réglementées pour les professionnels formés à l’étranger. Ce groupe a mis au point des modules visant à valoriser les compétences interculturelles et à accroître la sensibilité des organismes de réglementation.

Par l’entremise de présentations aux pédagogues, en Ontario et ailleurs au pays, sur des sujets comme notre recommandation professionnelle sur l’utilisation des moyens de communication électroniques et des médias sociaux, j’ai pu forger de nouveaux liens, cimenter des liens existants, et échanger des renseignements et des pratiques gagnantes qui font évoluer notre service dans l’intérêt du public.

Avant le début de l’été, j’ai siégé à un panel avec trois collègues représentant les professions juridiques et de la santé au congrès annuel de l’Association des juristes d’expression française. Le panel s’est penché sur les dispositions des services en français offerts au public, aux membres de la profession et aux postulants. La possibilité de parler de nos expériences variées renforce le dénominateur commun de notre travail : inspirer la confiance.

Les pédagogues font partie d’une communauté privilégiée de professionnels.

Les pédagogues font partie d’une communauté privilégiée de professionnels qui ont su gagner la confiance du public pour s’autoréglementer. En retour, le public est d’avis que ces professionnels sont hautement qualifiés, et dévoués au service de la population, qu’il s’agisse d’élèves, de patients ou de clients.

En ce qui nous concerne, le public, les enseignantes et enseignants, et les leaders en éducation peuvent tous s’enorgueillir. En effet, seuls des professionnels hautement qualifiés et empathiques, qui ont obtenu l’autorisation d’enseigner en Ontario et qui sont jugés aptes à exercer, peuvent enseigner aux quelque deux millions d’élèves de l’élémentaire et du secondaire de la province.

De temps en temps, il est bon de se le rappeler.

Michael Salvatori, EAO