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Décembre 1999

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Les enseignants peuvent jouer un rôle important dans le travail des comités de l’Ordre

Le conseil cherche des moyens d’augmenter la participation des membres de l’Ordre au travail des sous-comités et panels de plus en plus nombreux.

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de Donna Marie Kennedy

Au moment d’écrire la présente chronique, l’Ordre n’avait toujours pas reçu de nouvelles du ministère de l’Éducation sur les tests d’attestation de compétence. Je sais que cette question fait le tour de la profession et suscite l’intérêt de bien d’autres personnes. Nous attendons une annonce officielle du ministère de l’Éducation sur la question; une fois que nous l’aurons reçue, nous y répondrons.

D’ici là, le personnel de l’Ordre s’affaire à poursuivre la recherche sur ce qui se fait ailleurs dans le monde dans le domaine. Je peux vous assurer que l’Ordre s’est toujours fondé sur une recherche exhaustive et une vaste consultation du public et de la profession avant de prendre des décisions, et qu’il continuera dans cette voie.

Dans les Pages bleues, vous trouverez le rapport d’une réunion que la registrateure, Margaret Wilson, et moi avons eue avec la ministre de l’Éducation, Janet Ecker, le 10 août lors de sa visite aux bureaux de l’Ordre. Cette rencontre fut agréable et productive. La ministre connaît le fonctionnement des ordres professionnels et est au courant des réalisations de l’Ordre. Elle a exprimé la volonté de rencontrer régulièrement le conseil et le personnel de l’Ordre, ce dont nous sommes très heureux. Nous espérons poursuivre le travail avec le ministère de l’Éducation sur des questions qui auront une incidence sur nous tous.

TRÈS PERTINENT

À mon avis, l’article de Michael Fullan et Andy Hargreaves, «Le mentorat au nouveau millénaire», vous semblera très pertinent pour la profession aujourd’hui. Le mentorat a toujours fait partie de l’enseignement. À la chronique «Des professeurs remarquables», le communicateur Elwy Yost se rappelle les relations amicales qui étaient une forme de mentorat pendant son expérience en enseignement. Le mentorat formel, toutefois, est toujours demeuré plus vague.

L’Ontario a mis à l’essai des initiatives de mentorat comme les programmes d’initiation à la profession, par exemple, mais comme le mentionne Hargreaves et Fullan, leur mise en œuvre reste problématique. Voilà quelques années, on a mis sur pied un programme d’enseignement mutuel. Il était, et est toujours, excellent, mais ici aussi, sa mise en œuvre s’est avérée difficile. L’enseignement mutuel nécessite un investissement considérable en temps de la part des enseignantes et enseignants et des conseils scolaires. Et comme nous le savons tous, le temps est une denrée rare pour les éducateurs et éducatrices.

Tous les organismes du milieu de l’éducation, soit les universités, conseils scolaires, fédérations d’enseignantes et d’enseignants et ministère de l’Éducation, ont la responsabilité de s’assurer que les éléments essentiels – temps, expertise et ressources – soient intrégrés à toute nouvelle initiative.

REFLÈTE LES NORMES

Le professionnalisme dont il est question dans l’article de Fullan et Hargreaves reflète l’essence même des Normes d’exercice de la profession enseignante. Les cinq éléments clés des normes – engagement envers les élèves et leur apprentissage, connaissances essentielles, exercice de la profession, leadership et communauté, ainsi que perfectionnement professionnel – définissent qui nous sommes à titre de professionnels. Le mentorat représente un moyen viable et logique de continuer à revitaliser et à améliorer la profession.

MERCI

Le nombre d’enseignantes et d’enseignants qui assurent la gestion de leur propre perfectionnement professionnel est mis en valeur dans l’article sur une enquête récente menée par l’Ordre sur le perfectionnement professionnel. Un nombre plus élevé que la moyenne a répondu au questionnaire. Nous sommes privilégiés d’avoir pu profiter de la participation d’un nombre si élevé d’enseignantes et d’enseignants qui, volontairement, ont rempli le questionnaire, pris part à des groupes de discussion ou travaillé au sein d’un comité.

L’Ordre cherche toujours de nouveaux bénévoles pour travailler au sein de ses sous-comités toujours plus nombreux. J’encourage tout particulièrement les personnes travaillant en classe à soumettre leur nom à l’Ordre si vous avez le goût de participer. Vous trouverez des renseignements sur les postes au sein des comités du conseil dans le magazine ou dans le site web de l’Ordre.

Le conseil souhaite ardemment trouver des moyens d’augmenter la participation des membres aux comités et aux panels. Cela nécessitera des modifications à nos règlements administratifs et, dans certains cas, des modifications aux règlements. Qu’à cela ne tienne, cela ne peut que profiter à l’Ordre et à la profession.