Les enseignants peuvent jouer un rôle
important dans le travail des comités de lOrdre
Le conseil cherche
des moyens daugmenter la participation des membres de lOrdre au travail des
sous-comités et panels de plus en plus nombreux.

de Donna Marie Kennedy
Au moment décrire la présente chronique, lOrdre
navait toujours pas reçu de nouvelles du ministère de lÉducation
sur les tests dattestation de compétence. Je sais que cette
question fait le tour de la profession et suscite lintérêt
de bien dautres personnes. Nous attendons une annonce officielle
du ministère de lÉducation sur la question; une fois que nous
laurons reçue, nous y répondrons.
Dici là, le personnel de lOrdre saffaire à poursuivre
la recherche sur ce qui se fait ailleurs dans le monde dans le domaine. Je peux vous
assurer que lOrdre sest toujours fondé sur une recherche exhaustive et une
vaste consultation du public et de la profession avant de prendre des décisions, et
quil continuera dans cette voie.
Dans les Pages
bleues, vous trouverez le rapport dune réunion que la registrateure,
Margaret Wilson, et moi avons eue avec la ministre de lÉducation,
Janet Ecker, le 10 août lors de sa visite aux bureaux de lOrdre.
Cette rencontre fut agréable et productive. La ministre connaît
le fonctionnement des ordres professionnels et est au courant des
réalisations de lOrdre. Elle a exprimé la volonté de rencontrer
régulièrement le conseil et le personnel de lOrdre, ce dont
nous sommes très heureux. Nous espérons poursuivre le travail avec
le ministère de lÉducation sur des questions qui auront une
incidence sur nous tous.
TRÈS
PERTINENT
À mon avis, larticle de Michael Fullan et Andy Hargreaves,
«Le mentorat au nouveau millénaire», vous semblera très pertinent
pour la profession aujourdhui. Le mentorat a toujours fait
partie de lenseignement. À la chronique «Des professeurs remarquables»,
le communicateur Elwy Yost se rappelle les relations amicales qui
étaient une forme de mentorat pendant son expérience en enseignement.
Le mentorat formel, toutefois, est toujours demeuré plus vague.
LOntario a mis à lessai des initiatives de mentorat comme les
programmes dinitiation à la profession, par exemple, mais comme le mentionne
Hargreaves et Fullan, leur mise en uvre reste problématique. Voilà quelques
années, on a mis sur pied un programme denseignement mutuel. Il était, et est
toujours, excellent, mais ici aussi, sa mise en uvre sest avérée difficile.
Lenseignement mutuel nécessite un investissement considérable en temps de la part
des enseignantes et enseignants et des conseils scolaires. Et comme nous le savons tous,
le temps est une denrée rare pour les éducateurs et éducatrices.
Tous les organismes
du milieu de léducation, soit les universités, conseils scolaires,
fédérations denseignantes et denseignants et ministère
de lÉducation, ont la responsabilité de sassurer que
les éléments essentiels temps, expertise et ressources
soient intrégrés à toute nouvelle initiative.
REFLÈTE
LES NORMES
Le professionnalisme dont il est question dans larticle de Fullan et
Hargreaves reflète lessence même des Normes dexercice de la profession
enseignante. Les cinq éléments clés des normes engagement envers les
élèves et leur apprentissage, connaissances essentielles, exercice de la profession,
leadership et communauté, ainsi que perfectionnement professionnel définissent
qui nous sommes à titre de professionnels. Le mentorat représente un moyen viable et
logique de continuer à revitaliser et à améliorer la profession.
MERCI
Le nombre denseignantes et denseignants qui assurent la
gestion de leur propre perfectionnement professionnel est mis en valeur dans
larticle sur une enquête récente menée par lOrdre sur le perfectionnement
professionnel. Un nombre plus élevé que la moyenne a répondu au questionnaire. Nous
sommes privilégiés davoir pu profiter de la participation dun nombre si
élevé denseignantes et denseignants qui, volontairement, ont rempli le
questionnaire, pris part à des groupes de discussion ou travaillé au sein dun
comité.
LOrdre cherche toujours de nouveaux bénévoles pour travailler au
sein de ses sous-comités toujours plus nombreux. Jencourage tout particulièrement
les personnes travaillant en classe à soumettre leur nom à lOrdre si vous avez le
goût de participer. Vous trouverez des renseignements sur les postes au sein des comités
du conseil dans le magazine ou dans le site web de lOrdre.
Le conseil souhaite ardemment trouver des moyens daugmenter la
participation des membres aux comités et aux panels. Cela nécessitera des modifications
à nos règlements administratifs et, dans certains cas, des modifications aux
règlements. Quà cela ne tienne, cela ne peut que profiter à lOrdre et à la
profession.