wpe3.gif (146415 bytes)
Juin 1999

frletter.jpg (4569 bytes)


03 bytes)" border="0" WIDTH="36" HEIGHT="35">
AG00041_.gif (5        <td><a href=AG00041_.gif (503 bytes) De retour à la page d'accueil De retour à la page d'accueil

Pour parler profession vous invite à écrire des lettres et des articles sur des domaines d’intérêt pour la profession. Nous nous réservons le droit d’abréger une lettre. Pour être publiée, une lettre doit être signée et donner le numéro de téléphone de jour de son auteur. Envoyez votre lettre à : Éditeur, Pour parler profession, 121, rue Bloor Est, Toronto ON M4W 3M5; courriel : revue@oct.ca

Pas actif mais toujours intéressé

J’ai terminé le programme de la faculté d’éducation de l’Université d’Ottawa au printemps 1996 (cycles moyen-intermédiaire, informatique). Bien que je ne sois pas actif dans la profession, je demeure toujours intéressé par l’éducation en Ontario et j’aimerais commenter l’article «Pénurie à l’horizon» du numéro de décembre.

Dans les matières qui sont et seront visées par cette pénurie, la profession enseignante est en concurrence avec le secteur privé pour attirer les mêmes qualifications et le même talent.

Par exemple, si un diplômé d’une faculté d’éducation a des compétences en sciences, en technologie, en mathématiques ou en français et qu’il a une pile de factures à payer, il lui importera de se trouver un emploi au revenu suffisant. Après mes études, j’avais le choix d’entrer dans la profession sur une liste de suppléance ou de faire valoir mes qualifications dans les milieux des affaires et de la technologie. Depuis les deux dernières années, j’ai choisi la deuxième option – je travaille dans les télécommunications – tout en faisant du bénévolat auprès des jeunes de la communauté pour, au moins, goûter au plaisir de l’enseignement. J’ai de nombreuses années actives devant moi et je crois que j’enseignerai un jour. Pour le moment, cette option, du moins économiquement, n’est pas viable.

J’entends rarement parler de mesures pour attirer les personnes comme moi – qualifiées mais non actives. Je suis persuadé que certains d’entre nous sont toujours intéressés et qu’ils ont beaucoup à offrir. Il faudrait peut-être aussi envisager d’offrir une prime pour les matières où la demande est élevée, un peu à l’image du secteur privé.

Lincoln Troi

Lincoln Troi, de Scarborough, est coordonnateur principal du marketing chez Lucent Technologies et membre de l’Ordre.

Le respect d’abord

Félicitations! L’ébauche des Normes d’exercice de la profession enseignante vaut la peine d’être conservée et lue souvent.

Elle donne la possibilité de prendre du recul. Je suis en congé cette année et la lecture de ce document m’a été rafraîchissante.

J’aimerais ajouter que le numéro 3 en page 7 «Traitement équitable et respectueux» aurait dû se trouver au numéro 1.

Le respect de l’élève est la clé du succès.

Dianne Théoret

Dianne Théoret, enseignante à l’élémentaire, est en congé cette année.

Limiter les dégâts

Dans le mot de Margaret Wilson du numéro de mars 1999, elle demande : «À quand remonte la dernière fois où vous avez suggéré à une ou un élève qu’il ferait une bonne enseignante ou un bon enseignant?» Depuis l’arrivée au pouvoir du gouvernement Harris, pas une fois.

Dans les petites villes de l’Ontario, la population a le sentiment général que le personnel enseignant du secondaire est trop payé, qu’il ne travaille pas assez d’heures et qu’il n’est guère plus que ce que décrit Margaret Wilson comme étant «quelqu’un devant une classe». Ce sentiment a été renforcé par les attaques sans merci de Queen’s Park. Au secondaire, je vois des élèves au potentiel énorme. Pourtant, récemment, je me suis empêché de suggérer l’éducation comme choix de carrière aux élèves les plus brillants. C’était plus fort que moi.

Oui, il y en aura des emplois, mais est-ce suffisant? Autrefois gratifiante, l’enseignement est devenu, de bien des façons, une fonction ingrate. Le bombardement continu se répercute sur chacun d’entre nous, y compris sur ceux qui nous importent le plus, les élèves. Au plan professionnel, nous devons limiter les dégâts avant de commencer à faire du recrutement pour ce qui a déjà été l’une des plus importantes professions de la planète.

Rod McDonald

Rod McDonald enseigne l’anglais au Vankleek Hill Collegiate Institute.

Divertissant Richler

Quel plaisir de lire un texte aussi divertissant et irrévérencieux que celui de Mordecai Richler (Une éducation rêvée?, Pour parler profession, mars 1999). Voilà de quoi injecter un peu de créativité et de vigueur dans les articles habituels sur la croissance professionnelle et les programmes de formation. Merci!

Laura Subonovich

Laura Subonovich enseigne par centres d’apprentissage à la Tapleytown School à Stoney Creek.