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Juin 1999

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Aux directions d’école, une mise en garde

La plupart des éducatrices et éducateurs s’entendent : le rôle de la directrice ou du directeur dans l’école et la communauté se transforme. Depuis la loi 160, le retrait du personnel de direction d’école des fédérations et l’incidence sur leur sécurité d’emploi ont retenu l’attention, mais ce ne sont là que deux éléments de changement dans toute la gamme de leurs responsabilités. L’une d’entre elles, toutefois, demeure inchangée, soit celle d’assurer que les enseignantes et enseignants d’une école sont qualifiés, compétents et de bonne moralité.

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de Margaret Wilson

Le rôle de gestion du personnel de direction d’école retient l’attention dans le débat politique entourant l’éducation. Loin de moi l’idée de me lancer dans une analyse profonde du rôle de gestionnaire et de l’équilibre entre leader enseignant et gestionnaire d’une grande et complexe entreprise éducative, mais je tiens à aborder plusieurs questions de gestion liées au rôle de l’Ordre.

À nouveau cette année, les conseils scolaires de la province ont envoyé à l’Ordre la cotisation déduite à la source de centaines «d’enseignantes et d’enseignants» qui ne sont pas inscrits à l’Ordre.

Nous ne savons pas qui sont ces personnes, nous ne connaissons ni leur adresse, ni à quelle école elles travaillent. Elles venaient d’être embauchées ou revenaient d’un congé et personne au conseil ou à l’école n’a demandé de voir leur carte de compétence à jour.

Avec le conseil scolaire, la direction d’une école a l’obligation de s’assurer que son personnel enseignant est inscrit à l’Ordre, que ses membres sont en règle et, par conséquent, qu’ils ont la compétence pour enseigner. Avez-vous vérifié? Êtes-vous au courant de vos obligations professionnelles en vertu de la Loi sur l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario qui dit que vous ne devez embaucher que du personnel enseignant qualifié, de même que des conséquences si vous ne vous acquittez pas de ces obligations?

DES EXCEPTIONS

Bon nombre de ces personnes – que nous appelons des exceptions du service de paie – avaient une carte de compétence expirée, d’autres une attestation d’admissibilité. L’attestation d’admissibilité ne donne pas le droit d’enseigner; elle doit être remplacée par une carte de compétence temporaire. Cela se fait très rapidement quand un conseil scolaire confirme qu’il a fait une offre d’emploi.

Une personne qui enseigne sans carte de compétence est désavantagée au point de vue du salaire et du régime de retraite. Assurez-vous donc de n’embaucher qu’une personne qui est membre en règle.

Par ailleurs, certaines de ces personnes détenaient un brevet d’enseignement d’une autre province ou d’un autre pays, mais pas de l’Ontario. L’Ontario a toujours exigé un brevet d’ici pour enseigner. Certaines d’entre elles avaient de l’expérience en enseignement mais ne répondent pas aux exigences de l’Ontario jusqu’à ce qu’elles obtiennent d’autres qualifications. Certaines venaient d’un pays où les «enseignantes et enseignants» peuvent enseigner au secondaire s’ils détiennent un grade universitaire sans toutefois avoir suivi une formation à l’enseignement. Les parents nous l’ont affirmé sans équivoque : cette situation est inacceptable tant pour la profession que pour les parents.

Avez-vous vérifié leurs références? L’expérience dans les cas de discipline montre que trop souvent dans le système scolaire, on ne vérifie pas les références. Les conséquences sont nombreuses. Ce n’est pas la première fois que l’on ferme les yeux sur des enseignantes et enseignants aux compétences douteuses. Ou que l’on ferme les yeux sur ceux qui ont maltraité des élèves. Vous trouverez l’un de ces cas dans les Pages bleues de ce numéro.

PLUS GRAVE

Pourtant, il est encore plus grave de voir un conseil scolaire qui a embauché une personne dont la carte de compétence avait été annulée ou révoquée en raison d’une faute professionnelle. Dans un cas en particulier, cette personne a été embauchée à temps plein par deux conseils l’un après l’autre. Dans un autre, la personne faisait régulièrement de la suppléance. On évitera ces situations en vérifiant les références et le tableau des membres, ce qui nous permettra de nous acquitter de nos obligations en matière de sécurité et d’éducation.

Enfin, je connais les diverses méthodes de dotation en personnel des conseils scolaires et je sais que cette responsabilité est partagée avec le personnel de surintendance et des ressources humaines. Les chefs de secteur aussi, là où il en reste, ont un rôle à jouer. Mais je me concentre sur la direction d’école, car quand quelque chose ne va pas, c’est le rôle de l’école de gérer cette difficulté. C’est le conseil d’école et le conseil étudiant qui voudront des explications. Et c’est le personnel de direction et le personnel enseignant qui devront fournir les explications. La morale, vérifiez d’abord, embauchez ensuite.