Roberta
Bondar Des professeurs
remarquables |
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Laigle
est la mascotte de la Sir James Dunn Collegiate and Vocational School à Sault Ste. Marie,
symbole tout désigné pour Roberta Bondar, laigle dont la haute voltige est le plus
connu de cette école.
Lécole a nommé le gymnase en son honneur. Après
tout, cest là que Bondar a passé une bonne partie de son temps dans les
années 60.
Bondar, qui est arrivée au secondaire avec lintention
de se spécialiser en éducation physique et en sciences, lève son chapeau à quatre
enseignantes et enseignants qui ont exercé une influence considérable sur elle.
Donald Walimaki était titulaire de sa classe de 9e année et
enseignait langlais. «Le lundi, nous faisions des exercices appelés "Les mots sont
importants", se rappelle-t-elle, où nous lisions des petits livres et cherchions des mots
dans le dictionnaire pour en écrire la définition. Cet exercice était suivi dun
petit test. Cétait là un moyen extraordinaire délargir son vocabulaire.»
Walimaki a enseigné à Bondar pendant plusieurs années.
«Jai appris à respecter la langue anglaise et à aimer la littérature anglaise,
jai même appris ce quétait une source et à men servir. Ces choses
mont grandement servie à titre de scientifique», ajoute Bondar.
«Nous devions faire un devoir qui comptait une recherche
importante sur le Mur dHadrien. Jétais de nature très active et pas du type
à passer beaucoup de temps à la bibliothèque. Mais jétais capable de construire
un fort romain, et cest ce que jai fait. Cétait non seulement
agréable, mais cela ma permis de lire des livres sur les meubles, que jai
sculptés dans du balsa, et de faire de petits sièges en cuir. Ça ma permis de
connaître comment les gens vivaient à cette époque et de découvrir une façon
dutiliser langlais dans un domaine plus appliqué.»
Bondar parle de Walimaki comme étant professionnel, strict,
attentionné envers ses élèves et vraiment intéressé par eux. Elle reprend ces mots
pour décrire ses autres professeurs remarquables.
John Fleming a enseigné à Bondar ses premiers cours de
géométrie et de trigonométrie. «Au début, jétais du genre à ne pas aimer les
mathématiques, dit Bondar. Il était très sympathique, il le serait même
aujourdhui. Il connaissait sa matière et il était jeune. Il avait fait partie de
léquipe de «cheerleaders» de Western et avait un sens de lhumour mordant.
Quelques élèves étaient extrêmement doués en mathématiques, mais il ne rabaissait
jamais quelquun qui navait pas compris la base. Même sil avait des
super génies dans la classe, il traitait tout le monde sur le même pied. Pour une
élève moyenne comme moi, un environnement non intimidant était lidéal.»
Helen Harshaw a enseigné la physique à une époque où
lon trouvait rarement des femmes en sciences, tout particulièrement en physique.
Bondar la décrit comme amicale, mais stricte : «Elle avait cette combinaison de
discipline et dhumour doublée dun professionnalisme total; elle connaissait
sa matière.»
Roberta Bondar est toujours en contact avec May Fournier, son
enseignante de français, qui la aidée à développer un amour de la culture
française. En fait, Fournier a assisté au lancement de la navette spatiale où prenait
place Bondar.
«Je me rappelle delle principalement pour mes R en
français, ajoute Bondar. Quand je parle français, je me sers encore du type
délocution quelle ma enseigné sur lequel elle avait passé des
heures. Elle prenait les élèves un à un et ne les lâchait pas avant que la
prononciation soit parfaite, et pas seulement adéquate.»
Bondar en revient aux mêmes qualités : «À nouveau, elle
était très professionnelle, avait un bon sens de lhumour et sintéressait
tout particulièrement au bien-être de ses élèves. Elle passait des heures à parler à
tout élève qui sintéressait au français, sur lheure du midi ou après
lécole.»
Limportance du professionnalisme ainsi que les
connaissances et compétences que lui ont enseignées ses enseignantes et enseignants ont
propulsé cette aigle à des sommets vertigineux dans plusieurs carrières, nommément
astronaute, médecin, scientifique, communicatrice et photographe.