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Mars 1999

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Pour parler profession vous invite à écrire des lettres et des articles sur des domaines d’intérêt pour la profession. Nous nous réservons le droit d’abréger une lettre. Pour être publiée, une lettre doit être signée et donner le numéro de téléphone de jour de son auteur. Envoyez votre lettre à : Éditeur, Pour parler profession, 121, rue Bloor Est, Toronto ON M4W 3M5; courriel : revue@oct.ca

Paradoxe technologique

Les détails de la pénurie d’enseignants en études technologiques dont il est question dans l’article «Pénurie d’enseignants à l’horizon» du numéro de décembre de Pour parler profession ne m’ont pas surpris du tout. Le fait qu’il n’y ait que 80 candidats en formation à l’heure actuelle en Ontario parle de lui-même et illustre notre incapacité à abattre les murs entre le monde théorique et le monde pratique.

Les enseignants en études technologiques ont toujours vu leurs qualifications amoindries par rapport à celles des enseignants sortant des universités. Les candidats dont la formation est spécialisée – souvent avec plus d’une spécialité appuyée par des années de formation pratique obligatoire – ont toujours été considérés «moins qualifiés» que les personnes qui ont acquis leur expérience pendant deux années d’études universitaires.

Les candidats à l’enseignement des études technologiques qui ont appris leur métier dans les collèges communautaires ou en milieux industriel et commercial avant d’obtenir leurs qualifications pour enseigner reçoivent un salaire de départ habituellement de deux catégories et de milliers de dollars inférieurs à ceux qui n’ont aucune expérience mais un grade universitaire.

C’est avec beaucoup de naïveté que nous espérons attirer des candidats brillants, qualifiés, technologiquement à jour, tout frais sortis du monde du travail, qui sont prêts à accepter une baisse de salaire de 50 à 70 pour cent pour recommencer à zéro dans un environnement qui les considère, au moins sur le plan du salaire, de deuxième classe. Ce paradoxe devient encore plus évident quand le nouveau curriculum en technologie exige des qualifications encore plus étendues.

Le curriculum en technologie demandé par la réforme des études secondaires devra être enseigné par un corps enseignant technologiquement à jour auquel on offre un salaire de départ et un placement dans la grille liés à l’expertise, à l’expérience pratique et aux compétences. L’Ordre se doit de faire quelque chose à cet égard.

Lawrence Cotton
Lawrence Cotton est chef du secteur d’études technologiques à la St. Elizabeth Catholic High School à Thornhill.

Merci

Après avoir lu plusieurs numéros de Pour parler profession, il est de mon devoir de vous transmettre mes félicitations pour le professionnalisme des articles que vous publiez.

La plupart des éducateurs en Ontario s’entendent pour dire que la création de l’Ordre était due depuis longtemps. L’Ordre ne peut qu’améliorer les normes du corps enseignant et ainsi, donner aux élèves de l’Ontario une éducation fondée sur l’excellence, aujourd’hui et dans le futur. Pour parler profession, en fournissant un forum de discussion sur les questions pertinentes pour l’avenir de l’éducation en Ontario, constitue une facette importante de l’effort visant à améliorer l’éducation dans la province.

Tout simplement, Pour parler profession est une bonne chose pour l’avenir de l’éducation en Ontario.

V. Clyde Carruthers
Clyde Carruthers est directeur de la Cardinal Newman School à Niagara Falls.

Attentes environnementales

L’article d’Orpwood et Bloch sur le curriculum en sciences et technologie de la 1re à la 8e année dans le numéro de septembre de Pour parler profession était le premier que j’ai lu sur ce document paru en mars 1998.

Ici, à l’Ontario Society for Environmental Education, nous avons soigneusement examiné les attentes du document et avons déterminé qu’à part les attentes pour la 7e année, ce document fait bien peu pour rehausser les connaissances en environnement des élèves. Je ne peux être d’accord avec les auteurs de l’article qui disent que «le nouveau curriculum laisse encore une place importante à l’environnement».

Nous sommes déçus du très faible pourcentage d’attentes consacrées à l’amélioration des connaissances en environnement chez les élèves ontariens.

J’espère que les éducateurs ontariens sont au courant de ces lacunes et que des attentes nouvelles voire révisées ayant pour objet l’amélioration des connaissances en environnement seront incluses dans le nouveau document du Ministère.

Ian Johnston
Ian Johnston est secrétaire des membres de l’Ontario Society for Environmental Education et enseigne les sciences et la biologie à la Central Commerce Collegiate Institute à Toronto.