Pour
parler profession vous invite à écrire des lettres et des articles sur des domaines
dintérêt pour la profession. Nous nous réservons le droit dabréger une
lettre. Pour être publiée, une lettre doit être signée et donner le numéro de
téléphone de jour de son auteur. Envoyez votre lettre à : Éditeur, Pour parler
profession, 121, rue Bloor Est, Toronto ON M4W 3M5; courriel : revue@oct.ca
Paradoxe technologique
Les détails de la pénurie denseignants en études
technologiques dont il est question dans larticle «Pénurie
denseignants à lhorizon» du numéro de décembre de Pour parler
profession ne mont pas surpris du tout. Le fait quil ny ait que 80
candidats en formation à lheure actuelle en Ontario parle de lui-même et illustre
notre incapacité à abattre les murs entre le monde théorique et le monde pratique.
Les enseignants en études technologiques ont toujours vu
leurs qualifications amoindries par rapport à celles des enseignants sortant des
universités. Les candidats dont la formation est spécialisée souvent avec plus
dune spécialité appuyée par des années de formation pratique obligatoire
ont toujours été considérés «moins qualifiés» que les personnes qui ont acquis leur
expérience pendant deux années détudes universitaires.
Les candidats à lenseignement des études
technologiques qui ont appris leur métier dans les collèges communautaires ou en milieux
industriel et commercial avant dobtenir leurs qualifications pour enseigner
reçoivent un salaire de départ habituellement de deux catégories et de milliers de
dollars inférieurs à ceux qui nont aucune expérience mais un grade universitaire.
Cest avec beaucoup de naïveté que nous espérons
attirer des candidats brillants, qualifiés, technologiquement à jour, tout frais sortis
du monde du travail, qui sont prêts à accepter une baisse de salaire de 50 à 70 pour
cent pour recommencer à zéro dans un environnement qui les considère, au moins sur le
plan du salaire, de deuxième classe. Ce paradoxe devient encore plus évident quand le
nouveau curriculum en technologie exige des qualifications encore plus étendues.
Le curriculum en technologie demandé par la réforme des
études secondaires devra être enseigné par un corps enseignant technologiquement à
jour auquel on offre un salaire de départ et un placement dans la grille liés à
lexpertise, à lexpérience pratique et aux compétences. LOrdre se doit
de faire quelque chose à cet égard.
Lawrence Cotton
Lawrence Cotton est chef du secteur détudes technologiques à la St.
Elizabeth Catholic High School à Thornhill.
Merci
Après avoir lu plusieurs numéros de Pour parler profession, il est de mon devoir
de vous transmettre mes félicitations pour le professionnalisme des articles que vous
publiez.
La plupart des éducateurs en Ontario sentendent pour
dire que la création de lOrdre était due depuis longtemps. LOrdre ne peut
quaméliorer les normes du corps enseignant et ainsi, donner aux élèves de
lOntario une éducation fondée sur lexcellence, aujourdhui et dans le
futur. Pour parler profession, en fournissant un forum de discussion sur les questions
pertinentes pour lavenir de léducation en Ontario, constitue une facette
importante de leffort visant à améliorer léducation dans la province.
Tout simplement, Pour parler profession est une bonne chose
pour lavenir de léducation en Ontario.
V. Clyde Carruthers
Clyde Carruthers est directeur de la Cardinal Newman School à Niagara Falls.
Attentes
environnementales
Larticle dOrpwood et Bloch sur le curriculum en sciences et technologie de la 1re à la 8e année dans le numéro de septembre de Pour parler profession était le premier que jai lu sur ce document paru en mars 1998.
Ici, à lOntario Society for Environmental Education,
nous avons soigneusement examiné les attentes du document et avons déterminé quà
part les attentes pour la 7e année, ce document fait bien peu pour rehausser les
connaissances en environnement des élèves. Je ne peux être daccord avec les
auteurs de larticle qui disent que «le nouveau curriculum laisse encore une place
importante à lenvironnement».
Nous sommes déçus du très faible pourcentage
dattentes consacrées à lamélioration des connaissances en environnement
chez les élèves ontariens.
Jespère que les éducateurs ontariens sont au courant
de ces lacunes et que des attentes nouvelles voire révisées ayant pour objet
lamélioration des connaissances en environnement seront incluses dans le nouveau
document du Ministère.
Ian Johnston
Ian Johnston est secrétaire des membres de lOntario Society for
Environmental Education et enseigne les sciences et la biologie à la Central Commerce
Collegiate Institute à Toronto.