Ressources supplémentaires
- Enquête collaborative
pour l’apprentissage des matières
de Leanne Miller, EAO - Exemples de leçons de mathématiques au primaire
- Enquête collaborative et le Dufferin-Peel District School Board
- Aperçu d’une leçon en trois parties
- Stigler et Hiebert au sujet de l’étude de la leçon
- Joyce et Showers au sujet du perfectionnement professionnel
- Coup de pouce linguistique dans un
bain culturel
de Rochelle Pomerance - L’histoire très colorée de la
langue anglaise
de Katherine Barber - Transition à l’enseignement 2009
de Frank McIntyre
Qu’est-ce que le bansho?
Source : Guide d’enseignement efficace des mathématiques de la maternelle à la sixième année, et Résolution de problèmes, de la Série d’apprentissage professionnel créée par le Secrétariat pour la littératie et la numératie.
Pour rendre publics les raisonnements mathématiques utilisés par les élèves pour résoudre les problèmes, les enseignantes et enseignants doivent avoir un moyen d’organiser leur travail afin que tous puissent découvrir la gamme de raisonnements des élèves. Une telle organisation permet aux élèves de comparer leur propre raisonnement par rapport au raisonnement des autres élèves. On s’attend à ce que les élèves suivent et soient en mesure de décrire tout le travail représenté, non seulement leur propre travail.Ils doivent écouter les explications des autres élèves et expliquer, en leurs propres mots, les stratégies utilisées par les autres élèves.
On montre, par la modélisation et la pratique, les différents langages mathématiques, ce qui permet de créer une communauté d’apprentissage des mathématiques sécuritaire. Tous les élèves ont l’occasion d’en apprendre plus à propos des raisonnements mathématiques utilisés pour élaborer des solutions et d’approfondir leur compréhension des concepts et méthodes.
En gérant minutieusement le discours, on parvient à expliquer les mathématiques de façon explicite. Les pédagogues japonais appellent cette stratégie d’enseignement le bansho. Nous utiliserons le même terme pour définir la méthode qui consiste à organiser, à présenter et à annoter les solutions, et è en discuter. Le bansho encourage les enseignantes et enseignants à examiner le travail des élèves, à l’organiser et à le présenter pour en faire ressortir de façon explicite les objectifs de la leçon.
Par exemple, si l’objectif consiste à distinguer autant de polygones que possible dans une zone de quatre carrés, l’enseignante ou l’enseignant crée un arrangement avec les travaux des élèves, de la manière suivante :
- À la gauche du tableau d’affichage, disposer des carrés composés de zones de quatre carrés avec des bases parallèles au bas de la page.
- À la droite, disposer des rectangles avec des bases parallèles au bas de la page. Les solutions qui démontrent le même raisonnement mathématique sont disposées en rangées verticales, qui forment ensemble un diagramme à barres.
- Ensuite, afficher les figures irrégulières composées de carrés et de rectangles.
- Dans la quatrième colonne, afficher des parallélogrammes composés de zones de quatre carrés.
- Afficher ensuite des triangles composés de zones de quatre carrés.
- À la droite du tableau, afficher les autres polygones composés de zone de quatre carrés.
Le bansho permet d’afficher les solutions de tous les élèves, de la meilleure solution mathématique à la moins bonne solution mathématique. Il s’agit d’un processus d’évaluation pour apprendre qui permet aux élèves et aux pédagogues de voir les différents raisonnements mathématiques utilisés pour résoudre un problème. Les élèves sont ainsi exposés à différentes approches et peuvent explorer des stratégies qui les amènent à découvrir la prochaine étape de leur compréhension des concepts mathématiques.
Le bansho ne constitue pas une méthode d’évaluation de l’apprentissage, alors il faut éviter de classer les solutions en niveaux : 1, 2, 3 et 4.
