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Décisions des panels de discipline

Des panels du comité de discipline ont ordonné la publication du sommaire de récentes audiences disciplinaires dans Pour parler profession.

MEMBRE: MARK HOWARD BARREY
DÉCISION : Révocation du certificat d'inscription et de la carte de compétence
NUMÉRO DE MEMBRE : 441922

Un panel du comité de discipline a tenu une audience publique le 28 mai 2002 relativement à des allégations de faute professionnelle contre Mark Howard Barrey de Caledonia. Barrey, âgé de 32 ans, a été certifié pour enseigner en l'an 2000 et a été à l'emploi du Conseil scolaire de district de Grand Erie et du Conseil scolaire de district de Peel, où il a fait respectivement de la suppléance et de l'enseignement. Il a choisi de ne pas assister à l'audience, mais y était représenté par un avocat.

Les allégations contre Barrey étaient : avoir omis de respecter les normes de la profession; avoir infligé à une élève des mauvais traitements d'ordre physique, sexuel, verbal, psychologique ou affectif; avoir enfreint la Loi sur l'éducation et ses règlements d'application; avoir commis des actes que les membres pourraient raisonnablement juger honteux, déshonorants ou contraires aux devoirs de la profession; et avoir eu une conduite qui ne sied pas au statut de membre.

Le comité a entendu que Barrey avait entretenu une relation déplacée avec une élève de l'école où il enseignait. La relation s'est développée sur plusieurs mois et s'est soldée par des rapports sexuels.
Le comité a accepté la décision de Mark Howard Barrey de ne pas contester les allégations.

Le comité a reconnu Mark Howard Barrey coupable de faute professionnelle et ordonné la révocation immédiate de son certificat d'inscription et de sa carte de compétence. La décision du comité est inscrite au tableau public de l'Ordre.

MEMBRE : BRIAN CHARLES BENDER
DÉCISION : Suspension du certificat d'inscription et de la carte de compétence pendant 24 mois
NUMÉRO DE MEMBRE : 141364

Un panel du comité de discipline a tenu une audience publique le 30 mai 2002 relativement à des allégations de faute professionnelle contre Brian Charles Bender de Elmvale. Bender, âgé de 52 ans, a été certifié pour enseigner en 1976 et était employé comme enseignant par le Conseil de l'éducation de Peel, aujourd'hui le Conseil scolaire de district de Peel. Bender a assisté à l'audience et y était représenté par un avocat.

Les allégations contre Bender étaient : avoir omis de respecter les normes de la profession; avoir enfreint la Loi sur l'éducation et ses règlements d'application; avoir enfreint une disposition législative se rapportant à son aptitude à détenir un certificat d'inscription et une carte de compétence; avoir commis un acte que les membres pourraient raisonnablement juger honteux, déshonorant ou contraire aux devoirs de la profession; et avoir eu une conduite qui ne sied pas au statut de membre.

Le panel a reçu une déclaration écrite dans laquelle Bender ne contestait pas les allégations et reconnaissait avoir agressé sexuellement un garçon de 11 ans sur une période de plus de deux ans à partir de 1977. Les incidents se sont produits au chalet de Bender, chez lui et à la maison de ses parents.

Bender a été accusé de grossière indécence en contravention du Code criminel du Canada en octobre 2000 et a plaidé coupable à l'accusation. Il a été condamné à neuf mois d'emprisonnement avec sursis et à 15 mois de probation.

Le panel a accepté la décision de Bender de ne pas contester les accusations et l'a trouvé coupable de faute professionnelle. S'appuyant sur la déposition de la preuve des mesures de réhabilitation que Brian Charles Bender a prises depuis 1980 et d'une évaluation médicale, le panel a jugé que Bender posait peu de risque de récidive.

Le panel a ordonné la suspension de sa carte de compétence et de son certificat d'inscription pour une période de 24 mois, à compter de la date de la suspension provisoire imposée le 8 février 2002.

MEMBRE : DANIEL FRANCIS BURNIE
DÉCISION: Suspension de 10 jours et réprimande
NUMÉRO DE MEMBRE : 147205

Un panel du comité de discipline a tenu une audience publique en septembre et en novembre 2001 relativement à des allégations de faute professionnelle contre Daniel Francis Burnie de Peterborough. Burnie, âgé de 53 ans, a été certifié pour enseigner en 1973 et a été employé comme enseignant par l'ancien Conseil des écoles séparées catholiques de Peterborough, Victoria, Northumberland et Newcastle, aujourd'hui le Conseil scolaire de district catholique de Peterborough, Victoria, Northumberland et Clarington. Burnie a assisté à l'audience et y était représenté par un avocat.

Les allégations contre Burnie portaient sur des incidents qui se sont produits de 1974 à 1978.

Le panel a entendu le témoignage de trois personnes selon lesquelles Daniel Burnie a entretenu une relation déplacée avec FR, élève qui étudiait à l'école où enseignait Burnie au début de la relation.

FR a dit au comité que sa relation avec Burnie avait débuté lorsqu'elle et un groupe de jeunes élèves avaient aidé Burnie à décorer les babillards et à aménager des postes de travail, et effectué diverses tâches quotidiennes dans sa classe après l'école. La victime a déclaré que la relation avait débuté de façon amicale, bienveillante et professionnelle, mais qu'avec le temps elle était devenue plus personnelle, comprenant des sorties sociales et des comportements à caractère sexuel.

Des témoins ont confirmé à l'audience que des élèves aidaient effectivement Burnie après les classes et qu'elles étaient sorties avec lui, y compris à l'extérieur de la ville, après les heures de cours, et ce, sans que les parents ou la direction de l'école le sachent.

Burnie a également déclaré au comité que les événements faisant allusion à un comportement à caractère sexuel de sa part ne s'étaient pas produits. Pour arrêter sa décision, le comité a cherché à déterminer si les témoignages présentés étaient cohérents.

Le comité a reconnu Daniel Francis Burnie coupable de faute professionnelle et ordonné la suspension de son certificat d'inscription et de sa carte de compétence pour une période de 10 jours à compter du 28 janvier 2002. Le comité a également ordonné qu'on le réprimande. La décision du comité est inscrite au tableau public de l'Ordre.

MEMBRE : JAMES HERBERT DUNNING
DÉCISION : Certificat d'inscription et carte de compétence rendus; engagement à ne pas enseigner ni à chercher à travailler comme enseignant dans les systèmes public et privé ontariens
NUMÉRO DE MEMBRE : 160964

Un panel du comité de discipline a tenu une audience publique le 21 juillet 2000 relativement à des allégations de faute professionnelle contre James Herbert Dunning de London. Dunning, âgé de 53 ans, a été certifié pour enseigner en 1973 et était employé comme enseignant à Belleville, d'où il a été renvoyé en 1997. Il n'a pas assisté à l'audience, mais y était représenté par un avocat.

Les allégations contre Dunning portaient sur des mauvais traitements d'ordre physique à l'endroit des élèves et sur une conduite inappropriée de la part d'un enseignant.

Le comité a entendu la motion du membre demandant la suspension de l'audience en raison du fait que les poursuites avaient été intentées beaucoup trop tard et avaient résulté en des procédures injustes, qu'elles constituaient un abus de procédure et que le fait que l'Ordre avait manqué de s'entendre avec lui-même, sa fédération et l'administration des écoles provinciales constituait un exercice inopportun du pourvoir discrétionnaire.

Lorsque l'audience a repris, le panel a présenté une entente signée par le membre et l'Ordre par laquelle le membre s'engageait à remettre immédiatement une lettre de démission de l'Ordre des enseignantes et des enseignants de l'Ontario sur réception de sa première prestation du Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l'Ontario au printemps 2006. En outre, le membre s'engageait à rendre son certificat d'inscription et sa carte de compétence au registrateur et à ne pas enseigner ni à chercher à enseigner dans les systèmes public et privé ontariens.

Le panel a accepté l'entente conclue entre le membre et l'Ordre, mais a affirmé ne pas détenir le pourvoir de ratifier l'entente antérieure conclue entre le membre, sa fédération et son employeur des écoles provinciales.

Le comité a ordonné que les accusations contenues dans l'avis d'audience soient retirées à la date d'annulation du certificat d'inscription du membre, à moins que le membre ne manque entre-temps à ses engagements.

Le comité a également ordonné que les engagements du membre paraissent dans le tableau public de l'Ordre et que les allégations de faute professionnelle et l'entente conclue entre les parties paraissent dans la publication officielle de l'Ordre.

MEMBRE : CLARK WINTON NOBLE
DÉCISION : Certificat d'inscription et carte de compétence rendus

Un panel du comité de discipline a tenu une audience publique le 26 janvier 2000 relativement à des allégations de faute professionnelle contre Clark Winton Noble. Noble, âgé de 64 ans, a été certifié pour enseigner en 1963 et était à l'emploi d'une école privée comme enseignant à Oakville. Il n'a pas assisté à l'audience, mais y était représenté par un avocat.

Le panel a reçu un énoncé conjoint de l'avocat de l'Ordre et de l'avocat de Noble demandant le retrait de l'avis d'audience. Le panel a appuyé sa décision sur le témoignage du directeur de l'école et celui d'un agent de police.

Le panel a accepté que Noble démissionne de l'Ordre et s'engage à ne plus jamais enseigner. Le panel a convenu qu'une audience disciplinaire serait néfaste pour la victime. Le tableau public de l'Ordre indiquera que Noble s'est vu accorder la permission de démissionner durant une audience relativement à des allégations de faute professionnelle découlant d'une condamnation d'agression sexuelle envers une élève.

MEMBRE : ROGER J. TRAHAN
DÉCISION : Suspension du certificat d'inscription et de la carte de compétence pendant 24 mois
NUMÉRO DE MEMBRE : 169057

Un panel du comité de discipline a tenu une audience publique les 15 et 16 novembre 2001 relativement à des allégations de faute professionnelle contre Roger J. Trahan de Kanata. Trahan, âgé de 45 ans, a été certifié pour enseigner en 1984 et était enseignant à l'emploi du Conseil scolaire de district catholique de l'Est ontarien. Trahan a assisté à l'audience et y était représenté par un avocat.

Les allégations contre Trahan étaient : avoir enfreint la Loi sur l'éducation et ses règlements d'application; avoir commis un acte que les membres pourraient raisonnablement juger honteux, déshonorant ou contraire aux devoirs de la profession; avoir eu une conduite qui ne sied pas au statut de membre.

Le panel a entendu un représentant du conseil scolaire témoigner que Roger Trahan a été suspendu avec solde le 1er avril 1999 en raison d'accusations criminelles portées contre lui. Trahan a repris son poste en septembre 1999 en attendant le verdict.

En mai 2000, M. Trahan a été suspendu sans solde, puis congédié en juin, parce qu'il avait été reconnu coupable de méfait et avait menti à son employeur en faisant une fausse déclaration.

Le représentant du conseil a ajouté qu'il lui était impossible de garder un tel employé parce qu'un enseignant doit être un modèle pour les élèves et les parents, et que Roger Trahan avait déclaré son innocence au conseil pendant qu'il plaidait coupable en cour aux accusations de méfait.

Trahan a déclaré au panel de l'audience qu'il avait dit à son avocat qu'il était innocent, mais que celui-ci lui avait conseillé de plaider coupable aux accusations de méfait et l'avait assuré que le fait de plaider coupable à des accusations de méfait ne lui ferait pas perdre son emploi. À l'audience, Trahan a nié avoir mis le feu à sa maison.

Un second avocat, impliqué dans l'affaire lorsque Trahan a changé d'avocat, a témoigné à l'audience qu'il avait informé Trahan qu'il serait difficile de retirer son plaidoyer de culpabilité initial parce que Trahan n'avait pu expliquer de manière raisonnable la présence des articles en question, qui avaient été retirés de la maison et placés dans le garage avant l'incendie, et pour lesquels Trahan avait présenté une demande de règlement à son assureur.

En cour, Trahan a été trouvé coupable de méfait et condamné à une peine de neuf mois à purger dans la communauté. Le juge lui a également ordonné, entre autres, de garder la paix et de s'abstenir de conduite criminelle, et de respecter le couvre-feu imposé par le tribunal.

Le panel a trouvé Trahan coupable de faute professionnelle et ordonné la suspension de son certificat d'inscription et de sa carte de compétence pour une période de 24 mois à compter du 7 juin 2000, date de son congédiement par le conseil scolaire. La décision du comité est inscrite au tableau public de l'Ordre.

MEMBRE : Sous ordonnance de non-publication
DÉCISION : Révocation du certificat d'inscription et de la carte de compétence

Un panel du comité de discipline a tenu une audience publique le 14 décembre 2001 relativement à des allégations de faute professionnelle contre un enseignant du Sud-Ouest ontarien. L'enseignant n'a pas assisté à l'audience et n'y était pas représenté.

Le comité a rendu une ordonnance interdisant la publication de tout renseignement qui pourrait permettre d'identifier la victime ou l'enseignant, car révéler le nom de ce dernier permettrait de connaître l'identité de la victime.

Les allégations contre l'enseignant étaient : avoir omis de respecter les normes de la profession; avoir enfreint la Loi sur l'éducation et ses règlements d'application; avoir enfreint une disposition législative se rapportant à son aptitude à détenir un certificat d'inscription et une carte de compétence; avoir commis des actes que les membres pourraient raisonnablement juger honteux, déshonorants ou contraires aux devoirs de la profession; avoir eu une conduite qui ne sied pas au statut de membre; avoir fait preuve d'un manque de connaissances, de compétence ou de jugement ou encore d'indifférence envers le bien-être des élèves.

À l'audience, un détective a témoigné qu'il avait reçu une plainte détaillée relative à l'agression sexuelle de la victime en 1998. La victime avait déposé une plainte semblable deux années auparavant mais ne s'était pas sentie assez forte pour la déposer de façon officielle.

Le panel a également entendu que l'enseignant avait été trouvé coupable de sept chefs d'accusation d'agression sexuelle contre la victime relativement à des incidents s'étant produits entre 1995 et 1997. L'enseignant a été condamné par la cour à quatre ans de prison pour le premier chef d'accusation et à quatre ans pour les autres, à purger concurremment.

Le comité a reconnu l'enseignant coupable de faute professionnelle et ordonné la révocation immédiate de son certificat d'inscription et de sa carte de compétence.

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