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La recommandation officielle suscite beaucoup d'intérêt

Aux mois d'octobre et de novembre, l'Ordre a visité 15 villes de l'Ontario afin de communiquer sa première recommandation officielle aux éducateurs et au public. Les 187 000 membres de l'Ordre peuvent prendre connaissance du document dans Pour parler profession et dans son site web à www.oct.ca.

Le personnel de l'Ordre s'est rendu à Toronto, Sudbury, Sault St. Marie, Timmins, Barrie, Thunder Bay, Kenora, Kingston, Ottawa, Oakville, St. Catharines, Oshawa, Windsor, London et Kitchener pour rencontrer les dirigeants des conseils scolaires, les représentants des fédérations, les membres de l'Ordre, le personnel des garderies communautaires, les employés des centres d'aide à l'enfance et les médias, leur présenter la recommandation, en discuter avec eux et répondre à leurs questions.

Des réunions avec la rédaction de plusieurs journaux ont également été organisées pour coïncider avec la tournée d'octobre-novembre. D'autres rencontres réunissant des membres de l'Ordre et de divers conseils scolaires ont facilité la distribution de la recommandation.

 

L'Ordre rend publique sa première recommandation officielle

Les recommandations officielles aideront les membres de l'Ordre à mieux comprendre les questions complexes qui importent à la profession enseignante.

C'EST au début d'octobre que l'Ordre a présenté à ses membres sa première recommandation officielle. Intitulée Faute professionnelle liée aux mauvais traitements d'ordre sexuel et à l'inconduite sexuelle, la recommandation définit clairement ce qui constitue des mauvais traitements d'ordre sexuel et aide les membres de l'Ordre à préciser les paramètres juridiques, éthiques et professionnels qui régissent leur comportement envers les élèves.

«C'est à l'unanimité que la profession enseignante demande qu'on explique clairement le problème et qu'on agisse de façon à protéger les élèves, dit Joe Atkinson, registrateur de l'Ordre. Il s'agit là d'un document important et opportun qui traite d'un problème social tout en reconnaissant la sollicitude, le jugement et le professionnalisme dont la grande majorité des éducateurs font preuve quotidiennement dans toutes les écoles de l'Ontario.

Rapport Robins
Le conseil de l'Ordre a élaboré sa recommandation après la publication du rapport Robins, Protégeons nos élèves. Ce document a amené le gouvernement ontarien à adopter la Loi sur la protection des élèves, qui est en vigueur depuis le 3 septembre 2002.

La recommandation officielle de l'Ordre décrit ce qui constitue des mauvais traitements d'ordre sexuel, du harcèlement sexuel et des relations sexuelles à la lumière de la Loi sur la protection des élèves, la Loi sur l'Ordre des enseignantes et des enseignants de l'Ontario et le Règlement de l'Ordre sur la faute professionnelle. Elle donne également des exemples de situations que les enseignantes et enseignants devraient éviter ou considérer avec circonspection.

«Les membres de la profession enseignante nous ont demandé des conseils sur certains points, dit Atkinson. Nous avons pu élaborer cette recommandation parce que la réaction a été unanime au sein de la profession : ce genre de comportement est inadmissible de la part d'une enseignante ou d'un enseignant.»

L'Ordre a profité de sa visite dans les villes de l'Ontario pour parler aux enseignants, aux administrateurs et au public des dispositions de la Loi sur la protection des élèves et des responsabilités qui en découlent.

Dispositions sur les rapports
La loi renforce les dispositions quant à la responsabilité qui incombe aux employeurs d'acheminer un rapport écrit à l'Ordre dans le but de prévenir l'embauche dans une autre école ou un autre conseil scolaire d'une enseignante ou d'une enseignant qui a fait l'objet de mesures disciplinaires, d'allégations ou d'une condamnation en raison d'une infraction d'ordre sexuel impliquant des mineurs.

La recommandation officielle est une ressource importante pour les enseignants, car elle définit la terminologie et explique les responsabilités des membres et des conseils scolaires. Elle se fonde sur les Normes d'exercice de la profession enseignante et les Normes de déontologie de la profession enseignante, qui, ensemble, déterminent ce que signifie être une enseignante ou un enseignant en Ontario. La recommandation constitue également une politique de l'Ordre et fait maintenant partie intégrante du cadre réglementaire de la profession.

Elle s'applique à tous les membres de l'Ordre, y compris les enseignantes et enseignants, les directrices et directeurs adjoints, les directrices et directeurs d'école, les agentes et agents de supervision, les directrices et directeurs de l'éducation, ainsi que les personnes qui occupent des postes hors conseil scolaire comme les agentes et agents d'éducation du ministère de l'Éducation.

Somme toute, la recommandation officielle rappelle aux membres qu'ils sont responsables de leur propre comportement professionnel.

«Le membre qui comprend bien ses responsabilités est plus enclin à agir correctement, souligne le président de l'Ordre, Larry Capstick. L'agression sexuelle répugne à la grande majorité de nos membres qui ont à cœur de la prévenir. Les bons enseignants comptent sur l'Ordre pour user de sévérité envers ceux qui maltraitent les enfants.»

Autres professions
Cette recommandation officielle constitue une première pour la profession enseignante en Ontario, mais il s'agit là d'une méthode de communication qui a fait ses preuves dans les autres ordres professionnels de la province. Le but premier d'une recommandation officielle est d'appuyer les membres et de protéger l'intérêt public en fournissant des explications et des conseils sur des questions professionnelles.

En Ontario, c'est depuis longtemps qu'infirmiers, médecins, comptables, avocats et autres professionnels conseillent leurs membres sur des sujets particuliers.

L'Institut des comptables agréés de l'Ontario, qui existe depuis 1883, a plus de 40 règlements sur la conduite professionnelle «et presque chacun a fait l'objet d'une interprétation du conseil», précise leur vice-président et registrateur Tom Warner.

L'Ordre des infirmières et infirmiers de l'Ontario, qui compte 140 000 membres, a publié quelque 40 normes d'exercice au cours de ses 40 ans d'existence. Ces normes établissent les attentes par rapport au comportement des infirmiers et infirmières. Et les normes professionnelles, les attentes quant à l'exercice de leur profession, la législation et les règlements en constituent les éléments principaux. Elles ont été approuvées par le conseil de l'Ordre et font maintenant partie des obligations et politiques qui influent sur l'exercice de la profession infirmière, a affirmé Cindy Campbell, chef des communications de l'Ordre.

L'Ordre des audiologistes et des orthophonistes de l'Ontario interprète les lois et règlements avec des énoncés de principe, explique Barbara Meissner Fishbein, directrice des Pratiques professionnelles. Les énoncés constituent «des recommandations sur l'exercice de la profession» et font partie des politiques de l'Ordre.

Les avocats sont régis par le Barreau du Haut-Canada et ses 16 règlements de pratique et de procédure, six règlements sur le comportement professionnel, y compris le harcèlement sexuel, et une série de lignes directrices portant sur divers aspects du travail des juristes.

L'Ordre des médecins et chirurgiens de l'Ontario publie des énoncés de politique sur des points tels que la publicité faite par les médecins, les relations avec les sociétés pharmaceutiques et la façon d'éviter les plaintes au sujet d'agression sexuelle. L'Ordre affiche ses énoncés dans son site web et les met en encart dans sa publication officielle, Members' Dialogue.

La jurisprudence canadienne reconnaît également la valeur juridique d'une recommandation officielle délivrée par un ordre professionnel.

Peu d'incidents
Le juge Robins a fait remarquer dans son rapport que les cas d'inconduite sexuelle et de mauvais traitements d'ordre sexuel envers les élèves étaient relativement peu fréquents, mais qu'ils surviennent néanmoins. Depuis avril 1998, l'Ordre des enseignantes et des enseignants de l'Ontario a tenu 110 audiences de cas de faute professionnelle, dont 61 découlant d'incidents d'ordre sexuel avec des élèves. Dix autres avaient à voir avec des membres accusés d'infractions à caractère sexuel à l'endroit d'élèves autres que les leurs. Ainsi, l'Ordre a révoqué la carte de compétence de 49 membres.

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