Échos de la profession

Cette section présente les nouveautés à l’Ordre ainsi qu’une variété d’annonces, d’activités et de projets d’intérêt pour les membres de la profession.

 

Un projet d’arts plastiques remporte 1,6 M$

Permettre à ses élèves de bénéficier de 1,6 million de dollars en bourses d’études est une des nombreuses démarches de Matthew Varey, EAO, pour transformer Toronto en une capitale mondiale des arts. «Nous avons assez de talent pour devenir le deuxième plus grand centre d’arts visuels au monde, après New York», affirme M. Varey, peintre et sculpteur, qui enseigne à l’Etobicoke School of the Arts (ESA) du Toronto District School Board.

Attirer l’attention

De fait, l’année dernière, M. Varey a organisé la journée du portfolio afin que ses élèves puissent montrer leurs œuvres à des représentants d’universités.

L’exposition a attiré 21 établissements postsecondaires de l’Amérique du Nord et de Paris, et engendré une trentaine d’offres de bourses. Trois élèves ont remporté le plus grand prix de l’école, dont une bourse de 120 000 $ de la School of the Art Institute de Chicago.

Matthew Varey, EAO, enseignant d’arts plastiques, devant un portrait à l’huile conçu par Simon Steer, un des diplômés de l’Etobicoke School of the Arts de cette année.

Un représentant a dit à M. Varey : «Tous ces élèves sont des artistes exceptionnels et j’ai été impressionné de l’aisance avec laquelle ils s’exprimaient.»

Curiosité artistique

L’exposition a attiré l’attention d’écoles des beaux-arts du monde entier. M. Varey s’attend à ce que d’autres établissements postsecondaires y participent en novembre. «Je ne suis pas surpris de cet engouement, ajoute-t-il. Certains élèves produisent déjà des œuvres dignes d’être exposées dans une galerie.»

Entre-temps, il collabore avec d’autres écoles de la région, dont des établissements postsecondaires, pour transformer l’enseignement des arts plastiques en Ontario. Il aimerait voir un programme allant de la sixième année jusqu’aux études postsecondaires, qui formerait suffisamment d’artistes de qualité pour susciter encore plus d’intérêt à l’échelle internationale.

Cinq des anciens élèves de 12e année de M. Varey, devant un auto-portrait peint par Jean-Luc Lindsay (premier à gauche).

«Nous pourrions devenir des leaders dans l’enseignement des arts plastiques, déclare-t-il. Cela se traduirait par un plus grand nombre de galeries et de conservateurs, et le statut de grand centre culturel pour Toronto.»

M. Varey convient que les élèves de l’ESA sont talentueux, mais soutient que leur succès est attribuable à une méthode qui consiste à «enseigner les beaux-arts, pas simplement à donner des cours».

Il ajoute que l’ESA encourage les élèves à oser. «Le nouveau programme d’études s’apparente à ce que nous tentons de faire. Il faut que les pédagogues voient les jeunes comme des artistes plutôt que des élèves.»