Juin 2000

Les Pages bleues

L'Ordre est en voie de réaliser son mandat
Nomination aux enquêtes et audiences
Accès électronique au tableau des membres
Modifications aux qualifications requises pour enseigner
La Cour divisionnaire maintient la décision de l'Ordre
Stabilisation de la cotisation
Processus d'agrément plus flexible
Proposition de règlement sur l'agrément
Les normes d'exercice font partie des règlements administratifs
Décision du comité de discipline
Sommaire du rapport annuel de 1999

 
Pour un processus d’agrément plus flexible

Le comité exécutif de l’Ordre aura dorénavant la compétence de nommer jusqu’à trois membres du conseil à un panel d’agrément à la demande du comité d’agrément.

Ce changement aux règlements administratifs de l’Ordre aidera le comité d’agrément à former des panels d’agrément des programmes de formation initiale en enseignement et de perfectionnement professionnel en Ontario. Auparavant, le comité exécutif avait la compétence de nommer des membres du conseil à des panels de langue française seulement en raison du nombre limité de membres bilingues au conseil.

Le conseil adopte une proposition de règlement sur l’agrément

Le conseil a ajouté une pièce importante aux activités des Questions professionnelles de l’Ordre en adoptant, à sa réunion du 24 février, une proposition de règlement sur l’agrément en vertu de la Loi sur l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario. Ce règlement doit maintenant obtenir l’approbation du gouvernement.

Le règlement sur l’agrément servira à agréer tous les programmes de formation initiale et de perfectionnement professionnel de la province. Il permettra à l’Ordre d’exiger des fournisseurs que leurs programmes de formation à l’enseignement reflètent les Normes d’exercice de la profession enseignante et qu’ils répondent aux normes prescrites par le comité d’agrément.

«Le processus d’agrément constitue le mécanisme de contrôle qui garantira la pertinence des programmes de formation à l’enseignement et que les enseignantes et enseignants sont bel et bien prêts à relever les défis de leur profession, a précisé la présidente du comité d’agrément Cecilia Reynolds. Les programmes agréés donneront à l’Ordre l’assurance que ses membres ont reçu la formation initiale requise pour garantir leur compétence.»

Les programmes nécessitant l’agrément de l’Ordre doivent se conformer aux exigences du Règlement 184/97 sur les qualifications requises pour enseigner en plus des exigences du comité d’agrément.

Un programme agréé peut recevoir l’une des cinq cotes d’agrément suivantes : agrément accordé, agrément conditionnel, agrément temporaire, agrément temporaire conditionnel et agrément refusé.

Les normes d’exercice font partie des règlements administratifs

Lors de sa réunion du 24 février, le conseil a accepté d’inclure les Normes d’exercice de la profession enseignante dans les règlements administratifs de l’Ordre. Cette décision reconnaît l’importance des normes en vertu de la Loi sur l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario et la justesse de leur représentation de la profession.

«Les normes d’exercice sont l’essence même de notre processus d’agrément des programmes de formation initiale et de perfectionnement professionnel, a dit la présidente du comité des normes d’exercice de la profession et d’éducation Clarice West-Hobbs. En enchâssant les normes dans nos règlements administratifs, nous nous assurons qu’elles s’appliquent à tous les membres de l’Ordre et qu’elles reflètent leur professionnalisme. Nous faisons également savoir aux futurs diplômés ce que cela signifie être une enseignante ou un enseignant.»

On peut consulter les Normes d’exercice de la profession enseignante dans le site web de l’Ordre au /french/professional_affairs/standards.htm. Il existe aussi une version imprimée en quantité limitée.

Décision du comité de discipline

Un panel du comité de discipline de l’Ordre a ordonné la publication dans Pour parler profession du sommaire d’une instance disciplinaire récente.

Membre : David James Perryman
Décision :
Révocation du certificat d’inscription et de la carte de compétence

Un panel du comité de discipline de l’Ordre a tenu une audience publique le 28 février pour étudier les allégations de faute professionnelle contre David James Perryman d’Orangeville. Âgé de 46 ans, Perryman enseigne depuis une vingtaine d’années au Conseil scolaire de district Upper Grand, autrefois le Conseil d’éducation du comté de Dufferin.

Voici quelles sont les allégations de faute professionnelle contre Perryman : ne pas avoir respecté les normes de la profession, ne pas avoir observé la Loi sur l’éducation, avoir contrevenu à une loi qui remet en question son aptitude à détenir un certificat d’inscription et une carte de compétence, avoir commis des actes que les membres pourraient juger honteux, déshonorants ou contraires aux devoirs de la profession, ainsi que s’être conduit de manière qui ne sied pas au statut de membre.

Les allégations contre Perryman sont issues d’une série d’incidents impliquant une jeune fille, âgée de 10 à 16 ans pendant la période où se sont déroulés ces incidents, qui fréquentait l’école où Perryman enseignait mais qui n’était pas son élève.

Le panel a entendu la preuve de la victime qu’il a essayé de toucher sa poitrine à plusieurs occasions, a fait des commentaires de nature sexuelle et a eu des relations sexuelles avec elle à deux reprises. La victime a aussi témoigné que Perryman lui avait dit qu’il serait son enseignant en matière d’activité sexuelle.

Perryman a rédigé un énoncé de faits et des lettres d’appui qu’il a soumis au panel de discipline au début de l’audience, avant quitter l’audience de son propre gré.

Le panel a aussi entendu que l’enseignant avait été accusé d’attentat aux mœurs en vertu du Code criminel du Canada en novembre 1996. En juin 1998, Perryman a plaidé coupable à une accusation réduite d’agression liée à six incidents qui est inscrite dans son casier judiciaire. Il a été condamné à une sentence conditionnelle de 45 jours de prison qu’il a dû servir dans la communauté.

Le panel de discipline de l’Ordre a déterminé que Perryman ne semblait pas reconnaître l’importance de sa conduite à l’extérieur de la classe et qu’il était donc coupable de faute professionnelle. Il a ordonné la révocation de son certificat d’inscription et de sa carte de compétence. La décision du panel paraîtra au tableau public de l’Ordre.

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