Histoire et culture des Noirs au Canada

Voici une liste de documents audiovisuels de l’Office national du film du Canada traitant de l’histoire et de la culture des Noirs au Canada. Ils sont énumérés sans aucun ordre particulier. Nous vous encourageons à passer la liste en revue avant de présenter des documents en classe pour choisir les films les plus appropriés à l’âge de vos élèves. Pour de plus amples renseignements, visitez onf.ca.

de Leanne Miller, EAO

Au nom des morts

Réalisé par Jennifer Holness et David Sutherland (2000), 49 min 47 s

http://www.onf.ca/film/au_nom_des_morts

À Priceville, en Ontario, des descendants des premiers colons entreprennent de restaurer un ancien cimetière de la communauté noire, enseveli par un cultivateur dans les années 1930. Nous assistons dans ce documentaire aux événements lourds d’émotions qui entourent l’excavation du cimetière, exhumant du même coup de troublantes vérités sur l’histoire des Noirs au Canada. En anglais avec sous-titres français.


Âme noire

Réalisé par Marie Chartrand (2000), 9 min 47 s

http://www.onf.ca/film/ame_noire

Une animation qui convie le spectateur à une plongée au cœur de la culture noire, à un rapide et exaltant voyage à travers les lieux qui ont marqué l’histoire de ces peuples. Le récit que transmet une vieille dame à son petit-fils fait défiler sous nos yeux une succession de tableaux peints directement sous la caméra, accompagnant l’enfant sur les traces de ses ancêtres.


Joe

Réalisé par Jill Haras (2002) 8 min 51 s

http://onf-nfb.gc.ca/eng/collection/film/?id=51155

Mélange coloré de musique, de poésie et d’animation par découpages et par ordinateur, cette animation célèbre la vie de Seraphim «Joe» Fortes. Pendant plus de 30 ans, Joe Fortes a nagé dans les eaux de la Baie English. S’étant lui-même fait maître-nageur, il est devenu si célèbre que la ville de Vancouver a fini par lui verser un salaire pour faire ce qu’il aimait tant. Il a enseigné à des milliers de personnes comment nager, a sauvé plus de cent vies et, par sa gentillesse, a changé l’attitude des gens par rapport à la couleur de sa peau.


Speak It! From the Heart of Black Nova Scotia

Réalisé par Sylvia Hamilton, 1992, 28 min 52 s

http://www.nfb.ca/film/speak_it_from_heart_of_black_nova_scotia/

Dans une école secondaire de Halifax où la plupart des élèves sont blancs, des élèves noirs font quotidiennement face à des rappels du racisme, qu’il s’agisse de graffitis sur les murs des toilettes ou de l’omission de l’histoire de la communauté noire dans les manuels scolaires. Ils s’efforcent de mettre sur pied un groupe de jeunes ayant pour mission la sensibilisation culturelle, dans le but de rehausser la fierté et l’amour-propre au sein de leur communauté grâce à une programmation éducative et culturelle. Avec l’aide de mentors, ils découvrent la richesse de leur histoire et apprennent des moyens de changer la société.


The Road Taken

Réalisé par Selwyn Jacob (1996), 52 min 2 s

http://www.onf.ca/film/road_taken

Ce documentaire retrace, à travers la musique, des entrevues et des documents d’archives, l’histoire des Noirs employés comme porteurs pour voiture-lit par les chemins de fer canadiens du début des années 1900 jusqu’aux années 1960. Ces hommes étaient très fiers de leur travail, et ce, malgré leurs conditions de travail difficiles et le fait qu’ils ne recevaient aucun avancement jusqu’à ce que finalement, en 1955, le porteur Lee Williams s’est plaint au syndicat en alléguant qu’il était victime de discrimination en vertu de la Loi canadienne sur les justes méthodes d’emploi.


Golden Gloves

Réalisé par Gilles Groulx (1961), 27 min 43 s

http://www.onf.ca/film/golden_gloves_fr

Documentaire sur le tournoi annuel de la boxe amateur au Québec, lequel sanctionne la valeur des jeunes recrues. Les vainqueurs sont admissibles à participer aux Jeux de l’Empire et peut-être même aux Jeux olympiques. Des images saisissantes font découvrir une partie du profil psychologique de ces jeunes amateurs de boxe.


Crossroads

Réalisé par Don Haldane (1957), 28 min 48 s

http://www.onf.ca/film/crossroads

Ce drame raconte avec sensibilité l’histoire d’un couple, Roy et Judy, et les réactions qu’ils rencontrent lorsqu’ils manifestent leur intention de se marier et qui sont d’autant plus vives du fait que Roy est Noir et que Judy est Blanche.


The Magic Lion

Réalisé par Charles Githinji (2004), 6 min 52 s

http://www.nfb.ca/film/magic_lion

Ce court-métrage d’animation raconte l’histoire d’un garçon africain et de sa quête pour sauver son grand-père malade. S’étant rendu dans un village mystérieux dans l’espoir de trouver un guérisseur, il rencontre un lion pris dans un piège. Lorsqu’il le libère, le lion l’entraîne dans une aventure.


Le Joueur de cora

Réalisé par Cilia Sawadogo (1996), 7 min 05 s

http://www.onf-nfb.gc.ca/fra/collection/film/?id=33305

Malgré le poids des traditions, deux jeunes Africains de classes sociales différentes veulent s’aimer librement. Inspiré de l’article 12 de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant, Le Joueur de cora, coproduit avec le Burkina Faso, illustre le droit d’aimer librement, au-delà des conventions et des classes sociales.


Jump-Up: Caribbean Carnival in Canada

Réalisé par Claire Helman (1995), 10 min 45 s

http://onf-nfb.gc.ca/fra/collection/film/?id=32786

Une fillette nouvellement arrivée des Antilles et sa voisine canadienne découvrent que la communauté noire organise un festival annuel où les costumes, la musique et l’histoire sont à l’honneur.


La cité invisible

Réalisé par Hubert Davis (2009), 75 min 48 s

http://www.onf-nfb.gc.ca/fra/collection/film/?id=57385

Kendell et Mikey vivent dans le projet d’habitation du quartier défavorisé de Regent Park, à Toronto. Alors que leur mère et leurs mentors souhaitent leur inculquer la volonté de réussir, le milieu et la pression sociale les poussent à faire de mauvais choix. Le candidat aux Oscars et réalisateur Hubert Davis braque sa caméra sur un quartier défavorisé trop souvent oublié pour dépeindre avec sensibilité la pauvreté et les problèmes raciaux qui constituent l’envers de l’urbanité.


Remember Africville

Réalisé par Shelagh Mackenzie (1991), 35 minutes

http://www.onf-nfb.gc.ca/fra/collection/film/?id=26066

Ce court-métrage retrace l’histoire d’Africville, un ancien quartier noir de Halifax. Dans les années 1960, les familles d’Africville ont été expulsées et leurs maisons ont été détruites au nom du renouvellement urbain et de l’intégration. Aujourd’hui, plus de 20 ans plus tard, un parc austère et peu fréquenté occupe l’ancien site d’Africville. Avec des séquences vidéo d’archive, des photos et des témoignages d’anciens résidants, de leurs descendants et de certains décideurs de l’époque, Remember Africville raconte la pénible histoire de ce grand bouleversement.


Nollywood Babylon

Réalisé par Ben Addelman et Samir Mallal (2008), 73 min 57 s

http://www.onf.ca/film/nollywood_babylon

Surnommée Nollywood, l’industrie cinématographique du Nigéria est la troisième plus prolifique au monde et représente une force irrésistible qui déborde maintenant des frontières de l’Afrique. Ce documentaire présente une vision éclectique de Lagos, la principale métropole du continent, et un regard sur la puissance du cinéma nigérian.


War Hospital

Réalisé par David Christensen et Damien Lewis (2005), 89 min 10 s

http://www.nfb.ca/film/war_hospital

Ce long-métrage documentaire de style cinéma-vérité permet au public de s’immerger dans les images et les sons du plus vaste hôpital de campagne au monde, celui du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Soudan. Le CICR a offert aux cinéastes David Christensen et Damien Lewis un accès sans précédent à l’hôpital chirurgical et aux membres du personnel médical dans l’exercice de leurs fonctions, pendant qu’ils soignent des soldats, des femmes et des enfants soudanais, tous des victimes de la guerre civile. Sans narration et avec un minimum d’explications, War Hospital montre avec force et simplicité la joie et la tristesse de la vie et de la mort.


Hungu

Réalisé par Nicolas Brault (2008), 9 min 9 s

http://www.nfb.ca/film/hungu-en

Sous le soleil d’Afrique, l’âme d’une mère ressuscitée par la musique redonne force et vie à son enfant. Instrument de musique africain, le hungu est l’occasion pour Nicolas Brault de signer un conte intemporel où l’élégance de son animation donne vie à une fable sans frontières. Film sans paroles.


Hungu — La capoeira comme inspiration

Réalisé par Michaël Léger (2008), 6 min 26 s

http://www.onf-nfb.gc.ca/fra/collection/film/?id=56027

Rencontre avec le Mestre Jogo de Dentro qui retrace les origines africaines et brésiliennes de la capoeira.


Le grand Jerome

Réalisé par Charles Officer (2010), 83 min 38 s

http://www.onf-nfb.gc.ca/fra/collection/film/?id=56654 Le célèbre cinéaste Charles Officer raconte l’histoire de la montée, de la chute et du retour de Harry Jerome, vedette canadienne de l’athlétisme ayant établi plusieurs records. Le cinéaste recourt à de magnifiques images monochromes, à des entrevues passionnées et à d’impressionnantes séquences d’archive pour relater la glorieuse histoire de ce sprinteur qui, selon son entraîneur, a réalisé le «plus grand de l’histoire de l’athlétisme».


Encounter at Kwacha House — Halifax

Réalisé par Rex Tasker (1967), 17 min 55 s

http://www.onf.ca/film/encounter_at_kwacha_house_halifax

Une discussion animée entre jeunes, Noirs et Blancs, au club interracial de Halifax, sur la question de la discrimination raciale dans le domaine de l’emploi, du logement, de l’éducation et des relations interpersonnelles.


La couleur de la beauté

Réalisé par Elizabeth St. Phillip (2010), 17 min 45 s

http://www.onf.ca/film/couleur_de_la_beaute

Renee Thompson essaie de se tailler une place dans l’univers des grands mannequins à New York. Elle est belle, ambitieuse et possède la démarche des mannequins. Or, elle est noire et dans cet univers, la femme blanche représente le canon de la beauté. Les agences recrutent rarement des mannequins de race noire. Et lorsqu’elles le font, elles veulent des filles qui ressemblent à «des blanches saucées dans le chocolat». Ce court-métrage documentaire examine, de manière saisissante, la question du racisme dans l’industrie de la mode.


Dresden Story

Réalisé par Julian Biggs (1954), 30 min

http://www.onf.ca/film/dresden_story

Ce film nous transporte à Dresden, en Ontario, pour voir de plus près la discrimination raciale qui a attiré l’attention des médias sur cette ville vers la moitié du 20e siècle. Après un aperçu de l’opinion des résidants, Blancs et Noirs, le commentateur Gordon Burwash se joint à deux discussions présentant des points de vue opposés. Le public décide du bienfondé des arguments.


Sitting in Limbo

Réalisé par John N. Smith (1986), 95 min 19 s

http://www.onf-nfb.gc.ca/fra/collection/film/?id=16453

Rempli de chaleur et d’humour, ce long métrage porte un regard intime sur la vie de quatre adolescents noirs dans le Montréal des années 1980.


Journey to Justice

Réalisé par Roger McTair (2000), 47 minutes

http://www.onf-nfb.gc.ca/fra/collection/film/?id=50416

Ce film explore l’histoire méconnue du mouvement des droits civiques au Canada en s’intéressant aux personnes courageuses qui ont mené la lutte pour l’égalité des années 1930 aux années 1950. Il constitue un témoignage important de leur contribution à l’évolution de la démocratie au Canada.


Older, Stronger, Wiser

Réalisé par Claire Prieto (1989), 27 min 59 s

http://www3.nfb.ca/acrosscultures/toutvoir_vis.php?mediaid=666163&mc=94&full

Cinq femmes noires racontent leur vie en milieu rural et urbain au Canada entre les années 1920 et 1950. Ce film raconte de manière unique l’histoire de la communauté noire au Canada et l’héritage des aînés de cette communauté. Il s’agit du premier film d’une série produite par Studio D intitulée Women at the Well.


Les Girls

directed by Meilan Lam (1998), 52 minutes

http://www.onf-nfb.gc.ca/eng/collection/film/?id=33572

Les Girls rappelle les années 1920 à 1960, alors que Montréal était une ville ouverte et que l’on dansait toute la nuit au rythme des musiciens de jazz noirs. Trois danseuses des légendaires cabarets noirs qu’étaient le Rockhead’s Paradise, le Terminal et le Café St-Michel, évoquent d’inoubliables souvenirs de leur vie au cœur de ce qui était alors l’un des centres de jazz les plus en vogue au monde. Une histoire pleine de musique, de danse et de fierté.


Sisters in the Struggle

Réalisé par Meilan Lam et Robert Paquin (1998), 52 min 03 s

http://www.onf.ca/film/sisters_in_the_struggle/

Ce documentaire présente des femmes noires actives en politique et au sein d’organisations communautaires, syndicales et féministes. Elles partagent leurs points de vue et expériences concernant le double héritage du racisme et du sexisme et établissent des liens entre leurs propres luttes et celle, inachevée, contre la discrimination et la violence systémiques à l’encontre des femmes et des gens de couleur.


Fields of Endless Day

Réalisé par Terence Macartney-Filgate (1978), 58 min 14 s

http://onf-nfb.gc.ca/fra/collection/film/?id=12646

Ce film s’intéresse à l’histoire des Noirs au Canada du 17e siècle à leur participation à l’effort de guerre et aux groupes militants de la première moitié du 20e siècle. Il explore les racines de la communauté noire au pays et retrace ses combats et réussites sur une période de près de 375 ans..


Black Mother Black Daughter

Réalisé par Sylvia Hamilton et Claire Prieto (1989), 28 min 59 s

http://www.onf.ca/film/black_mother_black_daughter/

Ce film s’intéresse à la vie et aux expériences de femmes noires en Nouvelle-Écosse, aux contributions que ces femmes apportent à leur foyer, à l’église et à leur communauté et aux qualités qu’elles ont transmises à leurs filles.


Brother 2 Brother

Réalisé par Russel Wyse (2004), 40 min

http://onf-nfb.gc.ca/fra/collection/film/?id=51477

Corey Lucas, père d’un garçon de trois ans, a grandi à Jellybean Square, un projet de logements de Dartmouth, en Nouvelle-Écosse, et vend de la drogue dans la rue. Ce film reflète la croyance du réalisateur Russel Wyse selon laquelle les jeunes hommes noirs peuvent réussir dans la vie, contre vents et marées, s’ils ont la volonté, l’occasion et le soutien d’une communauté.


Carol’s Mirror

Réalisé par Selwyn Jacob (1991), 14 min 05 s

http://www.onf-nfb.gc.ca/fra/collection/film/?id=26136

Carol veut jouer le rôle principal dans la pièce de théâtre de l’école. Le seul problème est que chaque année, l’école présente Blanche Neige, et que Carol est Noire. Après un débat houleux, Carol et ses camarades de classe trouvent une solution. Ce film, qui fait partie de la série Playing Fair, montre comment les préjugés, le racisme et les attentes culturelles limitent ce que les gens peuvent faire dans la vie.


Christopher change de nom

Réalisé par Cilia Sawadogo (2000), 6 min 34 s

http://www.onf.ca/film/christopher_change_de_nom

Christopher déteste son nom et en change pour celui de Tiger. Puis, il en trouve un autre encore meilleur... Lorsqu’il a de la difficulté à encaisser le chèque que sa tante lui a donné pour son anniversaire, il comprend enfin combien son véritable nom est spécial!. Ce court-métrage fait partie de la série Les petits conteurs, tirée de contes pour enfants, anciens ou nouveaux.


Everybody’s Children

Réalisé par Monika Delmos (2008), 51 min 27 s

http://www.onf.ca/film/everybodys_children

Ce documentaire s’intéresse à la vie des jeunes réfugiés, qui sont souvent traumatisés lorsqu’ils demandent l’asile dans un pays qui leur est complètement étranger. En Ontario, les mesures gouvernementales de soutien à leur intention sont à peu près inexistantes. Ce documentaire brosse le tableau d’une année dans la vie de deux de ces jeunes.


Coup d’œil no 33

Produit par Gordon Burwash (1951), 11 min

http://www.onf-nfb.gc.ca/fra/collection/film/?id=3782

La série Coup d’œil est une collection de courts documentaires présentant des reportages de nouvelles des années 1940 et 1950. *Le Navire à l’attache : le S.S. Lurcher, ancré en permanence au large de Yarmouth en Nouvelle-Écosse, sert de phare et de station météorologique. Jamboree de la liberté : rendez-vous annuel de Windsor pour commémorer la libération des Noirs aux États-Unis. Le clou de cette rencontre est, sans conteste, le concours de beauté Miss Sépia. Montagne de métal : on extrait de grandes quantités de plomb et de zinc de la mine Sullivan en Colombie-Britannique.


In Service

Réalisé par Lulu Keating (1993), 24 min 05 s

http://www.onf-nfb.gc.ca/fra/collection/film/?id=29056

L’histoire du premier contact d’une fillette noire avec le racisme. La petite Nell attend avec impatience les visites hebdomadaires d’Helen, une amie de sa famille. Helen est «de service» dans une grande maison. Cela doit être très agréable, s’imagine la fillette. Après tout, Helen ne vit-elle pas dans une grande maison? Et n’apporte-t-elle pas de beaux vêtements à la famille de Nell? Lorsque la fillette rend visite à Helen, elle comprend ce qu’être «de service» signifie vraiment. Elle finit également par mieux se connaître elle-même.


In the Key of Oscar

Réalisé par William R. Cunningham (1992), 94 min 03 s

http://www.onf-nfb.gc.ca/fra/collection/film/?id=28498

Ce portrait intime du pianiste Oscar Peterson retrace sa fulgurante ascension, de l’adolescent vedette du boogie-woogie à Montréal au virtuose du jazz célèbre dans le monde entier. Reconnus pour leur talent, Oscar Peterson et d’autres grands musiciens de jazz n’ont pas moins souffert de préjugés raciaux pendant leur ascension vers la gloire. Ella Fitzgerald, Dizzy Gillespie, Quincy Jones et de nombreux autres artistes racontent leurs souvenirs et les expériences pénibles qu’ils ont vécues dans leur quête de reconnaissance.


Au nom de la mère et du fils

Réalisé par Maryse Legagneur (2005), 52 min 31 s

http://www.onf-nfb.gc.ca/fra/collection/film/?id=51881

Portrait documentaire du quartier Saint-Michel, à Montréal, à travers le parcours de deux jeunes d’origine haïtienne. Les deux jeunes hommes lancent un cri du coeur aux femmes haïtiennes qui, comme leurs mères, ont tant sacrifié pour procurer à leurs enfants un avenir meilleur. Au nom de la mère et du fils est aussi un récit sensible qui combat avec intelligence les préjugés qui collent, encore aujourd’hui, injustement à la peau des jeunes Québécois d’origine haïtienne.


Jeni LeGon — Living in a Great Big Way

Réalisé par Grant Greschuk (1999), 49 min 28 s

http://www.onf-nfb.gc.ca/fra/collection/film/?id=33822

Partez à la rencontre de Jeni LeGon, une danseuse passionnée et pleine de talent qui est devenue la première femme de couleur à signer un contrat à long terme avec un studio majeur à Hollywood. Elle relate de manière chaleureuse et animée ses 82 ans sur terre et raconte ses rêves et combats. Jeni LeGon a grandi à Chicago, où elle a appris à danser en autodidacte. Vers la fin des années 1960, elle est devenue enseignante et chorégraphe à Vancouver. Le documentaire inclut des entretiens avec le danseur de claquettes Fayard Nicholas et des séquences d’archives de Fayard et Harold Nicholas, Bill «Bojangles» Robinson, Fats Waller, Paul Robeson et Cab Calloway.


The Journey of Lesra Martin

Réalisé par Cheryl Foggo (2002), 45 min 50 s

http://www.onf-nfb.gc.ca/fra/collection/film/?id=51098

Lesra Martin était pauvre, illettré et luttait pour sa survie dans les dangereuses rues de Brooklyn lorsqu’une heureuse rencontre avec un groupe de Canadiens lui a permis de quitter le chaos de la ville pour commencer une nouvelle vie au Canada. Lesra Martin est devenu un héros lorsqu’il a contribué à obtenir justice pour le boxeur américain Rubin «Hurricane» Carter, condamné à tort aux États-Unis. Aujourd’hui devenu avocat, Lesra Martin est aussi un conférencier motivateur invité à prendre la parole partout dans le monde. S’intéressant de près à l’histoire personnelle du principal intéressé plutôt qu’à sa célébrité, ce film réunit des entrevues avec M. Martin, sa famille et ses amis.


Listening for Something … Adrienne Rich and Dionne Brand in Conversation

Réalisé par Dionne Brand (1996), 55 min 58 s

http://www.onf-nfb.gc.ca/fra/collection/film/?id=33078

Adrienne Rich est une poète féministe américaine reconnue et l’auteure de nombreux livres de prose et de poésie, d’essais et de discours. Dionne Brand est une poète, féministe, écrivaine et cinéaste canado-trinidadienne. Curieuses et incisives, les deux femmes se rencontrent pour échanger sur leur vision du monde. Elles discutent notamment de politique, de féminisme, de racisme et de lesbianisme. Tournée en noir et blanc, leur conversation permet au public de transcender les frontières de leur poésie.


Long Time Comin’

Réalisé par Dionne Brand (1993), 52 min 27 s

http://www.onf-nfb.gc.ca/fra/collection/film/?id=29581

Le milieu de la culture au Canada est en pleine mutation et Faith Nolan et Grace Channer sont à l’avant-garde de ces changements. Ces deux artistes lesbiennes canadiennes d’origine africaine ramènent l’art à ses significations premières : engagement et passion. Les grandes toiles de Grace Channer, qui exsudent de sensualité, et le blues cru et joyeux de Faith Nolan, transportent ce documentaire dans les territoires de la poésie et de la danse. Des conversations intimes avec les deux artistes permettent de mieux comprendre leur œuvre, le sentiment d’urgence qui les anime et leur amitié.


Long Ways to Go

Réalisé par John Howe (1966), 28 minutes

http://www.onf-nfb.gc.ca/fra/collection/film/?id=11966

Tourné avec l’aide de l’église Union United à Montréal, ce court-métrage dépeint certaines des difficultés les plus fréquemment rencontrées par les immigrants antillais en quête de travail, de logement et d’égalité dans leur terre d’adoption. La détermination de la communauté noire apparaît dans une scène montrant une rencontre avec un organisateur du mouvement des droits civiques.


Loyalties

Réalisé par Lesley Ann Patten (1999), 57 min 03 s

http://onf-nfb.gc.ca/fra/collection/film/?id=33709

Ce documentaire présente l’histoire de deux femmes réunies par les deux côtés d’une histoire commune : elles sont descendantes d’esclave et de propriétaire d’esclave. L’ethnologue Ruth Whitehead a rencontré l’étudiante diplômée Carmelita Robertson en 1995 lorsque la jeune femme faisait des recherches au Musée d’histoire naturelle à Halifax. Après avoir découvert qu’elles partagent des racines en Caroline-du-Sud, elles prennent la route du sud contemporain pour explorer ce lien. Sous l’épais feuillage des plantations, sous le poids étouffant de la domination des Blancs sur les Noirs, les deux femmes surmontent la déchirante cruauté du passé.


Pas le temps d’arrêter

Réalisé par Helene Klodawsky (1990), 29 min 05 s

http://www3.onf.ca/duneculturealautre/toutvoir_vis.php?mediaid=660711

L’une est opératrice de machine à coudre, l’autre est domestique et la troisième, travailleuse à la pièce dans une manufacture. Trois femmes, trois récits, trois rêves, un lien commun : elles sont de couleur, elles sont immigrées, et elles gagnent leur vie avec courage et dignité. Sur le ton de la confidence, elles décrivent leurs aspirations, leurs réalisations et leur combat continuel au sein d’une société qui a encore bien du mal à intégrer les nouveaux arrivants.


Ready to Learn

Réalisé par Nadine Tsehaie Makonnen (2003), 10 min 53 s

http://www.onf-nfb.gc.ca/eng/collection/film/?id=51247

Un portrait émouvant d’un modèle d’école alternative qui a pour but de rehausser l’estime de soi avec un enseignement axé sur la culture africaine.


Seven Shades of Pale

Réalisé par Les Rose (1975), 28 min 37 s

http://www.onf-nfb.gc.ca/fra/collection/film/?id=11123

Tourné dans un coin tranquille et reculé de la Nouvelle-Écosse, ce film nous permet d’assister à une rencontre de la communauté noire qui met en contraste l’attitude traditionnelle de la vieille génération et celle, plus alerte et résolue, des jeunes. Pendant que les ainés placent leurs espoirs dans l’église et le prédicateur, la jeune génération se tourne plutôt vers le Black United Front et son directeur. Le changement est un défi pour tous et chacun aspire à une vie meilleure.


Shared Rhythm

Réalisé par Martin Duckworth (1990), 25 min 05 s

http://www.onf-nfb.gc.ca/fra/collection/film/?id=18437

Le temps d’un festival international de musique à Montréal, des artistes du Sénégal, de Tunisie et d’autres pays d’Afrique de l’Ouest partagent les différentes scènes de la ville avec des ensembles de percussionnistes et des chanteurs du Québec. Grâce aux rythmes partagés par la musique de nombreuses cultures, notre propre héritage multiculturel se trouve révélé.


Soldiers for the Streets

Réalisé par Ngardy Conteh (2004), 11 min 10 s

http://www.onf-nfb.gc.ca/fra/collection/film/?id=51675

Après que sa mère ait été incarcérée, Ras King est, pendant la majeure partie de son enfance, passé d’une famille d’accueil à l’autre. Devenu voyou et trafiquant de drogue, il a décidé de changer de vie après le meurtre de ses amis et d’un cousin. Aujourd’hui, il partage ses expériences avec les jeunes pour les éduquer et les aider à s’en sortir, leur livrant un message inspirant et rempli d’espoir par l’entremise du Freedom Time Magazine et du Human Improvement Movement, un organisme qui vient en aide aux jeunes et aux mères monoparentales Canadiens d’origine africaine. Avec ses compagnons, Ras King produit un hip-hop aux accents révolutionnaires qui donne courage et force à la communauté.


The Story of Okra John

Produit par le Musée canadien des civilisations (1978), 11 min 02 s

http://www.onf-nfb.gc.ca/fra/collection/film/?id=12898

La conteuse professionnelle Joan Bodger captive son auditoire avec le conte traditionnel de la communauté noire qui relate les aventures d’Okra John, un esclave venu au Canada en empruntant le Chemin de fer clandestin.


Frontière de la liberté

Réalisé par René Bonnière (1978), 28 min 55 s

http://onf-nfb.gc.ca/fra/collection/film/?id=1531

Pourchassés à travers les champs et les forêts de l’est du Michigan, en 1851, un groupe de Noirs, hommes, femmes et enfants, tentent d’échapper aux Blancs armés qui veulent les ramener à leur condition d’esclavage. Le film se veut le témoignage de cette quête de la liberté.


Where I Belong

Réalisé par Arinze Eze (2007), 45 min 47 s

http://www.onf-nfb.gc.ca/fra/collection/film/?id=52118

Élevé au Nigéria, mais né au Canada, Arinze Eze a toujours été en quête d’un endroit où il se sentirait chez lui. À 21 ans, près de vingt ans après son départ du Canada, il retourne au pays qui l’a vu naître, une contrée étrange et enneigée où il n’a pas d’endroit où habiter et où sa formation d’ingénieur n’est pas prise en compte. L’adaptation est difficile et les caméras l’accompagnent tout au long de la première année. Neuf ans plus tard, Arinze Eze s’est installé au Canada, est tombé amoureux et a un enfant. Au moment même où il organise la visite de ses parents, son couple commence à battre de l’aile, encore une fois devant les caméras. Alors qu’il tente de trouver l’équilibre entre les traditions de ses parents et les exigences de son couple, il s’aperçoit qu’il existe peut-être un moyen pour lui d’appartenir à ces deux mondes.


Who Gets In?

Réalisé par Barry Greenwald (1989), 52 min 22 s

http://www.onf.ca/film/who_gets_in

Ce documentaire explore les nombreuses questions qui entourent la politique d’immigration du Canada dans le contexte de l’un des plus importants mouvements migratoires au monde. Tourné en Afrique, au Canada et à Hong Kong en 1988, le film permet de voir quelles sont les attentes des responsables canadiens en ce qui concerne les nouveaux arrivants au Canada et les priorités économiques, sociales et politiques qui se reflètent dans leurs choix. Ces priorités font l’objet d’un examen attentif dans ce documentaire aux images croquées sur le vif.