Cette section présente les nouveautés à l’Ordre ainsi qu’une variété d’annonces, d’activités et de projets d’intérêt pour les membres de la profession.
confÉrence à Toronto
Le ministÈre de l’Éducation a tenu son cinquième colloque annuel sur la recherche en éducation, en février dernier, à Toronto. Quelque 450 pédagogues et chercheurs des conseils scolaires, des facultés d’éducation et du ministère de l’Éducation de la province y ont participé.
Les présentations et les ateliers ont couvert toute une gamme de sujets sur l’enseignement des mathématiques ainsi que le perfectionnement professionnel, les moyens de motiver les élèves et d’impliquer les parents, l’apprentissage durant l’été, la santé mentale, la littératie, le leadership et les façons de tirer profit des données en vue d’améliorer le rendement des élèves.
Helen Timperley, professeure à la faculté d’éducation de l’Université d’Auckland, en Nouvelle-Zélande, a demandé : «Pourquoi les enseignantes et enseignants n’utilisent-ils pas nos recherches? Nous avons pourtant fait ressortir des stratégies efficaces et novatrices.»
Répondant à sa propre question, elle a précisé : «Nous ne savons pas comment les mobiliser». Elle a signalé que les méthodes généralement utilisées dans le cadre du perfectionnement professionnel sont justement celles que les pédagogues rejettent en salle de classe. «Nous devons d’abord comprendre comment se fait l’apprentissage, puis établir les conditions les plus aptes à corroborer une diversité de preuves.»
Mme Timperley est d’avis que les pédagogues peuvent profiter d’une méthode basée sur les preuves pour améliorer leur pratique et faciliter l’apprentissage des élèves. Non seulement faut-il valider les preuves en salle de classe en examinant les méthodes d’enseignement et l’apprentissage des élèves, mais encore effectuer d’autres recherches en éducation et obtenir le soutien des directions d’écoles. Ce faisant, les pédagogues se posent des questions sur les méthodes, les connaissances et les compétences nécessaires pour une pratique éducative basée sur les preuves.
Cette méthode est utilisée au Centre for the Use of Research and Evidence in Education (CUREE) en Angleterre. La présidente directrice générale, Philippa Cordingley, a exploré les liens entre la recherche et l’enseignement, en se penchant sur le rôle du perfectionnement professionnel. Elle a présenté un modèle de mentorat et a dépeint la recherche comme un buffet où chacun se sert à sa guise. «Or, ce ne sont pas les ressources qui manquent aux enseignants, mais les moyens de les trouver», dit-elle. (www.curee-paccts.com/resources/route-map.)
Les participants pouvaient assister à deux des 20 ateliers offerts. Plusieurs ateliers présentaient des recherches pour enseigner les mathématiques, d’autres portaient sur les méthodes d’apprentissage, le perfectionnement professionnel, la participation des parents; les programmes concernant l’apprentissage pendant l’été, la santé mentale, la littératie, le leadership, les stratégies pour motiver les élèves, et l’utilisation de données en vue d’améliorer le rendement des élèves.
Quatre groupes, dont les recherches étaient uniques ou de portée générale, ont présenté des vignettes de 10 minutes pendant le colloque. Robert Brandstetter, EAO, enseignant à l’école secondaire St. Francis Xavier du Peel DSB a décrit les élèves en tant que co-instructeurs, avec Amaryllis, élève de 12e année, et Alexis, élève de 11e année.
La recherche présentée dans le cadre du colloque, sous forme d’ateliers ou d’affiche, devait être récente ou en cours, et inclure au moins deux partenaires d’une école. Elle devait viser l’amélioration des écoles ou de la pratique en classe, conformément aux trois objectifs clés du Ministère : améliorer le rendement des élèves, réduire les écarts dans le rendement des élèves ainsi que renforcer la confiance du public dans l’enseignement public.
Helen Timperley, ci-dessus, professeure à la Faculté d’éducation de l’Université d’Auckland, en Nouvelle-Zélande, était parmi les conférenciers qui ont contribué au colloque. |