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ontario waits for next-generation textbooks
ipad

L’arrivée des tablettes iBook2 d’Apple facilite ’intégration de la technologie du XXIe siècle à l’école en fournissant des manuels scolaires numériques interactifs à une fraction du prix des volumes traditionnels. Aux États-Unis, Apple s’attend à ce que le prix des manuels scolaires diminue à 15 $ US ou moins.

Mais en Ontario, il n’y a aucune indication d’une telle tendance.«Nous développons du matériel pour publication en ligne», souligne Gerry McIntyre, chef de la direction du Canadian Educational Resources Council, lequel représente la plupart des imprimeries de manuels pour le jardin d’enfants à la 12e année.

«Les écoles ne peuvent toutefois se procurer ces ressources qu’à condition de donner l’accès au iPad à tous les élèves.» Selon M. McIntyre, bien que les principaux intervenants en éducation encouragent l’apprentissage du XXIe siècle, 90 % d’entre eux achètent des manuels imprimés. En outre, les conseils scolaires de l’Ontario dépensent 35 % moins en matériel d’apprentissage qu’il y a cinq ans.


intimidation

La directrice d’école Jennifer El Refaie, EAO, a tellement aimé la mise en scène sur l’intimidation du théâtre Second City qu’elle a réservé une deuxième représentation pour sa nouvelle école élémentaire du Peel District School Board. «Au fil des ans, j’ai vu des tas de campagnes contre l’intimidation, mais celle-ci était différente, affirme-t-elle. Les jeunes étaient captivés, et les enseignants ont beaucoup aimé la performance ainsi que les ressources fournies pour les activités de suivi.»

«Fantastique!», déclare Nadia Laura, EAO, enseignante-bibliothécaire. Elle ajoute que ses collègues de la Dennis Avenue Community School de Toronto ont fait l’éloge de la prestation pour son éloquence et son authenticité. Jill Galutira, EAO, enseignante de 2e année à la St. Edmund Elementary School de Mississauga, dit que «le message était remarquable, car il renforce ce que nous enseignons».

La production de 45 minutes, intitulée Stop Punching Judy, mettant en vedette deux marionnettistes et un animateur, est la création de Kevin Frank, directeur artistique du programme éducatif de Second City à Toronto. «Nous agençons humour et apprentissage interactif», explique-t-il.

Pour les élèves du jardin d’enfants à la 8e année, la production est offerte actuellement dans la région du Grand Toronto. Toutefois, M. Frank cherche des commanditaires afin de présenter la pièce sur un plus grand territoire. Le Ministère a récemment ajouté le spectacle à son Répertoire des ressources pour établir des écoles sécuritaires et intégratrices.

Pour en savoir plus, écrivez à schoolprograms@secondcity.com.


56% of canadian youth say they have googled their professor

Pop Quiz with Bully Director Lee Hirsh by Laura Bickle

Malheureusement, le cinéaste Lee Hirsch a été la cible d’intimidation. Heureusement, il a déjoué les pièges et en est sorti plus fort, prêt à partager son expérience. Lancé récemment, le documentaire Bully relate de façon provocante l’histoire bouleversante de cinq jeunes américains et leurs familles. Le film fait partie du Bully Project (thebullyproject.com), un projet collaboratif visant à éliminer l’intimidation par l’éducation et la conversation. M. Hirsch nous a confié que, par l’entremise de son film, il espère provoquer des changements dans les écoles ainsi que chez les enseignants et les élèves partout dans le monde.

Que pensent les enseignants du film Bully?

Bon nombre affirment que chaque pédagogue et chaque élève de chaque école devrait le voir.

En général, la réaction est positive, mais les enseignants parlent également de leurs frustrations et de l’importance du perfectionnement professionnel dans ce domaine. Quelqu’un a suggéré qu’ils devraient partager leurs propres expériences d’intimidation en classe afin d’inspirer la confiance et d’être plus accessibles aux élèves.

Quelle leçon les enseignants vont-ils retenir de Bully?

J’espère que les enseignants vont converser entre eux, avec leur école et les parents de leur communauté, et se demander : quelles mesures prenons-nous pour contrecarrer l’intimidation? Pouvons-nous faire davantage? Je suis très heureux de constater que ça se produit déjà.

Quel geste important les enseignants peuvent-ils poser pour aider les élèves?

Les enseignants doivent établir des balises. Ils doivent déclarer qu’ils appuieront les élèves prêts à s’opposer à l’intimidation et à intervenir. Nous avons un guide d’apprentissage pour les y aider; j’espère qu’ils en profiteront. (Pour une trousse téléchargeable, consultez thebullyproject.com

Enfant, vous avez été intimidé; qu’a dit ou fait votre enseignant pour vous aider?

Je me souviens très bien qu’on m’a dit : «Tu t’attires ces situations et tu dois réagir, prends-toi en main.» Chaque fois qu’un enseignant m’appuyait, ça m’importait énormément.

Lee Hirsch

«Chaque fois qu’un enseignant m’appuyait, ça m’importait énormément.»

Votre message aux élèves de 12 ans?

Vous êtes forts. Il faut reconnaître la force des élèves qui sont intimidés.

Votre message aux élèves qui sont intimidés?

Ils doivent savoir qu’ils ne sont pas coupables de ce qui leur arrive et qu’ils n’ont pas à endurer un tel sort. Ils doivent demander de l’aide jusqu’à ce qu’ils l’obtiennent. Ils y ont droit.


enfants
Scolarité en français

Une vidéo destinée aux immigrants francophones met en vedette la scolarité en français.

«Trop d’immigrants qui arrivent au Canada inscrivent leurs enfants dans une école de langue anglaise, car ils connaissent l’importance de maîtriser l’anglais», a affirmé Bernard Roy, président du Conseil ontarien des directions de l’éducation de langue française et porte-parole de l’éducation en langue française (ELF) en Ontario, durant une entrevue téléphonique.

«On sait qu’en Ontario français, les élèves qui sortent des écoles sont bilingues pour la vie», a-t-il expliqué, ajoutant que c’est un atout, notamment au chapitre de l’emploi. Pour informer les immigrants francophones des choix qui s’offrent à eux et à leurs enfants, l’ELF a fait une vidéo dans laquelle des jeunes, dont la plupart sont issus de l’immigration, témoignent de leur éducation en français. «C’est une richesse qui est un atout. Au niveau de ma carrière, ça m’a beaucoup aidé», explique Morrice, un des participants. Cette vidéo est une des nombreuses initiatives de l’ELF visant à sensibiliser les Ontariennes et Ontariens aux avantages de l’éducation en français.

Visionnez la vidéo à www.elfontario.ca.


service

En fondant l’Association francophone de parents d’enfants dyslexiques (AFPED) en 1998, l’enseignante Suzanne Bonneville, maintenant à la retraite, voulait aider des parents qui, comme elle, étaient mal outillés pour répondre aux besoins de leur enfant dyslexique. Depuis, l’AFPED a élargi ses horizons en incluant tout autre trouble d’apprentissage. Sa mission est de «sensibiliser, renseigner, outiller, former et guider le plus tôt possible tout adulte qui traite avec un enfant pouvant être atteint d’un trouble d’apprentissage afin d’aider cet adulte à être bien renseigné et à bien comprendre les difficultés d’apprentissage». Elle offre, entre autres, des groupes d’appui pour les parents, un service de dépannage en ligne, des conférences,

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et un service de prêt de ressources. Porte-parole de l’AFPED, Mme Bonneville aimerait que les pédagogues utilisent davantage les services disponibles et fassent connaître l’AFPED aux parents : «Comme enseignant, cela nous désole d’avoir un élève qui ne réussit pas bien… Les parents, les enseignants et les autres intervenants ont intérêt à être tous sur la même page, car ces enfants méritent de se tailler une place dans la communauté». Consultez le site de l’AFPED à www.afped.ca ou communiquez avec Mme Bonneville à afped@sympatico.ca.