Les conseils scolaires de Niagara et de Peel

«En tant que conseil scolaire», indique Lynn Hiebert, EAO, surintendante des Ressources humaines du Peel District School Board, «nous voulons nous assurer que les suppléantes et suppléants dans nos salles de classe sont agréés, et sont les plus qualifiés qui soient pour répondre le mieux aux besoins de nos élèves.»

Elle explique que les besoins en suppléance varient d’année en année, voire de mois en mois, en fonction de divers facteurs. En septembre, Peel affichait un poste dans son système d’offre d’emplois en ligne (à Peel même) pour recruter des pédagogues à l’élémentaire et au secondaire intéressés à faire de la suppléance. Or, le conseil a reçu 5 000 demandes provenant de pédagogues chevronnés, de débutants, de récents diplômés des facultés d’éducation, d’enseignants formés à l’étranger et de retraités.  

Après un premier examen, des équipes formées de directions et de directions adjointes ont fait passer des entrevues aux candidats retenus, et ont soumis leurs recommandations quant aux personnes les plus aptes à remplir les contrats de suppléance. Les entrevues se sont tenues à l’automne et à l’hiver 2010 et, à la mi‑décembre, le personnel du conseil a décidé d’ajouter à sa liste de suppléance 200 enseignants de l’élémentaire et 75 du secondaire.

«Au moyen de cet exercice, ajoute Mme Hiebert, nous visons à équilibrer le nombre de suppléants actifs avec le nombre requis pour répondre aux besoins du système scolaire.»

Selon une rumeur circulant parmi les suppléants de Peel cet automne, le District School Board of Niagara (DSBN) n’avait pas inscrit de pédagogues à la retraite sur sa liste de suppléance cette année, ce qui laissait plus de place pour les récents diplômés.

«Il s’agit d’une fausse rumeur, affirme Heather Bove, directrice des ressources humaines pour le DSBN. Toute personne qualifiée pour enseigner en Ontario peut présenter sa candidature à notre conseil. Nous évaluons chaque candidature; celles qui sont sélectionnées rencontrent ensuite la direction, laquelle recommande ou non l’ajout du nom du candidat à la liste de suppléance du conseil scolaire.»

Le conseil scolaire de Niagara, comme 55 autres conseils, utilise le site appliquealeducation.com pour afficher des emplois et recevoir les candidatures des milliers de pédagogues qui souhaitent travailler dans les écoles financées par la province et dans les écoles privées.

«Nous ne pouvons embaucher tous les pédagogues qui postulent un poste à Niagara, explique Mme Bove. Ce serait injuste pour ceux qui sont inscrits sur la liste; ils n’auraient jamais l’occasion de faire de la suppléance.»

Le but que vise le conseil scolaire de Niagara est d’équilibrer les besoins selon les années scolaires, les cycles et les matières enseignés, tout en veillant à ce que les pédagogues sur la liste fassent en moyenne dix jours de suppléance par mois.

«Nous croyons que cette politique est juste et équitable», souligne-t-elle.